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vendredi, avril 26, 2024

Depuis septembre 2019, l’Algérie exporte à peine 506 mille barils de pétrole par jour

Les exportations algériennes en pétrole n’ont pas cessé de chuter drastiquement durant ces 4 dernières années. La baisse intense et accélérée de la production pétrolière algérienne a impacté très négativement les les exportations pétrolières qui permettent à l’Algérie de gagner de précieuses devises pour les financements divers besoins du pays. Cette chute des exportations a pris une dimension dramatique bien avant le début de la pandémie de la COVID-19. Preuve en est, depuis le mois de septembre 2019, l’Algérie exporte à peine 506 mille barils de pétrole par jour ! 

Un chiffre bas qui lui a permis de gagner à peine 950 millions de dollars de recettes. Des gains très faibles par rapport aux immenses besoins budgétaires de l’Etat algérien qui doit veiller sur la sécurité et santé d’une population approchant les 45 millions d’habitants.

Cette chute des exportations pétrolières algériennes en termes de volume et de recettes en devises est un signal d’alerte qui a été déclenché depuis 2016. Pendant toute l’année 2016, l’Algérie exportait en moyenne 542 mille barils de pétrole par jour, a constaté Algérie Part en accédant à des documents confidentiels de Sonatrach dont les chiffres ont été confirmés et vérifiés par les contrôleurs et inspecteurs de la Banque d’Algérie.

Et en 2017, les exportations pétrolières algériennes tournaient autour d’une moyenne de 529 mille barils par jour. Et en 2018, les exportations pétrolières ont baissé jusqu’à une moyenne de 466 mille barils par jour. A partir de 2019, cette baisse des exportations du pétrole brut a commencé à prendre une dimension totalement négative. Au mois de juillet 2019, les exportations algériennes de pétrole sont tombées jusqu’à une moyenne de 343 mille barils par jour.  Et si durant le deuxième trimestre de l’année 2019, l’Algérie exportait en moyenne 689 mille barils de pétrole par jour, lors du troisième trimestre de la même année, les exportations pétrolières algériennes sont retombées à 615 mille barils par jour.

Ces baisses sensibles des exportations pétrolières ont provoqué des conséquences financières désastreuses pour l’économie algérienne car moins de barils exportés signifient moins de dollars dans les caisses de Sonatrach, et par ricochet, de l’Etat algérien.

Pendant le deuxième trimestre de 2019, les revenus pétroliers algériens n’ont pas dépassé les 2,5 milliards de dollars alors que durant la même période de l’année 2018, ces revenus étaient de 3,1 milliards de  dollars. Lors du troisième trimestre de l’année 2019, les revenus des exportations pétrolières algériennes ont atteint 2,6 milliards de dollars. Pendant la même période de l’année 2018, ces revenus étaient de 3,5 milliards de dollars.

A ce rythme, les revenus pétroliers de l’Algérie ne vont même pas suffire pour financer le fonctionnement du ministère de l’Intérieur ou celui de la Santé ! Et cette chute des revenus démontre que la production pétrolière nationale est en crise et en baisse continue alors que la demande nationale ne cesse d’augmenter au rythme de 7 à 10 % par an. D’ici 2030, l’Algérie ne sera plus en capacité d’exporter des barils de pétrole car sa production deviendra de plus en plus insignifiante.

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1 تعليق

  1. La faiblesse des revenus du Gaz et du Pétrole algérien devraient être mis devant les yeux de Chengriha qui pense avoir la meilleure armée du Monde. Un Etat mal organisé et economiquement faible ne peut avoir une armée puissante. A fortiori quand ses drones chinois crashent comme l’a revele Algérie Part.
    Le PIB de l’Algérie est inferieur au chiffre d’afaires annuel de…Volkswagen.