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vendredi, avril 26, 2024

Une étude du FMI démontre que l’informel en Algérie est renforcé par la mauvaise santé du marché du travail et la mauvaise gouvernance

L’Algérie a fourni de nombreux efforts pour lutter contre le marché informel. Mais ces efforts n’ont pas payé à cause de la mauvaise gouvernance dont souffre le pays et la très mauvaise santé du marché du travail qui fournit très peu d’emplois aux chômeurs en quête d’une insertion professionnelle et d’un gagne-pain. C’est le constat qui a été dressé par une vaste enquête menée par le Fonds Monétaire International (FMI), l’une des plus influentes et prestigieuses institutions financières internationales.

Cette étude a été citée par un document qui a été joint au dernier rapport des services du FMI lequel a été transmis pour examen par le conseil d’administration du FMI le 19 novembre 2021. Il s’agit d’un rapport qui a été établi à la suite d’entretiens avec les autorités algériennes sur l’évolution de la situation et des politiques économiques, et qui ont pris fin le 3 octobre 2021. Et il nous apprend que les experts du FMI pointent de nombreuses insuffisances et déficiences qui expliquent l’échec retentissant de la lutte contre le marché informel en Algérie.

De prime abord, les experts du FMI reconnaissent que « les autorités ont déployé des efforts considérables pour réduire l’ampleur de l’économie informelle ces dernières années ».  « Elles ont notamment encouragé la formalisation volontaire à travers des incitations fiscales ou des investissements dans les infrastructures. Elles ont également encouragé la création d’emplois et de petites et moyennes entreprises, œuvré en faveur de l’inclusion financière et renforcé les contrôles », avouent d’emblée les experts du FMI.

Mais, malheureusement, « les données détaillées sur les résultats de ces mesures font défaut », fait remarquer le rapport du FMI d’après lequel « les informations disponibles indiquent qu’il reste encore des progrès à faire pour promouvoir la formalisation en Algérie ».

« Ainsi, la participation aux dispositifs de régularisation fiscale volontaire et d’affiliation au régime de sécurité sociale introduits dans le cadre de la loi de finances rectificative
de 2015 est restée limitée. L’utilisation de l’argent liquide reste également répandue malgré des mesures pour encourager les transactions par voie bancaire », déplore ce document de travail qui a été rédigé à la suite de plusieurs échanges avec les autorités algériennes et des visites de terrain organisées en Algérie au cours de l’année 2021.

Le rapport du FMI s’appuie également sur « des analyses empiriques » révélant des « distorsions liées aux politiques économiques et des facteurs structurels » qui « sont les principaux ressorts de l’activité informelle en Algérie ».

« Une analyse de l’écart entre la taille de l’économie informelle dans les pays d’Afrique du
Nord et dans les pays avancés réalisée par le FMI (à paraître) indique qu’outre des facteurs
structurels (tels que la plus grande importance du secteur agricole et le faible niveau du capital humain), ces écarts s’expliquent par un certain nombre de distorsions associées aux politiques économiques. Dans le cas de l’Algérie, la réglementation des entreprises et du marché du travail, la pression fiscale et la qualité de la gouvernance jouent un rôle important dans l’activité informelle », indique enfin le rapport du FMI qui a passé en revue l’ensemble des mesures prises par les autorités algériennes pour lutter contre le marché informel avant d’aboutir à ces conclusions.

 

 

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5 تعليقات

  1. Comme l’Algérien, en général, se dit un bon musulman !
    La Fameuse Finance islamique devrait avoir du succès ! Le Haut Conseil islamique a mobilisé les imams afin d’inciter les fidèles à Bancariser leur argent dans la finance islamique !
    C’est sûr, tous les Algeriens vont se precipiter vers la finance islamique ! L’informel en Algérie va disparaître, grâce à Allâh !

    https://observalgerie.com/2022/01/11/economie/finance-islamique-informel/

  2. @Lo ji@ quand on est esclave du plus grand baron de la drogue, Amir el Haschscine , qui tire 23 % de son PIB du commerce du cannabis et dont les revenus sont blanchis par les banques du narco-état et quand. apprend que les marocaines qui ne se prostituent pas pour vivre ( tourisme sexuel ) ou faire vivre leurs familles ( pays du golf etc) , se prostituent pour faire des études , on vient pas la ramener ici
    Tu lis les journaux du makhnez? les étudiantes se prostituent pour avoir de bonnes notes et/ des diplômes , mais partout dans les écoles supérieurs du narco royaume
    Le pétrole, le gaz, le travail au noir, ce n’est pas de l’argent sale pas celui de la prostitution ou de la drogue

  3. tu veus un scoop! d’après certains journaux camerounais les 3 journalistes algériens agresses pendant la can à yaoundé serait une opération montée par les services du makhzen pour nuire aux relations algero camerounaise
    ah ces laches ! ils sont capables de tout depuis qu’ils ont l’appui des sioniste