« Il nous faut mobiliser des volontaires et faire appel à tous les médecins privés. Nous sommes dans une situation catastrophique ». C’est avec ces mots que le professeur Salim Nekkal, professeur en hématologie et banque de sang, chef de service au CHU de Béni Messous à Alger, s’est expliqué sur la situation sanitaire en Algérie qui connaît en ce moment de très fortes détériorations avec une 3e vague de nouvelles contaminations et de décès liés aux formes les plus graves de la COVID-19.
« Le nombre de morts augmente et les hôpitaux sont partout saturés », a reconnu ainsi le Professeur Salim Nekkar dans une déclaration diffusée sur les réseaux sociaux par Ahcène Chemache, journaliste à la Chaîne III de la Radio nationale et spécialisé dans les questions de santé.
« Nous avons besoin de plus de moyens pour affronter cette épidémie », a affirmé le même Professeur sur un air fatigué qui traduit l’épuisement du personnel médical et paramédical algérien face aux ravages impressionnants de cette 3e vague de l’épidémie COVID-19. « Ces derniers jours, on se retrouve face à de plus en plus patients jeunes et gravement atteints de COVID-19 », a noté le même interlocuteur qui a déploré dans son commentaire sur la situation sanitaire les récentes « décisions tardives » prises par le gouvernement algérien pour soutenir les hôpitaux publics totalement débordés depuis le début de ce mois de juillet. « Il nous faut plus de moyens et pas seulement que de l’oxygène médical », insiste en dernier lieu ce Professeur.
Quand c’est Zagatte, s’hab el cachir ne viennent pas commenter !!!
Quelle vermine !!!