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vendredi, avril 26, 2024

Confidentiel. Les pratiques scandaleuses du général Hichem et trois de ses officiers pour protéger le PDG de Sonatrach

En dépit de son bilan catastrophique avec des dysfonctionnements qui font perdre des sommes colossales en devises à l’économie nationale, le PDG de Sonatrach, Toufik Hakkar est devenu un « dirigeant » intouchable grâce à la protection qui lui est fournie depuis plusieurs mois par le général Hichem, l’homme qui dirige le Centre principal des opérations de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), à Ben Aknoun, à savoir la fameuse caserne Antar, l’un des plus stratégiques centres opérationnels des services secrets algériens à Alger. 

Algérie Part a découvert au cours de ses investigations que trois officiers supérieurs parmi les collaborateurs les plus proches du général Hichem entretiennent des liens d’amitié troublants avec le PDG de Sonatrach, Toufik Hakkar. Ces trois officiers gradés du centre Antar sont originaire comme Toufik Hakkar de Khenchela, a-t-on pu constater au cours de nos investigations.

Toufik Hakkar utilise ses relations privilégiées avec ces trois officiers du centre Antar pour se procurer une protection contre les enquêtes que sont censées diligenter les services secrets algériens sur les pratiques scandaleuses qui ébranlent la compagnie nationale des hydrocarbures. Une compagnie qui subit des milliards de dollars de préjudice en raison de la mauvaise gestion et des affaires illicites que développent depuis le mois de février 2020 le PDG Toufik Hakkar. En ce moment, tout le port d’Arzew, qui abrite l’énorme complexe de production de GNL algérien, est à l’arrêt depuis environ 10 jours et aucune cargaison de GNL algérien n’a été exportée vers l’étranger. Pour masquer les multiples problèmes techniques de production provoquées par la mauvaise gestion de ses managers aux compétences très douteuses, le PDG de Sonatrach a fait croire aux autorités algériennes que le problème s’explique par le mauvais temps !

Plus de 24 navires sont en rade et plusieurs autres réservées au GNL, appartenant au consignataire de transport maritime Hyproc appartenant à 100% à Sonatrach, sont au ralenti près du port d’Arzew, l’un d’entre eux, le Lalla Fatma N’Soumer, n’a pas bougé depuis le 1er décembre 2020, ou encore le Tessala et le Berge Arzew bloqués pour cause météorologique et en attente d’instructions pour décharger en Turquie.

Plus au sud, à El Merk, le deuxième gisement de pétrole en Algérie, est à l’arrêt depuis le 22 octobre dernier en raison d’un incendie ayant ravagé son principal four. Plus de la moitié des 100 mille barils de pétrole produits au niveau de ce gisement a été perdue par la Sonatrach privant l’Algérie de ressources en devises très précieuses. Deux mois plus tard, l’actuel PDG de Sonatrach n’a pas pu identifier les solutions idoines pour relancer la production et remédier aux pertes financières.

Au lieu de diligenter des enquêtes sérieuses et d’alerter les autorités publiques sur les conséquences désastreuses pour l’Algérie de ces scandales répétitifs, les « troupes » du général Hichem, le patron du centre Antar, protège étrangement Toufik Hakkar et après l’avoir auditionné à deux reprises récemment, le PDG de Sonatrach sort grandi et répète à tout son entourage à la direction générale de Sonatrach que, désormais, « les services mangent dans mains mains » et personne ne « pourra me déboulonner de mon poste ».

Le général Hichem a validé sans aucune contre-enquête les conclusions positives écrites par les trois officiers enquêteurs du centre Antar en faveur de l’actuel PDG de Sonatarach.  Et pourtant, le général Hichem est parfaitement au courant de l’amitié et de la proximité qui relient ces trois officiers originaires de Khenchela avec Toufik Hakkar. Pis encore, ces trois officiers ont détruit la vie d’au moins 4 cadres dirigeants innocents de Sonatrach.

Pour transformer le « coupable » Toufik Hakkar en « victime », ces enquêteurs ont créé de toutes pièces un faux dossier comportant des accusations totalement infondées à l’encontre de 4 employés de Sonatrach accusés de livrer et de partager des informations confidentielles compromettantes à l’encontre de leur PDG, Toufik Hakkar.

L’un de ses cadres est en prison depuis près d’un mois à El-Harrach. Les trois autres sont placés sous contrôle judiciaire et ils sont convoqués chaque 21 jours au tribunal de Bir Mourad Rais pour « signer » un registre de présence sous les yeux d’un juge d’instruction. Or, pas la moindre preuve n’a été trouvée ou fournie à la justice pour inculper ou accabler ces employés innocents. Pas un seul élément concordant ou fondé n’a été dévoilé pour permettre d’enclencher la moindre poursuite judiciaire à l’encontre de ses 4 fonctionnaires de Sonatrach.

Les trois officiers du centre Antar ont utilisé leurs prérogatives pour s’acharner contre 4 innocents dont le seul crime est d’être de farouches adversaires à leur protégé Toufik Hakkar. Ces trois officiers de la DGSI ont convaincu le Procureur de la République près le tribunal de Bir Mourad Rais pour lancer des procédures judiciaires totalement arbitraires. Le général Hichem, le patron de la caserne Antar, est parfaitement au courant de cette Hogra sans précédent. Et jusqu’à ce aujourd’hui, il observe un silence complice indigne d’un officier supérieur d’une institution sécuritaire névralgique pour l’Etat algérien.

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6 تعليقات

  1. Mais, au contraire, c’est une très bonne chose. Espérons qu’ils, par incompétences, arrivent à couler ce machin appelé Sonatrach, sonatruc, sonamachin et tous les autres sonatozz étatiques. Où les fonctionnaires, les « travailleurs » font semblant de travailler en siphonnant l’argent du contribuable et les richesses naturelles du sous sol sans rien produire de concret et sans valeur ajouté. L’Algérie ne retrouvera ses esprit et ne sortira de cet état second, de sa gueule de bois et de sa dépendance aux hydrocarbure que le jour où ce sonamachin, ce mastodonte aux pieds d’argile déclare faillite. Plus de rente, plus d’argent facile, et les algériens seront obliger de se retrousser les manches et de chercher d’autres alternatives où l’intelligence et les compétences simposeront d’elles mêmes pour accéder à un postede travail …et toutes les sangsues tomberont toutes seules car plus de sang à sucer aussi facilement et sans compétences préalables. Mais, Tant que le pétrole coulera à flot et l’argent facile rentrera dans les caisses pour payer les salaires de millions de fonctionnaires en majorité inutiles, importer du lait en poudre et de la semoule pour nourir la plèbe rien ne changera…seule la corruption continuera a s’étendre telle une gangrène.

  2. ….et voila que zemara change depuis un certain temps de cible pour esperer un soulevement kabyle!….il attaque toute personne chaoui . comme si ces chaouis ou ceux de khenchella ne sont pas algériens a part entiere !….il n a pas parlé lorsque le drs etait kabylisé à 100% ou a Sonatrach qui etait kabylisée de bas en haut….si vraiment des chaoui sont promus a la tete de sonatrach c’est qu’on est sur la bonne voie ! ….et puis aucun journaleux de merde qui ne cessent de parler de la faillite du pays oubliant hypocritement que ce sont les kabyles qui sont la cause de cette faillite lorsqu il dominaient le pays depuis 1992 a 2919! …zemara sait qu il ne peut lui et ceux qui sont derriere lui de renverser la vapeur et de faire revenir les kabylistes alliés de la france au pouvoir alors il s’essaie à l’incitation à la haine du kabyle ….donc messieurs les kabyles si vous ne faite spas attention les zemarra et autres vous poussent vers les abattoirs !…. car c’est leur seul but !

  3. Si c’est pas le général Hichem, c’est le général untel …et maintenant c’est le même scénario qui se répète avec 1 président absent qui se soigne à l’étranger et qui vient de nous faire 1 coucou. 1 truc du déjà vu. Ce Président est imposé au peuple algérien par le général Chengriha tout comme Hakkar qui est protégé par le général Hichem. Un pays de généraux quoi !