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mercredi, mai 8, 2024

Tebboune demande un audit profond de Sonatrach

Abdelmadjid Tebboune réagit enfin à la gabegie et anarchie qui règne depuis le début de cette année 2020 à Sonatrach, le seul et véritable poumon économique du pays. Lors des travaux du Conseil des ministres qui se sont déroulés hier dimanche jusqu’à une heure tardive de la nuit, Tebboune a chargé le ministre de l’Energie, Abdelmadjid Attar, de procéder à un audit profond de Sonatrach. 

Cet audit doit établir une évaluation de son patrimoine, privilégier la réduction du nombre de ses représentations à l’étranger, la diminution des postes de responsabilités qui ne sont pas liés au rendement ou à la rentabilité de l’entreprise et souligner la nécessite du passage d’une gestion qui date d’une époque révolue vers une comptabilité analytique saine, explique-t-on dans le communiqué final ayant ponctué les travaux du Conseil des ministres.

D’autre part, Abdelmadjid Tebboune a fixé de nouveaux objectifs sur lesquels doit travailler le nouveau ministre de l’Energie, Abdelmadjid Attar. Tebboune a réclamé ainsi  à son ministre d’en finir avec « la stagnation dans laquelle se trouve ce secteur depuis des décennies, empêtré dans les schémas de production classiques et perdant de vue les énormes potentialités que recèle le pays », indique le communiqué final du Conseil des ministres.

Il a, ensuite, « donné des instructions précises en faveur de la relance des activités de prospection des réserves non exploitées à travers des études précises et documentées ». Tebboune veut, par ailleurs, que l’exploration de nouveaux gisements  se développe en Algérie. Il a cité à ce sujet les « nombreux gisements existent à cet effet aussi bien sur le territoire national qu’au large des côtes, en off-shore, où les potentialités sont réelles comme l’indique le travail de prospection déjà réalisé ».

Le Président algérien a demandé également au ministère de l’Energie de procéder à la récupération des réserves existantes pour parvenir à relever, à brève échéance, le taux de récupération au-delà de 40% comme il a ordonné également qu’au premier trimestre 2021, devrait être arrêtée toute importation de carburant et de produits de raffinage. Un objectif qui ne semble pas encore à la portée de l’Algérie au regard de l’importance de sa consommation nationale et de la faiblesse de son industrie pétrochimique notamment ses raffineries. Nous reviendrons sur ce sujet dans nos prochaines publications.

 

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