En Algérie, ce vendredi 26 février, depuis le début des marches imposantes du Hirak dans plusieurs grandes villes et wilayas du pays, le réseau internet a connu de fortes perturbations, voire des coupures intempestives, empêchant ainsi les manifestants qui participent à ces marches contestataires de diffuser des « Live » Facebook ou d’envoyer des vidéos immortalisant ainsi la reprise impressionnante du Hirak à travers toutes les régions du pays.
Ces pannes du réseau internet ont compromis ainsi la diffusion de l’information. Selon plusieurs sources contactées par Algérie Part, il s’agit d’une « décision politique » imposée par des services de sécurité aux opérateurs de téléphonie mobile les contraignant ainsi de réduire significativement le débit de la 4G pour empêcher la circulation massive des images des contestations populaires organisées par les marches du Hirak.
Selon nos sources, les services de sécurité espèrent décourager les algériennes et algériens à rallier les manifestations en les empêchant de visualiser ces images qui peuvent les inciter à sortir dans les rues. Par ailleurs, ces coupures successives empêchent de filmer plusieurs scènes de répression et des arrestations musclées auxquelles s’adonnent les forces de l’ordre dans plusieurs wilayas du pays.
Pour le moment, il demeure difficile d’obtenir des images authentifiées de plusieurs wilayas du pays notamment celles situées à l’intérieur du pays. En verrouillant l’accès à l’information, le régime espère ainsi reprendre le contrôle de la rue.
Couper internet est un signe de panique du pouvoir militaire algérien. C’est bon signe. Le peuple est sorti, il ne rentrera plus jusqu’au départ des boulets et parasites des casernes.
Je valide mon frère.
Le plus dure reste à faire.
Ils attendent les ordres de l’extérieur pour savoir comment brouiller les cartes.
Attention ça va se durcir et/ou esbrouffer fortement.
On ne lache rien en honneur à nos chahids.