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vendredi, avril 26, 2024

Encore un mort à Blida et de nouveaux cas contaminés dans la même région : pourquoi ne pas mettre à l’isolement ce premier foyer du coronavirus en Algérie ?

L’incompréhension est totale. En 24 heures, un nouveau décès a été déploré et de nouveaux cas contaminés par le coronavirus ont été enregistrés. Et ces cas sont toujours recensés dans la région de Blida. Pour le nouveau cas de décès, il s’agit d’une une femme âgée de 84 ans dans la wilaya de Blida, précise ce dimanche le ministère de la Santé, ajoutant que neuf (09) cas contacts ont été enregistrés également à Blida qui étaient en contact avec les premiers cas, ainsi que deux (02) autres nouveaux cas dans la wilaya de Guelma.

Le bilan officiel est d’actuellement d’onze nouveaux cas du coronavirus (covid-19) qui ont été confirmés en Algérie, dont un décès, portant au total 48 cas confirmés avec quatre décès. Blida confirme une nouvelle son statut de foyer principal de coronavirus en Algérie. Et en dépit de tous les dangers et de la rapide propagation du coronavirus dans cette région névralgique du centre du pays, les autorités algériennes font preuve d’une négligence gravissime et tardent à mettre à l’isolement cette région pour protéger les autres régions du territoire national. Une erreur fatale que l’Algérie risque de payer cher au regard des déficiences de son système de santé incapable de prendre en charge les contaminations massives au coronavirus.

La mise en quarantaine du foyer principal du coronavirus qui est la région Blida permettra de juguler cette propagation. Des dispositifs légaux permettent à l’Etat algérien d’instaurer cette mise sous quarantaine. Il suffit d’adopter un décret présidentiel pour affirmer que « ni l’entrée ni la sortie d’un périmètre très précis englobant la région de Blida et ses alentours ne sera autorisée sauf dérogation particulière ».

Le même décret présidentiel devra appeler les habitants de la région de Blida à observer une sorte d’auto-quarantaine » en leur imposant des consignes sanitaires strictes. Dans une deuxième étape, il faut mobiliser les forces l’armée et les forces de l’ordre pour faire respecter la consigne de ne pas sortir ni entrer dans les deux zones identifiées comme à risque. En revanche, les populations concernées peuvent se déplacer à l’intérieur de leurs villes où les pharmacies recevront pour consignes de rester ouvertes.

Ce dispositif sauvera l’Algérie d’une véritable catastrophe majeure car, en raison de son système de santé archaïque, elle ne saura jamais affronter cette épidémie si, par malheur, elle s’implante officiellement et définitivement sur l’ensemble du territoire national.

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