9.9 C
Alger
vendredi, avril 26, 2024

COVID-19. Inquiétante et vertigineuse augmentation des hospitalisations dans les wilayas du sud Algérien depuis le 20 octobre

Les wilayas du sud de l’Algérie subissent une inquiétante augmentation des hospitalisations depuis le  20 octobre dernier, observe le dernier bulletin épidémiologique de l’Institut National de la Santé Publique (INSP), un organisme officiel relevant du ministère algérien de la Santé. 

D’après les données de l’INSP, le nombre quotidien moyen de patients dans les hôpitaux publics a augmenté à 164,7 et l’augmentation entre octobre et novembre est de 88,7 %. Le nombre maximal de cas est notifié le 28 novembre dernier avec 250 patients hospitalisés. Au cours des deux dernières semaines du mois de novembre, la moyenne quotidienne a été de 178,4 et de 238,9 patients en structure de santé avec une hausse de 33,9 %.

Certaines wilayas sont beaucoup plus touchées par ces augmentations des cas hospitalisés que d’autres. ainsi, les wilayas de Laghouat, Biskra, Tamanrasset, Ouargla, Illizi, El Oued et de Ghardaïa enregistrent un nombre plus important d’hospitalisations que les wilayas d’Adrar, Béchar, El Bayadh, Tindouf et de Naâma.

Dans les wilayas de Laghouat, Biskra, Tamanrasset, Ouargla, Illizi, El Oued et de Ghardaïa, le nombre  quotidien moyen de patients en structure de santé sur toute la période épidémique est de 319,1, soit trois fois plus que celui des wilayas d’Adrar, Béchar, El Bayadh, Tindouf ou Naâma qui est de 108,1 patients hospitalisés.

Dans les wilayas de Laghouat, Biskra, Tamanrasset, Ouargla, Illizi, El Oued et de Ghardaïa, le  nombre d’hospitalisations quotidiennes pour le mois d’octobre était de 77,9 et il passe à 150,9 en novembre, soit une hausse de 93,8 %. Durant le mois de novembre, le nombre d’hospitalisations a dépassé le seuil de 100 patients en structure de santé le 08 et le seuil de 200 le 22 du mois avec un nombre maximal de 238 patients le 26 novembre. Le nombre quotidien moyen d’hospitalisations calculé sur la dernière semaine est de 222,9 versus 162,6 la semaine précédente, soit une augmentation de 37,1 %. Ces données reflètent une inquiétante pression exercées sur les hôpitaux de ces wilayas du sud du pays. Les hôpitaux les moins équipés et délabrés du pays. Ce qui représente un énorme danger pour la santé publique des Algériens.

Rappelons en dernier lieu que l’INSP contribue à la mise en œuvre de la politique sanitaire du pays. C’est une organisation à base scientifique qui met à la disposition du système de santé son expertise pour améliorer la santé de la population. Il est une source de conseil fiable pour les responsables de politiques sanitaires et réalise des enquêtes sur le terrain pour fournir des données indispensables à l’adoption des politiques publiques en matière de santé publique en Algérie.

 

dernières nouvelles
Actualités