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vendredi, avril 26, 2024

Vives tensions à la Cour d’Alger : une centaine d’avocats empêchent les audiences du procès du milliardaire Oulmi

De vives tensions risquent de dégénérer ce samedi à la Cour d’Alger. Une centaine d’avocats ont investi la salle d’audience numéro 1 située au rez-de-chaussée de cette Cour pour manifester leur colère contre les vexations infligées par le juge en charge de ce procès contre le bâtonnier d’Alger, maître Abdelmadjid Sellini, qui a été hospitalisé hier vendredi à la suite d’un malaise survenu dans le sillage d’une altercation qui l’a opposé à ce juge indélicat accusé par les avocats du barreau d’Alger d’avoir manqué cruellement de respect à leur noble profession. 

Ce matin samedi, plus d’une  centaine de robes noires ont décidé ainsi « d’envahir » la salle d’audience de la Cour d’Alger pour bloquer le déroulement de ce procès afin de contraindre le magistrat dénoncé pour ses agissements inélégants et immoraux de présenter ses excuses à maître Sellini dont l’état de santé demeure inquiétant jusqu’à cette heure-ci.

Or, a-t-on appris auprès de plusieurs témoins oculaires présents à la Cour d’Alger, le juge en charge du procès du milliardaire Mourad Oulmi a défié une nouvelle fois les avocats en tentant un passage en force afin de lancer les audiences du procès sans la présence des avocats de la défense. Les avocats ont commencé, dés lors, à chanter l’hymne national tout en scandant des slogans favorables au Hirak et à l’indépendance de la Justice pour perturber le déroulement de ce procès qui sombre, désormais, dans une dimension surréaliste.

De nombreux avocats craignent des dérapages inédits à la Cour d’Alger si une intervention musclée des forces de la police est décidée par les magistrats de la Cour. D’ores et déjà, on nous signale des échanges véhéments et de violentes altercations verbales entre des avocats et les fonctionnaires de la Cour d’Alger. Cet épisode risque de donner lieu à des dérives inédites dans l’histoire de la justice algérienne.

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1 تعليق

  1. Ou est passé mon commentaire? Tu imagines, un commentaire émanant d’un simple citoyen Algérien comme moi, qui ne contient ni insultes ni diffamation. Il décrit la situation et les événement tels que vécus par les Algériens, tu as estimé nécessaire de le censurer. Vois-tu, tu ne fais pas que le système que tu te donnes tant de mal à décrier. Tu possède un site internet de rien du tout et tu pratiques la censure. Si demain tu aura l’armée et les services secrets à ta merci, tu feras pire que Saddam Hussein.