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vendredi, avril 26, 2024

Situation sanitaire dangereuse, incertitude autour de l’état de santé de Tebboune : l’indécent maintien du scrutin du 1er novembre

C’est tout simplement indécent. L’Algérie est en train de vivre ses heures les plus  sombres à cause de la détérioration de la situation sanitaire et financière. L’épidémie repart de nouveau à la hausse à travers l’ensemble du territoire national. Le nombre des nouvelles contaminations explose et le nombre des hospitalisations continue d’augmenter sans cesse comme le prouvent les rapports épidémiologiques établis par l’Institut National de la Santé Publique (INSP). 

En parallèle, la situation politique en Algérie vient d’être ébranlée brusquement par la maladie soudaine du Président Abdelmadjid Tebboune. Le premier magistrat du pays a sombré face aux effets dangereux et indésirables d’une infection au COVID-19. Depuis le mardi dernier 27 octobre dernier, le Chef de l’Etat souffre d’une dangereuse crise respiratoire et il est maintenu sous respiration artificielle, comme il avait été révélé par Algérie Part dans ses plus récentes publications.

Transféré en urgence pour se faire soigner dans un hôpital spécialisé, Abdelmadjid Tebboune sera ainsi absent sur la scène publique et politique pour une période indéterminée. L’incertitude entoure son état de santé et des doutes légitimes persistent sur une probable, ou incertaine, guérison en raison de la gravité des symptômes de son infection au COVID-19. En clair, il est fort probable que le président Tebboune ne puisse plus être en mesure de continuer l’exercice de ses fonctions à la tête de l’Etat algérien dans les semaines ou mois à venir.

C’est une situation chaotique pour l’Algérie qui risque d’inaugurer une ère d’instabilité. Ces nouvelles conditions démontrent clairement que l’organisation d’un référendum sur l’adoption de la Nouvelle Constitution le 1er Novembre prochain relève de l’indécence. Oui, de l’indécence car le contexte politique et sanitaire ne se prête nullement à l’organisation d’un tel référendum populaire.

Cette échéance électorale représente un facture aggravant de la crise sanitaire. Les centres de vote qui devront accueillir les électeurs algériens pourront devenir facilement des centres de diffusion du virus COVID-19. 13.144 centres de vote et 60.839 bureaux de vote seront ouverts à des millions d’électeurs qui devront se présenter pour dire non ou oui à une nouvelle constitution proposée par un Président malade, affaibli et hospitalisé à l’étranger. C’est une situation totalement burlesque. Ces milliers de bureaux encourent un risque sanitaire très élevé pour toute l’Algérie. Les nouvelles contaminations vont exploser provoquant dans les jours à venir l’augmentation des cas qu’il faudra hospitaliser et les admettre dans les services de soins intensifs. Ce référendum est non-seulement dangereux, mais peut s’avérer fatal à ce moment de l’évolution de l’épidémie du COVID-19 car depuis le début du mois d’octobre, les indicateurs sanitaires de notre pays sont au rouge. Pour toutes ces raisons, le bon sens voudrait qu’on annule ce référendum ou le reporter à une date ultérieure en attendant des évolutions positives sur le plan politique et épidémiologique. Si par malheur, Tebboune est dans l’incapacité de reprendre ses fonctions, cette nouvelle Constitution n’aura plus aucune légalité puisqu’elle ne pourra pas être signée par le Chef de l’Etat. Il faudrait bien que les dirigeants algériens fassent preuve de bon sens. Il y va de la sécurité nationale de tout un pays de 44 millions d’habitants.

 

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5 تعليقات

  1. C’est peut-être plus intéressant d’avoir un président handicapé.
    L’Algérie n’a jamais connu un président élu par le peuple, donc il ne faut pas s’attendre à ce qu’il se la coule douce, il finissent tous mal entre eux. Je ne souhaite du mal a personne, mais la vie ne fait pas de cadeau.

  2. Areski tu es un ignorant et un abruti dénoué de sens de la démocratie ! Tu veux nsultes les gens ! Apprend déjà à écrire avant de poster des messages insultes envers quelqu’un qui t’informe et c’est à toi de faire le ménage dans ton petit cerveau . Vive la liberté d’expression! La preuve tu n’es pas censuré