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vendredi, avril 19, 2024

Une première inédite : une embarcation de Harragas algériens 100 % féminine secourue par les gardes-côtes espagnols

C’est une première dans l’histoire du fléau de la harga qui ne cesse d’étonner par son excentricité et ses diverses évolutions complexes et radicales à la fois. Le Service maritime de la Garde civile, les Garde-côtes d’Espagne, ont repéré et ensuite secouru une embarcation de Harragas algériens qui comportaient uniquement des… femmes ! Pas un seul homme n’était à bord du petit bateau équipé d’un moteur de 115 chevaux qui est parti à la dérive au large de la Méditerranée après avoir tenté de rallier les rivages de la région d’Almeria, au sud de l’Andalousie. 

8 migrantes algériennes ont pris leur destin en main en organisant toutes seules cette traversée hasardeuse de la Méditerranée depuis les plages de la wilaya d’Oran. Malheureusement, leur embarcation est partie à la dérive à la suite d’une panne mécanique au niveau du moteur. Dieu merci, les signaux de détresse diffusés par les 8 migrantes algériennes ont été interceptés par des garde-côte espagnols qui se sont mobilisés pour venir à leur secours et les transférer ensuite en toute sécurité vers les rivages.

C’est la première fois que des femmes algériennes composent 100 % de l’équipage d’une embarcation de Harragas en partance vers l’Espagne depuis le territoire algérien. Auparavant, les Algériennes se glissaient à bord des embarcations conduites et dirigées par des hommes pour émigrer clandestinement vers l’Europe. Il a été constaté à maintes reprises que des familles entières, des parents accompagnés de leurs enfants, aient pu aussi embarquer à bord de ces bateaux de fortune fournis par des passeurs indélicats afin de rallier les côtes espagnoles dans l’espoir de commencer une nouvelle vie.

Signalons enfin que ces 8 migrantes algériennes ont été retrouvées hier lundi 20 décembre. Ces femmes algériennes font partie d’au moins 8 embarcations en provenance des côtes algériennes qui ont appelé les secours espagnols pour les prendre en charge face aux menaces périlleuses d’une mer très agitée, nous apprend à ce sujet le militant associatif et défenseur des droits des migrants Francisco José Clemente qui publie quotidiennement des informations détaillées et précises sur le nombre des Harragas algériens arrivés en Espagne ou exposés à tous les risques pour atteindre les côtes espagnoles à bord d’embarcations de fortune. Pour rappel, Franciso José Clemente travaille directement avec l’ONG Centre International pour l’Identification de Migrants Disparus (CIPIMD) qui se trouve à Malaga en Andalousie (Espagne) et qui se mobilise au quotidien pour appuyer les recherches des secours en mer dans l’espoir de sauver des migrants algériens d’une mort tragique lorsqu’ils tentent d’atteindre les plages espagnoles.

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6 تعليقات

  1. L’Algérie continue de se vider en silence dans l’indifférence générale pendant qu’el houkouma arabe de pacotille fête sa « Botolla » que des rescapés « Harragas » leur ont gagnée. En 60 ans, même un stade digne de ce nom n’a pas été construit,
    sans parler des hôpitaux, et j’en passe…
    Quelle honte, ces images sont insoutenables ! Moi, je dirai aux cyniques grabataires, que vous ne méritez pas
    la « Botolla » gagnée par des rescapés harragas que vous êtes en train de rendre apatrides. Eux, le message qu’ils vous
    envoient est : « One ! Two ! Three ! Où menez-vous l’Algérie ?

  2. En fait, puisque Fafa se vide aussi, c’est une preuve que nous sommes sur le bon chemin !
    C’est la fin de l’histoire. Il nous reste juste à attendre le déluge tranquillement au chaud.
    Nos zouâmas et leur expérience de 60 ans feront le reste comme toujours !
    Vous m’avez l’air d’une envoyée spéciale toute dévouée à votre cause, le doigt sur la couture du pantalon !