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vendredi, avril 26, 2024

Rien qu’à Alger, l’équivalent de 160 millions d’euros de cotisations sociales impayées depuis le début de l’épidémie de la COVID-19

C’est un chiffre qui en dit long sur l’ampleur des dégâts économiques de la pandémie de la COVID-19 en Algérie. Rien qu’à Alger, la capitale, la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS) a été privée d’au moins 25 milliards de Da de recettes au niveau de ses caisses en raison des cotisations sociales impayées par les entreprises durement touchées par l’impact désastreux de la pandémie de la COVID-19 sur leurs activités.

25 milliards de Da n’ont pas pu être encaissées par la CNAS Agence d’Alger depuis le début de la pandémie, à savoir au mois de mars-avril 2020. Ce qui représente l’équivalent de 160 millions d’euros de cotisations impayées. Une perte colossale qui ne manque de bousculer dangereusement l’équilibre financier de la CNAS, une institution stratégique dans le paysage social et économique en Algérie.

Dans une déclaration publique, Idris Mahfoud, Directeur de la Cnas Agence d’Alger, a reconnu qu’avant l’épidémie de Covid-19, quelques 9 à 11 milliards de dinars rentraient mensuellement dans les caisses de la Cnas, toutefois cette manne s’est réduite à une moyenne allant de 8,5 à 9 milliards de dinars par mois, à la faveur de la crise sanitaire. Ce qui représente ainsi une perte allant jusqu’à au moins 2 milliards de Da depuis mars-avril 2020.

Et ces chiffres traitent uniquement de la situation de la CNAS à Alger. Aucune donnée n’est, encore, malheureusement disponible concernant les pertes financières encaissées par la CNAS au niveau national depuis le début de la pandémie.

Pour rattraper toutes ces pertes financières, le gouvernement algérien a élaboré un nouveau dispositif validé par le décret présidentiel 12-21 promulgué le 25 aout 2021 pour inciter les entreprises algériennes à payer l’intégralité de leurs cotisations sociales.

Ce texte prévoit l’annulation de toutes poursuites et la suppression totale des pénalités de retard et autres majorations, à la condition sinéquanone que les chefs d’entreprises se rapprochent avant la fin de l’année en cours des services de la Cnas. Ce délais de grâce court, en effet, jusqu’au 31 janvier 2022. Il touche tous les affiliés Casnos, Cnas et Cacobath.

« Les patrons, qui sont au nombre de 37 000 rien qu’au niveau de la capitale, peuvent se rapprocher de nos services afin de payer leurs cotisations, notamment par tranches s’ils le souhaitent. Ils pourront ainsi bénéficier des avantages exceptionnels qu’offre le décret présidentiel », a expliqué à ce sujet Idris Mahfoud, Directeur de la CNAS Agence d’Alger.

Selon le même responsable de la CNAS, rien qu’à Alger, il reste encore 12 000 patrons qui peinent encore à payer leurs cotisations sociales. Ce qui représente tout de même près de 40 % des chefs d’entreprise recensés au niveau de la wilaya d’Alger. Pour ces entreprises en grosses difficultés financières, le nouveau texte imaginé par le gouvernement algérien proposer de leur établir un échéancier sur 60 mois, soit cinq ans, en guise d’aide permettant le paiement progressif de leurs charges sociales accumulées depuis le début de la crise sanitaire.

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2 تعليقات

  1. Tout d’abord on doit
    remplir nos poches et puis on verra ce qu’il manque au peuple ,le peuple a pris l’habitude de patienter degré ou de force, ( tu connais la chanson tout d’abord moi et tout a moi et vous mes petits enfants vous pouvez toujours rêver papa Noël viendras un jour vous rendre visite , n’oubliez pas vos cheminées .