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vendredi, avril 26, 2024

Crise financière et cherté de la vie : seulement 23 % des Algériens restent optimistes pour les deux ou trois prochaines années

Les Algériens sont majoritairement pessimistes pour l’avenir de leur pays face aux conséquences de la crise financière et économique. Ils sont effectivement à peine 23 % à penser que leurs conditions de vie vont s’améliorer dans les deux ou trois prochaines années, nous apprend ainsi une étude qui a été réalisée par l’Arab Barometer et dont les résultats viennent d’être cités dans une longue analyse consacrée à l’Algérie et publiée le 30 septembre dernier par Riccardo Fabiani, le directeur de projet pour l’Afrique du Nord à l’International Crisis Group, une prestigieuse ONG internationale à but non lucratif créée en 1995, dont la mission est de prévenir et d’aider à résoudre les conflits meurtriers grâce à un travail de recherche sur le terrain, des analyses et des recommandations indépendantes. 

D’après cette étude, les algériens abordent l’avenir socio-économique de leur pays avec beaucoup d’inquiétudes et d’angoisses parce qu’ils craignent énormément l’impact préjudiciable de la crise financière paralysant leur pays sur leur quotidien. Une crise que les autorités algériennes peinent à juguler faute d’un plan de relance économique rigoureux ou sérieux.

D’ailleurs, Riccardo Fabiani a fait savoir à ce propos que seulement 23 % des Algériennes et Algériens s’attendent à une certaine amélioration de l’économie de leur pays dans un avenir proche alors qu’au moins 19 % d’entre-eux pensent qu’elle va énormément empirer à cause d’une aggravation de la crise financière et ses conséquences fâcheuses.

D’autre part, la même source nous apprend que 34% des Algériens interrogés par les experts de l’Arab Barometer ont indiqué que le gouvernement devrait donner la priorité à la création de plus d’opportunités d’emploi et 21% sont inquiets par les problèmes qui touchent le secteur de l’Education nationale en considérant que la réforme de ce secteur demeure leur première préoccupation.

Cette analyse confirme un sentiment général en Algérie autour de la forte détérioration des conditions de vie d’une population en proie à un appauvrissement progressif après avoir savouré les bienfaits de la paix sociale lors des années fastes où le pays disposait vers 2011-2012 jusqu’à près de 200 milliards de dollars de réserves de change.

Malheureusement, force est de constater que cette Algérie prospère a disparu pour céder sa place à une autre Algérie ébranlée de toutes parts par les difficultés financières et économiques. Ce qui explique largement l’actuel pessimisme ou l’angoisse collective ayant pu s’emparer de pans entiers de la population algérienne.

Soulignons enfin que pour les besoins de son analyse Riccardo Fiabiani s’est appuyé sur les résultats des enquêtes d’opinion menées par l’Arab Borometer. Il s’agit d’un organisme indépendant partenaire de l’Université de Princeton aux États-Unis qui interroge régulièrement plus de 25 000 habitants dans 7 pays – le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Libye, le Liban, la Jordanie et l’Irak, à propos de plusieurs thématiques politiques, économiques ou sociales alimentant fortement l’actualité régionale.

Cet organisme mène des enquêtes d’opinion publique au Moyen-Orient et en Afrique du Nord depuis 2006. Il est réputé pour être un réseau de recherche non partisan qui donne un aperçu des attitudes et des valeurs sociales, politiques et économiques des citoyens ordinaires à travers le monde arabe.

Arab Barometer est piloté essentiellement par des chercheurs affiliés au Centre d’études stratégiques de l’Université de Jordanie à Amman, le Centre palestinien de recherche sur les politiques et les enquêtes à Ramallah, le Social and Economic Survey Research Institute de l’Université du Qatar à Doha et One to One for Research and Polling à Tunis. De plus, deux des chercheurs principaux du projet, Amaney Jamal de l’Université de Princeton et Mark Tessler de l’Université du Michigan, sont membres du comité directeur. Les opérations quotidiennes sont gérées par le directeur de projet Michael Robbins et une équipe de spécialistes basée aux États-Unis.

 

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3 تعليقات

  1. 23% c’est beaucoup si la junte reste au pouvoir mais si ce régime inculte bestial tombe alors l’Algérie pourra repartir comme une flèche et jouer les premiers rôles en Afrique et en méditerranée.
    Donc le peuple algérien entre le suicide en étant dans les mains de la junte ou prendre son indépendance pour espérer un redémarrage du pays!

  2. Un aperçu de L’anjiri nouvil !!!!!
    Tout ça pour ça !!!!

    En Algérie, le directeur d’une radio limogé pour une chanson « glorifiant » le christianisme
    Aylan Afir 13 Octobre 2021
    Le directeur de la radio locale Cirta de Constantine, Mourad Boukerzaza, a été limogé, mardi 12 octobre, par le Directeur général de la Radio nationale, pour une chanson. Cette mesure a également touché la présentatrice du programme « Chansons de la belle époque ».

    En effet, le désormais ex-patron de radio Cirta paie pour une chanson de l’artiste libanaise Fairuz « glorifiant » la religion chrétienne. Cette chanson a, semble-t-il, été diffusée samedi dernier, ce qui a aussitôt déclenché une enquête qui a abouti au limogeage du directeur et de la présentatrice.

    En fait, les deux journalistes ne sont pas seuls à être sanctionnés par la Direction générale de la Radio nationale. La main lourde de Mohamed Baghali, le grand patron de la radio, est également tombé sur le réalisateur et le technicien de l’émission. Ces derniers devraient être traduits devant le Conseil de discipline.

    Aussi, il importe de relever que l’enquête est toujours en cours pour mettre en lumière les tenants et les aboutissants de cette affaire. Pour la Direction générale de la Radio nationale, il s’agit de savoir si la diffusion de cette chanson de l’immense artiste libanaise était une « faute professionnelle ou plus que cela ». Histoire de savoir si c’est fait intentionnellement ou non et, dans le cas échéant, pour quel objectif.

    Il est à noter que Mourad Boukerzaza est un journaliste de la radio de Constantine depuis environ 30 ans. Il a été nommé directeur de Cirta en avril 2020, avant qu’il ne soit limogé ce mois d’octobre pour la diffusion d’une chanson. Pour ce qui est de la présentatrice, elle est une retraitée de la même radio, réadmise pour une collaboration.

  3. @Loco
    L’Aguejdour de l’Anjiri Nouvile est exponentiellement consubstantiel à l’impéritie proverbiale de ce pouvoir mafieux qui creuse la fosse de sa fin de vielle charogne puante. C’est son incapacité avérée qui va l’achever, la preuve étant sa panique actuelle qui est très perceptible en suivant sa campagne de répression contre la population, car il n’a aucune solution en ressource de dernier recours. Il lui reste alors pour survivre la répression, les dérives judiciaires, l’arbitraire ou volonté de puissance de gros prédateurs nuisibles, couplés aux bla bla sans consistance du barzidane 4% inflation incluse, pendant que le cercle du praesidium suprême et du bureau politique mafieux essaie de trouver un autre lièvre à exposer du genre Abou Dahdouh l’arabophone et son clone Abou Dahdouh El Qabaili qui, à propos, a disparu de la carte. Il doit reposer six pieds sous terre, sans doute, du moment que son rôle fut tourné en vaudeville, suite à cette mise en scène burlesque des scénaristes amateurs et ploucs à la fois.
    Sa carte a été brûlée avec les incendies qu’ils ont déclenché en Kabylie.
    Tanemit-ik !