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mercredi, mai 8, 2024

L’immorale propagande d’un fils de sénateur jeté comme un malpropre par le système

Triste fin pour Zakaria Habibi, le fils du défunt moudjahid et sénateur Djamel Eddine Habibi, et son acolyte Mehdi Messaoudi. Ces deux « plumitifs » ont vendu leur âme au diable en espérant que le régime algérien va les récompenser. Au final, ils ont été jetés comme des malpropres après avoir été instrumentalisés méchamment dans le cadre d’une immorale propagande médiatique destinée à « casser le Hirak » et attenter à « l’honneur » des opposants algériens. 

Ces deux « collabos » ont activement milité dans le comité de soutien au candidat Abdelmadjid Tebboune dans la wilaya d’Oran. Zakaria Habibi était très proche de l’ex-responsable de la direction de campagne d’Abdelmadjid Tebboune, Mohamed Lagab. Ce dernier avait promis monts et merveilles à de nombreuses personnes de son entourage pour les embrigader dans le staff de campagne d’Abdelmadjid Tebboune.

A Oran, Zakaria Habibi va mobiliser toute une équipe notamment plusieurs anciens journalistes comme Mehdi Messaoudi pour fonder des sites d’information dédiés totalement à la propagande anti-Hirak. C’est dans ce sillage que plusieurs médias électroniques fantoches vont naître pour plaider la cause des élections présidentielles du 12 décembre 2019 tout en diabolisant excessivement les voix discordantes qui tentent de dresser des obstacles à l’agenda du pouvoir algérien. Zakaria Habibi va, malheureusement, salir la mémoire de son défunt père, le Moudjahid djamel Eddine Habibi, l’un des soldats les valeureux  de l’Armée de libération nationale (ALN) dans la zone 6 durant la guerre de libération, dans l’espoir de gravir les échelons et se lancer rapidement dans une belle carrière politique. Le rêve qui lui a été vendu par Mohamed Lagab.

Avec le média Algérie54, Zakaria Habibi et ses collaborateurs vont s’adonner à un journalisme de bas étage faisant preuve d’une servitude digne des valets du moyen-âge. Mais cette « servitude volontaire » ne va absolument rien rapporter aux plumitifs d’Oran. Zakaria Habibi et sa bande finiront par être jetés comme des malpropres par le pouvoir algérien. Et pour cause, Zakaria Habibi avait reçu la promesse d’être désigné délégué du médiateur de la République dans la wilaya d’Oran. Une distinction qui lui sera refusée à cause des conclusions accablantes d’une enquête sécuritaire menée par la DGSN et la gendarmerie nationale. Impliqué dans plusieurs affaires scabreuses, le « valet » Zakaria sera éjecté de la liste des délégués locaux du médiateur de la République. Quant à son parrain, Mohamed Lagab il finira par se retrouver sur la touche après avoir été suspendu de ses fonctions au Palais Présidentiel d’El-Mouradia au début de l’été à cause de ses monumentales maladresses dans le dossier de la préparation de la Nouvelle Constitution.  Tout ça… pour ça ! Quelle humiliation…

 

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