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vendredi, avril 26, 2024

Formation, résidences, salaires et matériel : « la justice du téléphone » coûte une fortune à l’Algérie

La justice algérienne est l’une des plus controversées au monde. Sévèrement critiquée pour ses verdicts télécommandés, son allégeance vis-à-vis du pouvoir politique et son incapacité à cerner les enjeux des crimes économiques et financiers, la justice algérienne coûte tout de même une fortune à l’Etat algérien. Explications. 

En 2021, l’Algérie dépensera plus de 82 milliards de Da, soit l’équivalent de 510 millions d’euros, pour financer tout le secteur judiciaire. De ce budget, les magistrats algériens vont consommer beaucoup d’enveloppes, a constaté Algérie Part au cours de ses investigations au cours desquelles il a accédé à des documents officiels qui retracent les attributions des budgets publics en 2021. Preuve en est, au moins de 400 millions de Da, soit l’équivalent de 2,5 millions d’euros, ont été débloqués pour financer le fonctionnement de l’école  supérieure de la magistrature, l’établissement qui forme les juges et magistrats algériens.  90 millions de Da ont été consacrés uniquement pour la résidence des magistrats située juste en face de la Cour Suprême.

40 millions de Da ont été dédiés pour le centre de recherches juridiques et judiciaires. Le fonctionnement des tribunaux administratifs va coûter plus de 196 millions de Da, soit près 1,3 million d’euros. Les tribunaux criminels vont nécessiter en 2021 un budget de 630 millions de Da, soit l’équivalent  de près de 4 millions d’euros.

Quant aux salaires et rémunérations des juges et magistrats ainsi que les employés mis à leur disposition pour le bon fonctionnement du secteur de la Justice, ils nécessiteront en 2021 un budget dépassant les 25 milliards Da, soit l’équivalent de 160 millions d’euros. Rien que les prestations sociales vont se chiffrer à près de 7 milliards de Da, soit l’équivalent de 44 millions d’euros, sans compter d’autres frais comme les 3,3 milliards de Da pour le matériel et les équipements.

Tous ces budgets conséquents, pour un pays qui traverse une inédite crise financière avec des perspectives incertaines pour le futur proche, sont consommés par une justice maladroite qui manque cruellement de professionnalisme. Une justice qui n’est pas à la hauteur des attentes légitimes de la population algérienne.

 

 

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3 تعليقات

  1. Ya Si Abdou , nous vous avons conseille plusieurs fois de ne pas vous melez des affaires economiques , car vous n’y comprenez absolument rien .

    Les reproches que vous pouvez faire a Monsieur Rebrab sont :
    1) En sa qualite d’algerien residant en algerie ; il n’a pas le droit d’avoir des entreprises a l’etranger en les financant a partir
    de ses activites en algerie . En plus il doit les declarer au fisc algerien .

    2) La SURFACTURATION : il est vrai que vu sa puissance financiere ; il en a profite …….a mort !
    Il n’est pas le seul . C’est l’etat algerien qui fait des lois criminogenes avec la double parite du dinar.
    C’est toujours la meme realite aujourd’hui .

    3) En 2013 , Monsieur Rebrab est le seul algerien a avoir obtenu le droit d’acquerir une tres grosse societe en Italie .
    Il a paye en dinar et c’est la BCA qui lui a donne cette autorisation . Le montant etait d’environ 400 millions Euro.

    Quant a l’autorisation pour un etranger riche d’avoir une residence en Suisse sans vraiment y habiter , cela ne pose aucun probleme .
    Vous negociez avec le canton un impot fixe ( generalement 8% sur le benefice ) .

    Toutes les lois algeriennes sont faites pour attirer les crimes economiques !