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vendredi, avril 26, 2024

Exclusif. Les dessous de la rencontre de la délégation de British Petroleum (BP) avec Mohamed Arkab : le géant britannique ne veut plus rester en Algérie

Le jeudi 3 juin dernier, une délégation officielle de British Petroleum (BP), le géant britannique des hydrocarbures, s’est rendue au ministère de l’Energie à Alger pour rencontrer officiellement le ministre algérien Mohamed Arkab, a appris Algérie Part de plusieurs sources concordantes. Au cours de cette rencontre, les représentants de BP ont expliqué clairement au ministre algérien qu’ils n’envisagent plus de rester encore longtemps en Algérie. Le géant britannique prépare bel et bien son départ de l’Algérie et confirme ainsi à Mohamed Arkab que des négociations sont en cours avec l’italien ENI pour la reprise de ses actifs gaziers à In Amenas et In Salah.  Les représentants de BP ont assuré que cette transaction ne mettra pas en danger les intérêts de l’Etat algérien ni l’avenir des sites gaziers qui seront concédés à ENI. 

BP n’envisage pas son avenir en Algérie. Pis encore, les représentants du géant britannique ont fait savoir à Mohamed Arkab qu’ils rencontrent de nombreux obstacles exaspérants qui empêchent le développement de nouveaux projets ou l’exploration de nouvelles réserves gazières. Depuis 2020, les responsables de BP ont organisé pas moins d’une quinzaine de rencontres avec le vice-Président responsable du Business Development & Marketing, Fethi Arabi. Ces réunions n’ont abouti, malheureusement, à aucune avancée notable ou concrète.

L’inexpérience de l’actuel establishment de Sonatrach et les problèmes économiques que traversent l’Algérie ont provoqué une véritable paralysie dans le secteur des hydrocarbures. Chutes des investissements, effondrement de la production nationale, non-renouvellement des réserves et gel de plusieurs importants projets, la « Nouvelle Algérie » ne suscite pas l’enthousiasme des grandes compagnies pétrolières internationales  qui appréhendent effectivement les conséquences fâcheuses sur leurs activités économiques de « la panne générale » dans laquelle se retrouve le pays. Les membres de la délégation de BP ont bien expliqué les tenants et aboutissants de cette appréhension lors de leur réunion avec le ministre algérien de l’Energie.

De son côté, Mohamed Arkab a tenté de calmer les angoisses et de rassurer les représentants de BP. Le ministre algérien a promis des changements concrets dans les semaines et mois à venir avec la mise en vigueur des textes d’application de la Nouvelle Loi sur les Hydrocarbures qui a été adoptée depuis novembre 2019, mais qui demeure encore inapplicable jusqu’à aujourd’hui encore. Avec les futurs nouveaux articles de cette nouvelle loi, les investissements pétroliers et gaziers seront relancés au grand bonheur des investisseurs étrangers, a affirmé Mohamed Arkab.

Toutefois, cet argument n’a pas convaincu, semble-t-il, énormément la délégation de BP qui a quitté jeudi passé le ministère de l’Energie avec des doutes persistants sur la fiabilité des engagements pris par le gouvernement algérien, ont confié de nombreuses sources bien informées à Algérie Part.

Le speech de Mohamed Arkab ne risque donc pas de faire changer d’avis à BP concernant son avenir immédiat en Algérie. Rappelons enfin que  BP (pour British Petroleum) est l’une des plus anciennes sociétés, son histoire remonte à plus d’1 siècle maintenant où elle extrayait alors du pétrole en Iran. Au fil du temps, la compagnie a fait beaucoup d’acquisitions dont un certain nombre aux Etats-Unis plus récemment. Celle-ci a néanmoins beaucoup souffert de l’accident de la plateforme Deepwater Horizon aux Etats-Unis en 2010 où elle a perdu beaucoup d’argent. BP produit environ 4.1 millions de barils par jour. Son chiffre d’affaires annuel dépasse les 220 milliards de dollars.

 

 

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7 تعليقات

  1. BP: « BP n’envisage pas son avenir en Algérie. Pis encore, les représentants du géant britannique ont fait savoir à Mohamed Arkab qu’ils rencontrent de nombreux obstacles exaspérants qui empêchent le développement de nouveaux projets ou l’exploration de nouvelles réserves gazières.  »

    Cette societe’ de Barbouzes comme toutes les societe’ de petrole Shell au Nigeria (polution du delta, des reserves d’eau douce et des terre agricole, coups d’etats, terrorisme, assassinats, corruption, Total (Elf) au Congo, Eni en Libye et Algerie, etc. sont la que pour etraire du petrole et gas et detruire tous a commencer par la souverainte’ des peuples.

    Donc, BP fout le camps car leurs souteneurs Toufiq a perdu les dents et ses remplacents ont d’autres societe’ qui payent mieux. La BP part pas parceque il n’y a pas de perspective d’avenir, mais parceque il ne peuvent plus faire ce qu’il faisait avec Dick Cheney le genocidaire et le Toufiq genocidaire stupide, imbecile idiot qui a dominer l’etats et le peuple Algerien plus de 30 ans. Il le payera ici et chez son createur, good bye BP, and it is a one way ticket!

  2. Chiffre d’affaires de BP : 220 milliards de dollars / PIB de l’Algérie 169 milliards de dollars.
    Avec une seule et unique entreprise les seuls managers de BP ont un chiffre d’affaires largement supérieur au PIB de l’Algérie. Ils le depassent de 51 milliards de dollars. Et encore hors le robinet du gaz, le Pib de l’Algérie est au raz des pâquerettes puisque 97% de ses recettes viennent du robinet du gaz et un peu de pétrole.
    Voila pour le nif et dans les dents du pouvoir algérien qui bloque l’intégration et le décollage économique du Maghreb et donc la prospérité et bien être du peuple algérien.
    Et vu l’hallucinante interview du bouffon Tebboune au magazine Le Point, l’economie de Algérie est plombée pour longtemps encore.

  3. @Axis7, esclaves consentant appartenant au Grand Homosexuel Maitre des esclaves du Maroc et leader du rite religieu des esclaves Marocains,

    Dit-nous esclaves combien est le PIB de ton maitre le Grand Homosexuel Maitre des esclaves du Maroc, et cela avec le bordel a ciel ouvert qui est le Grand Maroc, la pedophilie legal qui depasse les philipine et la Tailande, la production et distribution du Canabis a l’echelle mondiale, le hub mondiale de la cocaine de la colombie, mexique, panama, etc.

  4. je préfere un aguelide homosexuel à un ignare
    je n’arrive pas à comprendre pourquoi c’est toujours la même ritournelle ce n’est jamais dans le cadre du sujet.
    Il est question de BP qui ne veut plus subire la gestion de MERDE des Algériens de A à Z
    BP va vendre à ENI qui va avoir un monopole en Algérie !!!!! et avec la corruption elle fera sa loi

  5. L’objectif de certains cachiristes payés aux « rouleaux de cachir » est de faire obstruction à tout dialogue entre algériens libres et non soumis au régime en place. Ils veulent chasser tout le monde avec leur vulgarité pour régler son compte à SEMMAR. C’est leur unique mission, car le système auquel ils appartiennent ne tolère aucune contradiction.
    Mais les systèmes archaïques, généralement ne s’exportent pas ; ils implosent !

  6. Régler son compte à Semmar? mais que représente ce Zemmar? wallou, nada, rien, nothing
    Le responsable de Sonatrach a rencontré les responsables d’ENI, Total, BP,et les autres majors
    Il y’a un nouvel une nouvel Loi sur les hydrocarbures qui est entré en vigueur et surtout des vieux contentieux dus à l’ancien régime ( Lois rétroactives,
    Les majors sont obligés de revoir leurs stratégies d’investissement et s’orienter rapidement vers les énergies renouvelables et l’Algérie doit aussi à revoir son mix energétiques
    BP, Total, ENIE ou les autres majors ont subi de plein fouet la baisse vertigineuse de la demande mondiale, et des prix l’année dernière ,et pas que Sonatrach ( ou l’Algérie) comme le laisse penser ZEMMAR, la crise est mondiale, et même aux USA, des champs de schiste, devenus non rentables ont été fermé et des sociétés ont fait faillite