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vendredi, avril 26, 2024

Exclusif. Après avoir démissionné de son poste, « monsieur écoutes » du régime algérien voulait fuir en France en 2019

Pendant de nombreuses années, on l’appelait « monsieur écoutes » du régime algérien parce qu’il dirigeait le très sensible organe responsable du réseau des écoutes qui permet d’espionner ou de surveiller toutes les communications téléphoniques ainsi qu’électroniques sur tout le territoire algérien. Oui, « monsieur écoutes » est un personnage très mystérieux, méconnu du grand public et seuls les initiés bien introduits au sein du régime algérien connaissent son existence ou son identité. Or, ces initiés bien informés ne savent pas que « monsieur écoutes » avait tenté de fuir l’Algérie en novembre 2019 pour partir s’installer secrètement en France en se faisant passer pour un « étudiant » âgé de…67 ans ! Voici l’histoire de la « fuite avortée » de Boualem Boualem, le très ténébreux « monsieur écoutes » du régime algérien. 

Le 20 janvier 2020, la plupart des Algériens ont entendu parler pour la première fois de Boualem Boualem. Ce jour-là, il a été nommé au Palais Présidentiel d’El-Mouradia par décret présidentiel du 20 janvier 2020. Boualem Boualem a été nommé conseiller auprès du président de la République, chargé des affaires juridiques et judiciaires. Un poste qui lui permet de se réunir régulièrement avec Abdelmadjd Tebboune. Cette proximité se renforcera de jour en jour au point où Boualem Boualem est devenu le conseiller le plus proche d’Abdelmadjid Tebboune.

Et pour cause, ses rapports très détaillés, ses réflexions approfondies et sa connaissance de la machine judiciaire ont apporté un atout précieux à un Tebboune affaibli au début de l’année 2020 par la perte de son “parrain”, celui qui lui avait permis de devenir réellement Président de la République le 12 décembre 2019, à savoir le défunt Ahmed Gaid Salah, ex-puissant patron de l’institution militaire algérienne. Face à ses “adversaires” au sein du sérail et notamment des services de sécurité comme un certain Wassini Bouazza, l’ex-patron du renseignement intérieur, et d’autres généraux qui lui étaient entièrement hostiles pendant la campagne électorale des élections présidentielles, Tebboune va beaucoup s’appuyer sur un cercle fermé de conseillers. Un cercle très restreint composé essentiellement de l’ancien directeur de l’Académie militaire interarmes de Cherchell, Abdelaziz Medjahed, et de “notre ami” Boualem Boualem.

Avant son hospitalisation à l’étranger, en Allemagne plus exactement, à la suite de son infection COVID-19, Tebboune a fait de Boualem Boualem sa « boite noire ». Au sein du sérail algérien, on le surnomme depuis l’été dernier le « nouveau Said Bouteflika ». Losqu’il avait convaincu Tebboune d’écarter Abdelaziz Medjahed le 17 septembre dernier de son encourage immédiat, Boualem Boualem impose définitivement sa mainmise sur le Palais Présidentiel d’E-Mouradia. Il deviendra ainsi le véritable cardinal Richelieu du régime de la Nouvelle Algérie.

Grâce à sa ruse, sa longue expérience des intrigues, Boualem Boualem a évincé tous ses adversaires. Aucun service de sécurité militaire ou paramilitaire ne peut influencer Abdelmajdid Tebboune si Boualem Boualem ne lui souffle pas à l’oreille ses précieux conseils.

Pour en arriver jusqu’à ce niveau d’influence, Boualem Boualem a utilisé les secrets qu’il connait de tous les personnages les plus puissants du régime algérien. Il faut savoir que Boualem Boualem n’est  pas uniquement un ordinaire juriste qui était conseiller à la Cour suprême comme le croient de nombreux observateurs à Alger. Durant les années Bouteflika, Boualem Boualem avait dirigé secrètement le fameux organe national de prévention et de lutte contre les infractions liées aux technologies de l’information et de la communication (TIC) créé le 8 octobre 2015.

Boualem Boualem était le directeur général de cet organe stratégique et ô combien sensible depuis sa création. Cet organe est chargé de la surveillance préventive et de la veille électronique qui comprend un service de surveillance électronique ; un service de suivi, d’analyse et de coopération. Il dispose également d’un centre des opérations techniques et les antennes régionales sont rattachés à la direction. C’est l’organe qui surveille les télécommunications et le réseau internet. Cet organe est doté aussi d’un service de suivi, d’analyse et de coopération, comprend un bureau de collecte et de centralisation de l’exploitation des informations ; un bureau de prévention et de suivi ; un bureau de communication et de coopération.

Mais le plus important est… dans les écoutes téléphoniques ! En effet, cet organe national de prévention et de lutte contre les infractions liées aux technologies de l’information et de la communication (TIC) est doté d’un bureau des systèmes de surveillance téléphonique et un bureau des systèmes de géolocalisation et un autre bureau dédié à la surveillance des communications satellitaires. En clair, il est équipé d’un centre d’écoute hyper-moderne et dont les composantes ont été acquises par l’Algérie auprès de plusieurs puissances étrangères depuis 2014 jusqu’à 2016. Boualem Boualem était à la tête de cet organe très sensible lorsqu’il était placé sous l’égide du ministère de la Justice pendant les années Bouteflika. Ce poste confia à Boualem Boualem une énorme influence au sein du sérail.

Cependant, en 2019, un épisode jalousement gardé secret par Boualem Boualem s’est déroulé dans des conditions très troublantes. Algérie Part a confirmé au cours de ses investigations que Boualem Boualem a démissionné le 28 avril de la présidence de l’Organe national de prévention et de lutte contre les infractions liées aux technologies de l’information et de la communication (TIC). Nous avons obtenu sa lettre de démission que nous dévoilons à nos lectrices et lecteurs. Cette lettre de démission a été remise au ministère de la Justice dirigé à l’époque par un certain Slimane Brahmi, l’homme qui cédera sa place à Belkacem Zeghmati le 31 juillet 2019 après avoir été poussé à la porte de sortie du gouvernement.

Lorsque Boualem Boualem avait rédigé sa démission, il savait très bien que son ère était finie, révolue. Et pour cause, il était considéré par l’establishment militaire dirigé par le défunt Ahmed Gaid Salah qui a renversé les Bouteflika au début du mois d’avril 2019 comme un symbole fort du clan présidentiel déchu.

Il est vrai que Said Bouteflika contactait régulièrement Boualem Boualem pour lui demander de mettre sous écoute de nombreux hauts responsables du pays. Pis encore, Boualem Boualem se rendait régulièrement à El-Mouradia pour rencontrer Said Bouteflika et d’autres caciques du clan présidentiel pour leur présenter des comptes rendus sur des “missions de surveillance” menées dans le plus grands des secrets. Très proche du clan présidentiel des Bouteflika, Boualem Boualem, avait peur de ne pas survivre à la décapitation du régime Bouteflika par l’Etat-Major de l’ANP sous le règne d’Ahmed Gaid Salah.

Il a donc démissionné sans fracas pour quitter l’Organe. Et en parallèle, il entame secrètement des démarches auprès des services consulaires français afin d’obtenir un visa… d’étudiants ! Oui à 67 ans, ancien magistrat et ancien patron de l’Organe des écoutes du régime algérien, Boualem Boualem a demandé à la fin du mois d’août 2019, plus exactement le 27 novembre 2019, un visa long séjour pour études déposé
Boualem BOUALEM. Né le 16.10.1952 à Ain-Sefra (Algérie), la demande de visa de ce haut responsable algérien suscite un véritable malaise au sein du Consulat général de France où elle sa demande a été introduite.

Pourquoi un conseiller de la Cour Suprême, magistrat à la Cour de Cassation durant 23 ans, souhaite effectuer un master en droit privé à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Ecole de droit de la Sorbonne (EDS) comme il a été consigné noir sur blanc dans sa demande de visa d’études pour la France ? Les langues ont commencé à jaser et les spéculations les plus folles ont circulé sur les intentions réelles de Boualem Boualem.

Clairement, « monsieur écoutes » voulait quitter définitivement l’Algérie et émigrer en France où il sera à l’abri des tentacules du régime algérien. Selon nos investigations, Boualem Boualem  bénéficiait d’un visa de circulation 5 ans délivré en 2014 par les services du consulat général d’Alger.

A sa demande de visa long séjour pour des études en France, « monsieur écoutes » du régime algérien a pris le soin d’expliquer qu’il était le premier responsable de l’Organe Nationale de Prévention et de Lutte contre les Infractions liées aux Technologies et de la Communication. Boualem Boualem a même intégré à son dossier de demande de visa long séjour sa demande de mise en retraite « pour des raisons personnelles de santé » afin de rassurer les services consulaires français sur la régularité de sa situation. La réponse à sa demande de visa de long séjour pour études en France devait intervenir à la fin du mois de novembre au consulat général de France à Oran. Boualem Boualem a déposé sa requête un mois avant les élections présidentielles du 12 décembre 2019.  Cette démarche était donc clairement une « fuite déguisée » en France de l’homme qui était responsable de l’Organe dédié aux services des écoutes du régime algérien. Le 5 décembre 2019, Boualem Boualem récupère officiellement son visa long séjour pour des études en France. A 67 ans, il est devenu certainement l’un des étudiants algériens les plus âgés au monde !

Selon nos investigations, Boualem Boualem avait peur que les élections présidentielles du 12 décembre 2019 aboutissent à la victoire d’Azzedine Mihoubi, le candidat parrainé par le général Wassini Bouazza, l’ex-patron de la DGSI, principale branche des services secrets algériens, et l’un des piliers du clan Ahmed Gaid Salah. Cette victoire aurait signifié un long séjour en prison pour un Boualem Boualem que Wassini Bouazza et ses collaborateurs voulaient à tout prix le faire disparaître parce qu’il détient trop de « secrets » gênants sur toutes les personnalités du nouveau régime algérien en gestation. Le destin en a décidé autrement et finalement, Ahmed Gaid Salah sabote le projet diabolique de Wassini Bouazza et intronise Abdelmadjid Tebboune comme Président de la République le soir du 12 décembre 2019.

Boualem Boualem souffle. Sa tête est sauvée et c’est son ami Abdelmadjid Tebboune, tous les deux sont originaires de la wilaya de Naâma, qui devient le  Chef de l’Etat ! « Monsieur écoutes » renonce ainsi à sa fuite en France et son projet de nouvelles études universitaires. Il va accompagner Tebboune dans la lutte contre le clan Wassini Bouazza et il fera une solide alliance avec lui pour instaurer un nouveau régime politique dans cette Algérie bouleversée par de nombreuses turbulences. Les secrets de Boualem Boualem finiront par rester en Algérie.  Du moins jusqu’à aujourd’hui encore.

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30 تعليقات

  1. Ont est rester sur notre faim! Est-ce que les services de madames Fafa a donner une reponse a son dossier de demande de visa? donc, cet Boualem Boualem c’etait Lachkham civil. Resumons, Mademoiselle Feraoun qui fera tomber Lachkhem des ecoutes militaires et aussi Said Bouteflika n’avait rien a avoir avec les equipements de Boualem Boualem (c’est etrange ces gens qui ont un mon au carre’ comme Benali Benali le general le plus grade’ et le plus ages au monde avec un certificats d’etudes primaire!)

  2. Benali Benali est âgé de 79 ans. Faites une enquête sur lui. C‘est le seul officier qui ne fait pas de politique et il n’est pas corrompu. Arrêtez de diffamer les gens sans preuve. Cela dit il mériterait bien et rapidement une retraite tranquille. Place aux jeunes. Et que le Systeme dégage.

  3. Un proche du général major intouchable Albdelhamid Bendaoud dit Ali la boite noire ex attaché à l’ambassade d’Algérie en France les années 2000 ex boy des Bouteflika en Suisse où il était poste en Suisse.
    Il fallait voir comment il courrait a l’hôtel de Bouteflika avec un paquet de journaux.

  4. monsieur écoutes” avait tenté de fuir l’Algérie en novembre 2019 pour partir s’installer secrètement en France en se faisant passer pour un “étudiant” âgé de…67 ans ! est ce que il a fait un lifting ouais

    Bravo messieurs les journalistes, je ris je lis et relis votre commentaire rien a dire pour cette information

  5. Comment des documents sensés être dans les dossiers de demandeurs de visas frappés par le sceau de confidentialité se trouvent entre vos mains??.
    Comment (comme par hasard) tes derniers enquêtes, articles, scoops trouvent leurs sources à l’ambassade de France à Alger??
    Vous pouvez nous expliquez cette
    proximité ??
    Comment un conseiller aussi « troublant » deviens la boite noire du président sans l’aval des services secrets ??
    Pour vous le monde qui a servi l’Algerie avant le 22 février 2019, il est soit un traître, un voleur ou agent d’étranger (surtout Emarati mais pas Français).
    A vous lire la présidence est une mahchacha et l’Algerie dar ammi mouh.
    Mais vous pouvez m’expliquer avec tes révélations nihilistes comment l’Algerie est toujours debout??
    Pour une simple raison l’Algerie c’est d’abord un peuple qui malgré le terrorisme, les divers dictatures, les vols et surtout les harkis est toujours vivace, vos erreurs c’est que vous ne connaissez pas notre histoire et surtout celle de la revolution.
    L’Histoire pour connaître le passé, comprendre le présent et bâtir l’avenir.

  6. Attention, la langue officielle de l’Algérie est bel est bien l’arabe, sa majesté. Aucune langue au monde ne peut égaler cette dernière. C’est les ennemies « intelligents » de l’arabe qui le disent, je ne parle pas des abrutis qui critiquent l’arabe juste par mauvaise foi. Avoir une langue officiel n’empêche pas de s’ouvrir sur le monde et apprendre d’autres cultures mais, de grâce, arrêtez avec vos conneries d’un pays avec plusieurs langues et épargnez-nous les comparatifs stériles.
    Un pays, c’est une langue officielle et pas dix.

  7. Pour le moment la mauvaise foi est du côté des responsables qui comme vous sont toujours prompts à « défendre » la langue arabe mais utilisent de préférence le français et voient la France comme leur ultime refuge en cas de problème. Et vous en réagissant au quart de tour à la moindre critique, vous leur servez d’idiot utile comme disait Lenine

  8. Avant que l’Algérie puisse renouer avec le progrès et le développement, elle doit trancher sur un certains nombre de points cruciaux, et notamment la question linguistique.
    Il y a une frange de la société, animé par une haine viscérale de la langue arabe avec des visées séparatistes. Elle constitue un facteur de blocage dans le traitement de la question identitaire.
    250 millions de locuteurs natifs parlent arabe (beaucoup plus si on comptabilise les pays musulmans) la propulsant au 5ème rang mondial des langues les plus parlées, on ne va pas la substituer par un dialecte dont on ignore les règles et les pratiques, différent d’une région à une autre et très pauvre en vocabulaire. Ca serai un suicide identitaire.
    Je ne vois vraiment pas comment l’on peut parler d’un pays uni si chaque région réclame que l’on officialise son dialecte en langue nationale ! C’est ahurissant d’entendre des individus aux objectifs douteux, faire autant de bruit pour rien.
    Je les invite à reconnaitre la réalité et ne pas s’entêter dans leurs bêtises à vouloir imposer au peuple Algérien un retour vers l’âge des pierres.
    Comment voulez-vous reconnaitre une langue qui traduit l’expression « abolition des armes de destruction massive » par l’expression arabe « سلاح نقوعرن ». Il faut arrêter de jouer avec notre cerveau.

  9. …Ya Chaw…depuis l’emprise mortelle de l’ idéologie arabo-islamique » comme vous le dites , les kabyles se sont métamorphosés » et ont changé terriblement de statut. d’analphabètes, vivant dans des chaumières qu’ils partageaient avec leurs chèvres et ânes, vivant déguenillés parfois demis-nu et disputant aux singes le peu de glands ils sont devenus comme toi, des gens qui savent lire et écrire et user d’une langue qui n’est pas la leur!… les arabo-islamique ont transformé la kabylie d’un territoire sauvage et hostile même pour ses propres habitants en une région la plus développée du pays . de miséreux et misérables ses habitants son devenus les plus riches du pays ! de  » jouhal  » et analphabètes ils ont pu acquérir le savoir grâce à ces arabo-islamiques! mais tout cela n’a fait que des ingrats dont l’élite malhonnête continue de tirer sur la corde qui nous uni et lorsqu’elle se rompra , les kabyles seront les seuls a le regretter et n’auront que leurs yeux pour pleurer. car la france comme à ses habitudes laissera les kabyles sans secours au milieu du gué.

  10. @PATRIOTE, vous vous dites patriotes mais vous êtes les premiers destructeurs et facteur de régression de ce territoire millénaire.
    Qu’attendre de gens comme ça, aveugles sourds et aliénés, et dont la seul langue en vérité est la violence (a tous les niveau).
    Le réveil si un jour il y a sera dur, mais a ce moment là on sais quel sera votre réflexe, à l’instar de ce boualem , la fuite vers cette Europe honnie et probablement la France.

  11. @dz man
    Ça se voit que la connaissance des langues est un domaine exceptionnellement relevé chez vous pour affirmer une telle ineptie qu’un pays ne puisse avoir qu’une langue officielle. Alors que faites-vous de pays autrement plus avancés que le nôtre ayant plus d’une langue officielle : le Canada, la Belgique, la Suisse, l’Inde, l’Afrique du Sud, la Nouvelle Zélande, le Luxembourg etc. ?
    Alors Docteur dz man, avez-vous une réponse ? J’oserais même penser que vous allez nous dire : hélas … ces pauvres pays n’ont pas eu de veine, vu qu’ils n’ont pas vécu la chance d’avoir accès à la langue arabe parfumée de bédouinisme envoûtant, certes… Et je vous l’accorde !
    Leur destin aurait eu un autre bonheur à coup sûr ! On ne peut que déplorer ce ratage historique.

    Dites-nous, êtes-vous allé à la même école idéologique que ce héros révolutionnaire controuvé, élevé au rang de Fakhamatouhoum 1er, berzidane de l’esbroufe, puis relégué à un cadre en fétiche de processions qui, un jour, avait débité la même affabulation mystificatrice à l’effet qu’il n’y avait aucun pays au monde ayant deux langues officielles ? Dire que ce bougre a régné près d’une décennie et demie comme ministre des affaires étranges et voyageait partout aux frais des zawaliya.
    Ou bien alors vous n’êtes qu’un rejeton de l’école sinistrée, la bien nommée “Fawdhamentale” pour régurgiter une telle énormité voulant qu’aucune langue au monde ne peut égaler l’arabe … fiioooouuu !!!
    Ne savez-vous pas que l’arabe fruste des bédouins a phagocyté plusieurs langues dont il s’est accaparé le vocabulaire tel l’araméen, l’hébreu, le phénicien, l’Egyptien et par ricochet le Tamazight, l’akkadien etc.

    Et pourquoi voudriez-vous qu’on ait une détermination en tamazight pour armes de destructions massives, choses que nous ne pratiquons pas et qu’on laisse volontiers aux bédouins arabiques qui excellent dans la destruction massive : Irak, Syrie, Liban, Yémen, Palestine, Libye, Sahara Occidental ila akhirihi… C’est-y pas beau ça y’a douctour ?

  12. @u faux Patriote,
    J’ai déjà dézingué tes élucubrations malfaisantes. Les contributeurs de ce forum sont témoins de tes âneries ressassées ad libitum. La Kabylie a sauvé tes fesses du colonialisme français et n’en a rien à foutre d’un autre colonialisme idéologique arabo-islamique obscurantiste.
    N’invoque pas la France, le pays colonialiste qui a détruit notre structure sociale, notre culture, notre identité, qui a voulu nous transformer d’abord en mutants gaulois et tenté de nous fourvoyer, comme un vulgaire bois à dégauchir, ensuite dans un moule arabobard.
    N’est-elle pas la génitrice du khorti de royaume arabe avec Napoléon III ?
    Y a t-il un pays, un écrit qui définissait l’Algérie comme pays arabe avant l’arrivée des français ? Aucun, nada, nothing, oulach, walou !
    Personnellement, j’ai une reproduction d’une carte géographique datant de 1492 et notre pays n’était pas inscrit “émirat arabe ou royaume ou khorti arabe”.

    Les vrais arabes, les bédouins pingouins de la péninsule de 50 degrés C à l’ombre, vous rejettent comme des serviettes usées, et ces supposés vos frères arabes qui, auparavant déjà vous exigeaient des visas (un frère qui exige à son frère un visa, ça n’existe que chez les zarabes) maintenant ils vous les interdisent, rien, walou, nada, nothing, oulach, walou… Va maintenant pleurer ta Nation Arabe grandissime pro sioniste et foncièrement anti “mosta3rab” comme toi. Va pleurnicher auprès d’eux, en disant que vous avez contribué à civiliser les Kabyles qui vous font un bras d’honneur aujourd’hui.

  13. Longtemps, une minorité à imposée ses choix à la majorité des Algériens. Cette mafia incarnée par des prédateurs au service d’une cause malsaine, Rebrab, Ouyahia, Haddad, Sidi Saïd et tous les goumiers, ont dirigé l’Algérie d’une main de fer, une gestion catastrophique des richesses et une distribution inéquitable de cette dernière. Cette Issaba, dont les membres parlent le Français coupé à la hache, avec un accent à coucher dehors, prétend être d’une ouverture d’esprit sans commune mesure mais, dès qu’il s’agit de la langue et de la culture arabe, elle se referme telle une huitre des eaux usées.
    La langue arabe n’a besoin de personne pour briller et surtout pas de ceux qui s’efforcent à créer une langue de toute pièce. L’histoire a prouvé que la langue arabe est une langue des lumières et des sciences, et la civilisation arabo-musulmane en Andalousie est en la preuve flagrante. Les savants arabes ont laissés des manuscrits traitant de tous les domaines : mathématiques, médecine, philosophie, physique pour ne citer que ça. Qu’ont-ils laissés les détracteurs de la langue arabe chez elle ? Walou, rien, nada, niet.
    Les Pharaons en Egypte avec leur civilisation millénaire, la Mésopotamie (actuel Irak) berceau de grandes civilisations parmi les plus anciennes, la Syrie avec ses civilisations, tous ont choisit la langue arabe et nous en Algérie, une poignée de détraqués en mal de sensations, révolutionnaires de la 25ème heures, nous prennent la tête et font du bruit qui nous empêche de vivre sereinement. Ces mercenaires, fidèles à leurs traditions de collaboration, osent s’attaquer à la langue arabe qui les méprisent du haut de sa beauté, eux qui ne savent même pas comment écrire leur charabia tantôt en caractère latin, tantôt avec des symboles mathématiques et tantôt avec le langage des signes.
    A tous ces moins que rien linguistiquement et culturellement, je leur dit : restez dans votre coin et ne vous mesurez pas à la langue arabe, elle est de loin au dessus de toutes vos gesticulations infantiles.

  14. @ dz man, je te conseille la lecture du tome 3 des mémoires de Ahmed Taleb Ibrahimi, « le père » de l’arabisation du système scolaire. Dans ce tome il y a un fac similé d’un courrier échangé avec Mohamed Bedjaoui à propos d’une réunion sur le Sahara occidental. Et ce courrier est rédigé en ……………….français!!! Tu vois quand les responsables de ce pays veulent se comprendre entre eux (comme ce sous fifre qui démissionne) ils n’utilisent jamais la Majesté des langues comme tu dis! Pas trop déçu???? Je te conseille d’aller visiter les émirats qui accueillent les israëliens sans visa mais qui en exigent un pour les algériens, tu pourras constater de toi s’ils te considèrent comme leur frère……………..
    Aux dernières nouvelles ils ont même suspendu la délivrance de visas pour les algériens!!! Sacrée reconnaissance pour les gens comme toi qui s’ingénient à parler l’arabe de chameaux!!!!!

  15. Encore une fois, notre arabité n’a pas d’allégeance à quiconque, elle n’est dirigée contre aucune communauté, c’est le fruit de toutes les civilisations qu’à connu notre chère patrie. L’Algérie a prouvée mainte et mainte fois qu’elle est indépendante dans ses choix. Nous n’avons pas peur de nous mesurer à des superpuissances comme les USA, en refusant de leur accorder l’autorisation de nos bases aériennes dans le sud. Non pas que nous sommes une puissance mondiale mais, parce que nous avons nos principes, nonobstant nos défauts qui sont nombreux. Encore moins, quand il s’agit de petit état du golf avec qui nous partageons la langue arabe et uniquement la langue.
    Ce n’est moi qui a promis à Israël d’ouvrir une ambassade à Tizi-Ouzou, c’est les détracteurs de la langue arabe et à leur tête le clown Ferhat Mheni et tous ces sbires qui ne ratent aucune occasion de poignarder nos pays dans le dos.
    Vous mélangez tout dans votre petite tête. Avoir une langue officielle n’empêche pas d’en utiliser d’autres. Le problème est de votre côté car quand l’Algérie veut utiliser l’arabe vous criez tous au complot et quand il utilise le français, ça n’a pas l’air de vous déplaire en tous cas. C’est là le hic.
    Le zinzin qui a pris pour exemple la Belgique, le Canada et l’Afrique du sud, cela montre bien qu’il n’y connait rien à la question. En Belgique le problème fait rage en Wallons et Flamants au point que le pays reste sans gouvernement pendant des années. La guerre est déclarée entre les deux communautés. Le Canada est anglophone et le français n’est utilisé que par une infime partie de la population. La langue officiel en Afrique du sud est l’anglais. Des dialectes sont tolérés ici et là.
    Voyez-vous, le malheur de l’Algérie vient d’un certain nombre de personnes qui croient vraiment qu’ils appartiennent à la race supérieur (c’est l’occupant qui leur a inculqué cet idée) et que tout leur ai dû. Or la majorité du peuple Algérien ne partagent pas leurs déviations et leurs perversités.
    C’est dommage de devoir encore le rappeler en 2020 mais, l’Algérie est un pays arabe et l’arabe est sa langue officielle, sa religion est l’islam sunnite et son emblème et le drapeau national. Tout le reste n’est que folklore pour amuser la galerie. Ceux qui doute, n’ont qu’à immigrer chez leur maman fafa ou en Israël pour retrouver leurs frères.

  16. @dz man « C’est dommage de devoir encore le rappeler en 2020 mais, l’Algérie est un pays arabe  » pas arabe mais ARABOPHONE, c’est le genre de nuances qui t’échappe. En fin de compte tu ressembles beaucoup plus à Ferhat Meheni que tu le crois!
    « Nous n’avons pas peur de nous mesurer à des superpuissances comme les USA, en refusant de leur accorder l’autorisation de nos bases aériennes dans le sud ». Tu dois être le dernier à l’ignorer mais jusqu’en 1978 Boumediene avait accordé à l’armée française une base B2 Namous dans la région de Béchar pour ses recherches sur les armes chimiques et bactériologiques. Et oui les mythes ont la vie dure! Et tu crois encore au père Noël aussi???
     » l’Algérie veut utiliser l’arabe vous criez tous au complot et quand il utilise le français, ça n’a pas l’air de vous déplaire en tous cas. C’est là le hic. » Je te faisais juste remarquer que les responsables qui en public défendent l’usage exclusif de l’arabe, en privé………….communiquent entre eux en français. C’est là le hic-pour parler comme toi- mais ça n’a pas l’air de te déranger.
     » Ceux qui doute, n’ont qu’à immigrer chez leur maman fafa ou en Israël pour retrouver leurs frères. » Nous n’avons envie d’émigrer nul part, mais par contre toi je ne comprends ce qui te retient d’aller vivre à Ryadh ou Doha: ils parlent arabe, sont musulmans comme toi etc…. Pourquoi te torturer à cotoyer chaque jour des algériens qui ne sont pas comme toi. Tu n’es pas très logique……..

  17. @ Malik
    Je parle de l’Algérie de 2020 et non pas de celle de 1978, soit 16 ans après l’indépendance, autant dire le lendemain. La base B2 Namous faisait l’objet de traitement annexe de l’accord d’Evian ayant conduit à l’indépendance.
    Quand on vous affiche les arguments et la réalité de notre pays qui doit trancher sur un certains nombre de points cruciaux pour son avenir, notamment la question identitaire, vous nous sortez des arguments de bistrot : un tel parle en Français mais milite pour la langue arabe !!! Il est ou le mal à ça. Mon père ne savait pas parlé arabe car il a vécu l’époque coloniale avec ses affres mais, ça ne l’a pas empêché d’aimer la langue arabe et de souhaité sa généralisation.
    On a l’impression que le statuquo vous arrange. Tant que la langue arabe n’est pas généralisée, le français continue à dominer. A l’université, j’avais une prof de chimie Irakienne, et les étudiants se plaignaient de sa manière d’expliquer car elle avait des lacunes en français. Un jour ils l’on gonflé, elle a répondue : un âne, c’est un âne en français, en arabe ou dans n’importe quelle langue. Elle leur a cloué le bec, ces loosers de communistes qui n’était à la fac que pour parasiter, demander de perdurer le français, les soirées alcoolisées et la débauche.
    Alors l’argument à la Zemour, qu’on nous sort dès qu’on parle de donner un sens à notre identité et trancher sur nos fondamentaux (langue, religion et emblème), on nous renvoi vers l’Arabie saoudite et au émirats, j’ai envie de dire que c’est un argument lâches et de lâches qui entravent le parachèvement de notre indépendance.
    En Algérie je suis chez moi, et la majorité des Algériens sont comme moi, ont compris que le pays était sous la coupe d’une mafia identitaire et économiques dont le but était de maintenir le pays sous domination culturelle, et ils sont la majorité écrasante du peuple. Si quelqu’un doit quitter, c’est la minorité et non la majorité.