19.9 C
Alger
vendredi, avril 26, 2024

Trois employés d’Air Algérie à Genève coûtent à l’Algérie plus de 264 mille euros par an !

Crise ou pas, paralysie mondiale du trafic aérien ou pas, Air Algérie ne change pas ses mauvaises habitudes. Preuve en est, la direction générale de la compagnie aérienne nationale n’a toujours pas rapatrié ses expatriés payés chèrement en devises à l’étranger notamment dans les prestigieuses villes européennes où le train de vie est énormément coûteux pour une compagnie aérienne algérienne totalement déficitaire. 

En effet, malgré la paralysie du trafic aérien qui remonte au 18 mars dernier  et en dépit de l’absence de toute activité commerciale, Air Algérie n’a pas voulu rapatrier son personnel expatrié en Europe pour réduire ses frais de fonctionnement et économiser un peu d’argent dans ce contexte de crise financière internationale frappant de plein fouet le secteur aérien. Le personnel d’Air Algérie à Genève illustre parfaitement ce gaspillage choquant de devises du pays.

A Genève en Suisse, rien que trois employés expatriés de la compagnie battant pavillon national coûte au Trésor Public puisqu’Air Algérie est éternellement placée sous perfusion financière et dépend des subventions de l’Etat algérien, plus de 264 mille euros par an !

Oui, trois personnes uniquement d’Air Algérie sont à l’origine de cette addition salée. Il s’agit de la directrice de la succursale d’Air Algérie à Genève, Mme Wissam Benbartaoui, qui touche par mois l’équivalent de 10 mille euros. Cette fonctionnaire d’Air Algérie n’a pas été rapatriée et elle se trouve toujours à Genève alors qu’il n’y a aucune liaison aérienne entre Alger et la prestigieuse ville suisse depuis le mois de mars dernier. La dame est donc payée rubis sur ongle… à ne rien faire et continue de toucher son salaire en devises sonnantes et trébuchantes.

Le comptable de la succursale d’Air Algérie à Genève est également un algérien expatrié et coûte à la compagnie aérienne nationale l’équivalent de 6000 euros par mois. L’agent d’escale aéroportuaire d’Air Algérie à Genève est également un expatrié et touche lui-aussi l’équivalent de 6000 euros par mois. A eux trois, leurs charges s’élèvent ainsi à plus de 264 mille euros pour une compagnie qui ne fait aucun bénéfice et n’apporte aucune recette fiscale aux caisses du Trésor Public. En pleine paralysie du trafic aérien mondial, la direction générale d’Air Algérie n’a même pas daigné réduire ses dépenses en rappelant ses expatriés au pays pour suspendre ne serait-ce que momentanément ces onéreuses charges en devises.

Dépenser et jeter des devises par les fenêtres puisqu’il y a toujours le Trésor Public qui continue de financer les déficits et renflouer les caisses afin que les hauts cadres d’Air Algérie jouissent des bienfaits de la Suisse et des autres cités européennes. Ainsi va Air Algérie…

dernières nouvelles
Actualités