18.9 C
Alger
samedi, avril 20, 2024

Un rapport international le confirme : l’Algérie souffre de l’absence d’un « gouvernement légitime qui agit dans l’intérêt de tous ses citoyens »

L’Algérie est un pays qui a « désespérément besoin d’une réforme structurelle globale dirigée vers une économie fondée sur les opportunités et reposant sur un gouvernement légitime qui agit dans l’intérêt de tous ses citoyens ». L’Algérie souffre énormément du sous-développement et de l’instabilité à cause de l’absence de ce gouvernement légitime concentré sur les problèmes nationaux et les priorités de développement du pays.  C’est avec ces mots qu’un rapport international a lancé une sévère mise en garde concernant les perspectives très inquiétantes de l’Algérie d’ici 2040. En effet, un nouveau rapport international vient de paraître pour analyser le plus objectivement possible la trajectoire du développement de l’Algérie à l’horizon 2040. Ce rapport a été réalisé par deux experts de l’Institut d’études de sécurité (ISS).

Les deux auteurs de ce rapport international sont Stellah Kwasi, chercheuse dans le programme Futurs africains et Innovation au bureau de Pretoria de l’ISS. Avant de rejoindre l’ISS, elle était adjointe de recherche au Centre Frederick S Pardee for International Futures à l’Université de Denver, au Colorado. Et Jakkie Cilliers, fondateur de l’ISS et président du conseil d’administration, dirige actuellement le programme Futurs africains et Innovation, au bureau de Pretoria de l’Institut. Il a démissionné de son poste de Directeur général en 2015.

L’ISS est une organisation africaine à but non-lucratif. Ses bureaux sont situés en Afrique du Sud, au Kenya, en Éthiopie et au Sénégal. Ses domaines de compétence sont la criminalité transnationale, la migration, la sécurité maritime et le développement, le maintien et la consolidation de la paix, la prévention de la criminalité et la justice pénale, l’analyse des conflits et la gouvernance. L’ISS fournit de des analyses opportunes et fiables, des formations pratiques et de l’assistance technique aux gouvernements et à la société civile. Le rapport portant sur la trajectoire de développement de l’Algérie à l’horizon 2040 a été financé, nous apprend l’ISS, par le Gouvernement des Pays-Bas, la Fondation Hanns Seidel et l’Agence suédoise de coopération internationale au développement.

Ce rapport de l’ISS estime que l’Algérie est « soumise à d’autres pressions liées à la limitation de ses ressources naturelles, comme l’eau, et à l’impact du changement climatique, qui détérioreront ses rendements agricoles déjà faibles et aggraveront sa forte
dépendance par rapport à l’importation des denrées alimentaires ».

La situation économique de l’Algérie est très préoccupante et l’ISS suggère des changements urgents pour redresser le pays afin de le préparer à relever les défis qui l’attendent sur sa trajectoire d’ici 2040. Le chômage, l’investissement productif, la modernisation technologique sont les chantiers prioritaires de l’Algérie d’ici 2040, soulignent ainsi ce rapport international.

La population algérienne « en âge de travailler en tant que part de sa population totale a stagné et, de ce fait, l’Algérie a besoin de capitaux supplémentaires (par l’épargne et les investissements) pour améliorer sa productivité et ses revenus », déplore à ce propos le rapport de l’ISS. Les deux experts auteurs de ce rapport ont indiqué qu’il est « également essentiel qu’elle utilise de meilleures technologies et adopte des pratiques de gestion modernes ».

Ce même rapport international a conclu en mettant en garde contre les risques élevés liés aux menaces géopolitiques qui s’expliquent par l’environnement hostile de l’Algérie.  « Par ailleurs, l’Algérie n’a pas complètement surmonté la crise créée par les menaces terroristes nationales et régionales qui viennent de la Tunisie, de la Libye, du Niger et du Mali. Ses services de sécurité, en particulier l’armée qui s’est jusqu’à présent attaquée efficacement à ces menaces, demeurent en état d’alerte élevée », analyse enfin le rapport de l’ISS tout en insistant sur l’importance de l’impact de cette menace sécuritaire sur le développement du pays.

 

 

dernières nouvelles
Actualités

15 تعليقات

  1. Je remets ce post que j’ai écrit avant la publication de cet article, car il est plus approprié ici :

    Au delà des insultes désespérées que les petites mains se jettent à la figure, comme pour se rassurer que la lutte continue, il y’a une réalité incontournable du rapport de force qui ne bouge pas d’un iota, faute de lucidité des deux acteurs principaux qui se focalisent uniquement sur la gestion quotidienne au détriment de l’avenir du pays !
    1) Il y’a l’armée qui fait de la politique et qui se croit indispensable ;
    2) Il y’a le peuple qui n’est qu’au stade du « retenez-moi ou je fait un malheur » dont l’armée s’en joue !
    Le constat est amère, il y’a tout pour être heureux, mais à force de s’empêcher, on crèvera tous la gueule ouverte pour le bonheur des diables qui nous manipulent !

  2. A boussad
    Moi je dirais que les personnes qui sont aux manettes «  chacun est libre de les nommer comme il le veut » sont là tous simplement pour répondre aux exigences étrangères empêcher la prolifération du terrorismes et de l’immigrations clandestines .
    En contre partie ils leurs laissent les mains libres
    Pour réprimer toutes contestations populaires et surtout fermer les yeux sur le détournement
    D’argent public en guise de remerciements
    Et de rémunération en tant que mercenaires
    A la solde de ces derniers.
    Ils n’ont strictement rien à foutre de l’Algérie et encore moins des algériens .
    Il est ….loin….. très …. loin le bout du tunnel
    Si un jour il doit y avoir un .

  3. @Balou
    Tout au fait d’accord avec toi !
    Je m’apprêtais à répondre à Loco à peu de choses près sur cette même réalité. Toutes les conquêtes coloniales se servent de la religion pour endormir puis manipuler à leur aise les peuples. Aujourd’hui, le système résiduel de l’occupant d’hier se focalise sur la Kabylie, comme pour signifier à toute l’Algérie que le dernier foyer de l’incendie est en voie d’extinction. Hors, il ne faut pas se laisser isoler, au risque d’être donner en pâture, comme d’habitude.
    Les Kabyles doivent impérativement s’ouvrir davantage sur les autres Wilayas pour faire cause commune autour d’un seul mot d’ordre « La Démocratie » pour réunir la force nécessaire pour chasser la dictature des sous-fifres de Fafa inventeurs de l’islamisme politique manipulateur.

  4. « Les Kabyles doivent impérativement s’ouvrir davantage sur les autres Wilayas pour faire cause commune autour d’un seul mot d’ordre « La Démocratie » ». C’est l’inverse qu’il fallait écrire : Les autres Wilayas doivent impérativement s’ouvrir davantage sur les Kabyles pour faire cause commune autour d’un seul mot d’ordre « La Démocratie ». En attendant Godot. La démocratie est une invention occidentale. Elle reste incompatible avec la culture arabo-islamique d’essence tribale que les référents islamiques maintiennent dans l’haram.

  5. @ben
    L’espoir est permis avec près de 80 % d’abstention au bout de 60 ans de gabegie de l’islamisme politique.
    La démocratie n’est pas un luxe occidental intransposable. C’est un système du vivre ensemble qui peut se construire à notre sauce.
    Il faut juste attendre que tout le monde soit exaspéré du système clanique !

  6. C’est ce que veux le système c’est divisé les algériens pour Reignier et il a réussi , quand les algériens ont combattu Fafa , tous au maquis étaient des frères et a l’indépendance c’est le régionalisme qui est devenu roi , la tactique de Fafa a réussie en plaçant les voyous a la tête du pouvoir qui ont trouvé une bénédiction a travers Fafa et pour ce faire oublier de ce qu’ils étaient ils ont occupé le peuple avec cette idée ,les algériens sont arrivés jusqu’à se détester ( Adjab) au 21 ème siècle on continu à revendiqué son origine au lieu de sa patrie et quand je dis le système est fort est bien conseiller je ne me trempe pas , alors passons notre temps à régler nos comptes entre nous et laissons le système profité de l’Algérie comme il veut

  7. @ben
    La démocratie n’a jamais été inventée par l’Occident. Elle a été mis en pratique en Grèce par Solon au VIe siècle AV JC. La Grèce dans la lointaine Antiquité était plus inspirée et tournée vers la Méditerranée que vers l’Occident qui a l’époque était très arriéré.
    L’Occident a ‘’récupéré’’ la Grèce par complexe en l’intégrant dans la sphère occidentale pour se glorifier d’un passé reluisant. Ainsi, tout comme l’araboislamisme avec son idéologie de falsification qui présente des savants ou penseurs éminents comme Khawarizmi, Birouni, Ibn Sina, Farabi, Khayyam, Hafiz, Djalaleddine Roumi, Sohrawardi, Averroes, Ibn Toffayl, Ibn Badja, Ibn Firnas etc. comme arabes. Idem pour le père de la musique andalouse Ziryab, un kurde comme Saladin (Ayoubi), musique dite arabo-andalouse, alors que les bédouins de la péninsule ne connaissent même pas cette musique, ni ne la pratiquent.
    Même les chiffres dits Arabes ne le sont pas, ils étaient inconnus en Orient et et chez les bédouins. C’est Fibonacci, mathématicien italien qui les a découvert à Bgayet, la Bijaia de ta3arboubit, avant de les reprendre en Europe.
    Ou khelli Ddenya temchi ya bou l’fouchi !

  8. l’Algérie est un sous continent toujours sous influence coloniale confié en gérance à des sous-fifres qui ont toujours obéi à leurs maîtres, les doigts sur la couture du pantalon.
    Quelle idée de penser que la France allait faciliter les choses aux Fellaghas, ses ennemis jurés, pour s’affranchir définitivement !
    La progéniture de ses supplétifs formée dans ses écoles militaires, formatée en DAF était naturellement prédestinée à prendre le relais de la continuité.
    L’amère réalité, c’est que les vrais patriotes Algériens doivent prendre conscience que notre peuple est toujours indirectement sous domination. Donc, éviter à tout prix de tomber deux fois dans le même piège du « diviser pour régner » !
    En résumé, la France sous-traite aux DAF qui à leur tour sous-traitent avec les KDS qui acceptent de jouer un rôle de sous supplétifs. Je n’ai pas souvenance d’un KDS au pouvoir qui a fait un moindre geste pour aider sa région ! Alors, de grâce, ne nous trompons pas de combat. Le système est dédié aux serpents de tous horizons qui rampent pour leurs ventres.
    Le progrès tout comme la Démocratie ne deviennent réels que lorsqu’ils sont mieux partagés.

  9. Ya dendani : L’Europe a récupéré la Grèce par complexe !
    Vous ne prenez pas en compte la romanisation de l’Occident (Afrique du nord) ?
    Il y a eu une République romaine de – 509 à – 27 principat d’Auguste puis l’Empire romain !
    Les démocraties occidentales sont plus influencées par Rome que par Athènes ! Sénat, lois, décret-loi, préfet, aigle américain, senatus consulte.

    Athènes, c’est la philo !

  10. Je constate qu’en Algérie l’histoire romaine n’est pas enseignée !
    C’est vrai que si on l’enseigne, on doit dire que les habitants étaient chrétiens et juifs !
    C’est sûrement embêtant pour la propagande où tout débute à l’islam ! (La vraie religion)
    En parlant, d’histoire romaine, une dictature a été mise en place temporairement en – 81 par Sylla !
    Si les maghrébins n’avaient pas été coupés de leur histoire romaine ! Ils auraient eu, peut-être, plus de conscience politique depuis belle lurette !

  11. @Lo ji
    Certes la république romaine a bien existé avec son Sénat, ses consuls, empereurs, tribuns, diumvirs triumvirs, decemvirs etc. Rome s’est inspirée, pour ne pas dire copié la Grèce dans l’organisation de la Cité. Si vous me citez les discours de Cicéron, je vous renverrais à Demosthene, ses harangues contre la dictature philippique etc. La république est un concept largement inspiré de Platon, qui fait allusion à la Cité mythique de l’Atlantide (Amazighe) pour étayer sa vision de l’organisation et des lois.
    Rome est allée jusqu’à faire un copié-collé du Panthéon mythologique de l’Olympe où Jupiter domine comme Zeus, Mars c’est Arès, Athena c’est Minerve, Venus c’est Junon, Hephaistos c’est Vulcain etc.
    Cependant, les grecs eux-mêmes ont largement puisé dans les mythes anciens des peuples qu’ils voisinaient, particulièrement chez les Amazighs et les Égyptiens dont une bonne partie est d’origine amazighe (l’Egypte blanche qui vénère Amon) C’est un volet très peu connu, mais des études commencent, aujourd’hui, à défricher ce terrain. Nous savons qu’Athena (d’où Athènes la capitale) est une déesse Nord-Africaine, c’est la Tinit, que les colons dépouilleurs de mémoire ont collé aux cartaghinois (Tanit), mais qu’on retrouve en Égypte dans le Delta où elle était vénérée sous le nom de Neith, qui n’est qu’une altération du nom Tinit, les habitants du Delta étant connus pour être d’origine amazighe. Il en est ainsi pour Poseidon, Atlas, les Gorgones, le cyclope Polypheme etc. La liste est assez longue.
    Il n’y a pas que l’Histoire romaine qui n’est pas enseignée, l’Histoire tout court de l’Afrique du Nord est tronquée quand elle n’est tout simplement pas falsifiée. Aujourd’hui, grâce au web, on ne peut plus mentir aux gens, la vérité frappe de plein fouet, en dépit de toutes les entraves, falsifications, démagogie et détournement mis de l’avant par les idéologues organiques du système aliénant.
    Le sujet est vaste, il appartient à ceux qui sont attachés à leur patrimoine de le révéler et le partager avec ceux qui ne connaissent pas ces pages historiques millénaires.

  12. Ya dendani : Vous avez raison ! Je voulais expliquez que Rome était la référence ! Les élites romaines à l’époque étaient de culture gréco-romaine !
    En parlant de l’Algérie, ce qui est désolant c’est que pour l’Occident la période romaine est une période riche, politiquement, symboliquement,…
    Elle l’aurait pu l’être pour l’Algérie !
    Mais Big Brother arabe a fait un exit sur cette période pour les habitants de l’Afrique du Nord !
    Islam Only !