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vendredi, mars 29, 2024

Vendredi 14 mai à Alger : Arrestations en masse et répression violente contre les manifestants du Hirak à Alger

Le pouvoir a mis en exécution ses menaces. Ce vendredi 14 mai, les services de sécurité ont bloqué toutes tentatives de marches citoyennes en faveur du Hirak et ses revendications démocratiques. Des arrestations en masse ont été signalées et déplorées dans les rues d’Alger. Des dizaines, voire des centaines de manifestants pacifiques ont été matraqués, frappés et emmenés manu militari vers divers postes de commissariats. 

Les représentants de la presse étrangère et de nombreux journalistes indépendants ont été arrêtés ou chassés par des policiers armés jusqu’aux dents et des forces anti-émeutes déterminées à violenter toute personne souhaitant marcher pacifiquement dans les rues de la capitale Alger. Des journalistes indépendants comme Khaled Drareni, Djaffer Kheloufi, Mustapha Bestami ou Mahrez Rabia, des reporters connus et réputés pour leur engagement professionnel consistant à couvrir professionnellement les marches du Hirak à chaque vendredi, ont été empêchés d’exercer leurs métiers par les services de sécurité.

Beaucoup d’entre eux ont été arrêtés à maintes reprises et violentés par des policiers incompréhensifs et sévères qui multiplient les brutalités à l’égard de tous les observateurs indépendants désireux d’immortaliser les marches citoyennes. Mêmes les photographes et caméramans des agences de presse internationales comme l’AFP ou Reuters ont été interpellés et conduits vers des postes de Police. Cette répression très musclée a permis aux services de sécurité de couper l’accès aux principaux boulevards de la capitale aux manifestants du Hirak.

Soulignons enfin que des arrestations et des interventions brutales des forces anti-émeutes ont été également signalées dans plusieurs autres grandes villes du pays comme Sétif, Bouira, Bordj Bou Arréridj, Oran, Mostaganem et ailleurs.

 

 

 

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