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vendredi, avril 26, 2024

La justice algérienne classée parmi les deux pires systèmes judiciaires sur le continent africain

La justice algérienne n’en finit pas de susciter des critiques acerbes de la part de tous les organismes internationaux. Cette fois-ci, la justice algérienne vient d’être classée parmi les deux pires systèmes judiciaires sur tout le continent africain. 

C’est le très sérieux indice Mo Ibrahim de la gouvernance africaine (IIAG) qui a révélé ce classement accablant pour le système judiciaire algérien. Cet indice est  un outil qui mesure et suit annuellement les performances de gouvernance dans 54 pays africains. Le cadre comprend quatre catégories : sécurité et État de droit, participation et droits de l’Homme, opportunités économiques durables et développement humain. Riche homme d’affaires anglais d’origine soudanaise, Mo Ibrahim avait revendu en 2005 son entreprise de téléphonie mobile, Celtel, avant de créer en 2006 sa fondation, dont le siège est à Londres et qui se donne pour mission de promouvoir la bonne gouvernance en Afrique.

Dans la catégorie de l’impartialité du système judiciaire, l’Algérie a été classé parmi les deux pires pays africains, à savoir à la 52e place dans un classement global qui comprend 54 pays. Le système judiciaire algérien récolte une note catastrophique de 1,6 sur 100 ! Les groupes d’experts et de chercheurs consultés par la fondation Mo Ibrahim considèrent ainsi que la justice algérienne est totalement partiale et ne fonctionnement selon les normes modernes du droit et de la transparence. Entre 2010 et 2019, l’Algérie a perdu près de 20 points concernant l’évaluation de l’impartialité de son système judiciaire. Cette gravissime déficience empêche le développement de la bonne gouvernance dans notre pays et retarde ainsi son développement.

Soulignons en dernier lieu que depuis 2007, la Fondation Mo Ibrahim publie tous les deux ans, l’Indice Ibrahim pour la Gouvernance Africaine (IIAG), un baromètre particulièrement attendu, qui rassemble les données les plus exhaustives possibles sur l’état et les tendances des gouvernances dans les 54 pays d’Afrique. Depuis plus d’une décennie, la statistique et les modes de gouvernance ayant évolué, l’IIAG a également entamé sa transition, à travers trois changements majeurs. Premièrement, en procédant à l’extension du spectre de la gouvernance. En effet, l’IIAG 2020 inclut désormais les évolutions liées aux nouvelles attentes des citoyens, en couvrant des domaines tels que l’environnement, l’accès au numérique ou encore la lutte contre les inégalités en matière de protection sociale. Cet indice est calculé selon des données vérifiées et approuvées par des groupes d’experts en collaboration avec la Kennedy School of Government de l’Université Harvard.

 

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5 تعليقات

  1. Vas y Semmar…continue à empiler des articles aussi débiles les uns que les autres…Grâce à toi on va reconstruire une Algérie de rêve….Tant de haine et tant de malhonnêteté…Tu es du même niveau de nuisance qu’un Belkecir…

    Vraiment on est dans le pathologiquement grave.
    Je pense qu’il a sombré dans l’alcoolisme chronique…

  2. OUI , le pouvoir algérien fait pire que les derniers de la classe africaine:
    Ce jour même, à Boufarik, des généraux ont été en grande pompe et toute honte bue recevoir un… don humanitaire des chinois: un petit lot de 200 000 vaccins.En effet, le pouvoir algérien ayant TOTALEMENT raté ses commandes de vaccins, la Chine lui a fait un humiliant don humainitaire. Dans la delegation : Belhimmer le ministre de la com. père d’un trafiquant de drogue. Un don humanitaire…la honte.Beau nif.

  3. L’institution de Bretton Woods vient de rendre public un rapport sur les risques climatiques encourus par plusieurs pays à travers le monde. Dans le profil pays dressé sur le Maroc, la Banque mondiale révèle que le royaume est très vulnérable à la variabilité et au changement climatiques, qui impactent déjà plusieurs domaines, en particulier l’eau, l’agriculture et la santé. Détails sur les diagnostics.

    Le groupe de la Banque mondiale lance l’alerte sur les effets du changement climatique dans le royaume. Dans un rapport publié, récemment, sur les risques climatiques, l’institution de Bretton Woods n’y est pas allée de main morte. Elle y déclare que le Maroc reste très vulnérable à la variabilité et au changement climatiques, qui impactent déjà plusieurs domaines, en particulier l’eau, l’agriculture et la santé ; en plus de la pêche, la forêt, le littoral et l’énergie. Les détails sur les diagnostics opérés sur l’eau, l’agriculture et la santé. Dans le domaine de l’eau, la Banque mondiale commence par relever que les ressources en eau du Maroc sont inégalement réparties à travers le pays ; les plaines côtières sont régulièrement inondées tandis que le sud souffre de pénuries d’eau toute l’année.

    Ça va pas tarder à exploser chez Pédale 6 le roitelet bouffi et ignare…J’adore !