Le régime algérien est revenu rapidement à sa véritable nature. De nouveaux activistes ont été placés en détention pour leur participation directe ou indirecte à des manifestations et activités du Hirak populaire. Pour l’heure, au mois deux activistes ont été placés sous mandat de dépôt à Batna en raison de leurs opinions hostiles au pouvoir en place.
Il s’agit, en effet, de Fayçal Drid et Abdelaziz Boukhanoufa. Deux manifestants du Hirak et militants engagés en faveur de ses revendications démocratiques qui ont été hier dimanche placés sous mandat de dépôt par les autorités judiciaires de la ville de Batna, à l’est du pays. Fayçal Drid a été arrêté le jeudi 25 Février à la veille des manifestations populaires du vendredi 26 février. Les services de sécurité ont même perquisitionné son domicile avant de le placer en garde-à-vue au commissariat central de la ville de Batna.
Plus tard, à savoir hier le dimanche vers 2 H du matin, Abdelaziz Boukhanoufa a été arrêté à son tour par les services de sécurité. Les deux militants ont été entendus par le Procureur de la République près le tribunal de Batna qui a déféré les deux activistes devant un juge d’instruction. C’est ce dernier qui a décidé de les placer sous mandat de dépôt avant de leur signifier qu’ils sont officiellement accusés d »atteinte au moral des troupes de l’armée, offense à la personne du Président de la République, outrage à corps constitué et incitation à attroupement non armé. Bref, les accusations traditionnelles et classiques de la justice algérienne pour justifier l’incarcération des militants du Hirak. Ces emprisonnements interviennent au lendemain du grand retour du Hirak dans les rues des grandes villes et importantes régions du pays.
Il s’agit d’un durcissement de la répression du régime algérien dans le but d’étouffer encore et toujours la contestation populaire pacifique. Et de nombreux juristes ou défenseurs des Droits de l’Homme craignent dans les jours à venir une nouvelle vague d’incarcération des militants ou manifestants du Hirak.
Arrêtez vos bêtises. En Algérie tout se fait par téléphone. Tu veux retirer de l’argent, tu appelles ton ami à la poste ou la veille tu lui donnes une pièce d’identité et un chèque.
Tu veux un certificat de résidence, tu passes avant tout le monde et tu rentres par la porte réservée aux copains et tu ressors rapidement pendant que des gens font la queue depuis des heures.
Toi Abdou spécialement, dès que tu as un problème, tu prends le téléphone et tu appelles ton père adoptif Tahkout pour transgresser la loi impunément et dans les meilleurs des mondes.
Arrêtez de jouer à ceux qui découvrent tout ça.