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vendredi, avril 26, 2024

Confidentiel. A cause de la crise financière, les ménages algériens risquent de ne plus pouvoir rembourser l’équivalent de 5,9 milliards de dollars

Les conséquences de la crise financière qui étouffe actuellement l’Algérie depuis le début de la pandémie de la COVID-19 a produit  des effets catastrophiques sur les ménages algériens qui se sont endettés pour obtenir des crédits bancaires. Plusieurs récents rapports soumis à la Banque d’Algérie indiquent que les crédits accordés par les banques algériennes aux ménages risquent de ne jamais être remboursés à cause de la situation financière chaotique qui a fait fait perdre à de nombreux algériennes et algériens leurs salaires ou une partie conséquente de leurs revenus personnels, a appris Algérie Part au cours de ses investigations. 

Il faut savoir qu’en Algérie, depuis la fin de l’année 2018, les crédits accordés aux ménages, essentiellement des crédits hypothécaires, ont atteint 787,2 milliards de dinars, soit l’équivalent de 5,9 milliards de dollars. Le remboursement de ces crédits hypothécaires sera énormément compromis notamment pour les foyers dont les parents occupaient des emplois au sein des entreprises privées fortement ébranlées par les conséquences financières de la crise sanitaire qui dure depuis mars 2020.

Il faut savoir qu’un crédit hypothécaire est un prêt qu’une banque accorde à un particulier en se réservant le droit de saisir le bien financé si l’emprunteur n’assure pas le paiement de la dette. Dans cette hypothèse, la revente de cet actif permettra au créancier de se rembourser. En Algérie, selon les informations confirmées au cours de nos investigations,  les prêts et crédits hypothécaires ont été contractés essentiellement par les ménages algériens pour financer l’acquisition d’un bien immobilier.

Ces 787,2 milliards de DA, soit l’équivalent de ces 5,9 milliards de dollars ont été essentiellement consacrés pour financer les crédits immobiliers contractés par les ménages algériens. Or, une proportion importante de ces ménages est incapable de continuer le remboursement de ces crédits immobiliers à cause des effets de la pandémie COVID-19 sur l’activité économique du pays notamment du secteur privé dont les cadres dirigeants ont perdu énormément de leurs privilèges avec la récession de leurs entreprises.

Selon nos investigations, les rapports établis récemment par la Banque d’Algérie soulignent que l’incapacité de remboursement des ménages algériens exposera les banques algériennes à un risque élevé de crédits impayés qui déstabilisera inévitablement la situation financière des banques algériennes. Ces dernières seraient contraintes de procéder à des saisies pour récupérer les logements hypothéqués avant de tenter de les revendre pour récupérer leur argent. Mais l’Etat va-t-il autoriser des saisies massives qui toucheront des milliers de ménages endettés et appauvris ? Au niveau de la Banque d’Algérie, une énorme confusion règne encore autour de ce sujet et certaines sources nous certifient que des banques ont commencé d’ores et déjà à réclamer aux autorités judiciaires des saisies immobilières à plusieurs de leurs clients endettés jusqu’au cou et incapables de poursuivre le paiement des leurs échéanciers.

 

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3 تعليقات

  1. Slt à tous. Je ne cesse de le rappeler, c la solidarité nationale qui est nécessaire aujourd’hui. Tout les algériens peuvent envoyer et de manière régulière un peu d’argent via les organismes connus. Je n’aime pas me vanter, mais je le fais à mon niveau, bien sûr. Ça améliorera un peu la situation des membres de nos familles. Ne soyons pas égoïstes. Et ne cherchons pas si tel ou tel à fui avec des millions c une autre question. Personnellement, je regrette de ne pas envoyer plus d’argent. La solidarité est une chance, ne la ratons pas !