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jeudi, avril 25, 2024

Un polémiste à Londres condamné en Algérie devient étrangement porte-parole de la Fondation de l’Islam de France

« Responsable officiel » de la communication de la Fondation de l’Islam de France (FIF), un polémiste algérien exilé à Londres annonce que Victor Ghaleb Bencheikh, Président de ladite Fondation, va prendre part à une conférence organisée à Alger, invité par le parti politique Algérien Jil Jadid de Soufiane Djilali.

La Conférence qui se tiendra le Samedi 19 Novembre 2022 au Centre Culturel Larbi Ben M’hidi à Alger Centre, a pour thème : Quelle Modernité pour l’Algérie.

Il est étonnant de voir Soufiane Djilali, un homme de conviction prévenant et accessible, accepter l’intervention par visio-conférence, de Victor Ghaleb Bencheikh.

Par ailleurs le Président de Jil Jadid, qui affiche des positions bien claires sur le Sahara occidental, estimant à ce sujet qu’il s’agit « d’une cause légitime et d’une question de décolonisation », ne semble pas avoir pris connaissance de l’attitude de Victor Ghaleb Bencheikh sur ce sujet.

Le Président de la FIF n’est pourtant pas à un écart près concernant les sujets qui fâchent.

Nous avons à maintes fois dénoncé le choix de cette fondation de déterrer la pièce de l’opéra lyrique composé par W. A. Mozart « L’Enlèvement au Sérail », humiliant le prophète Mohamed QSSL et les musulmans, ou encore de recourir à un candidat français du parti d’extrême droite le Rassemblement National, puis membre de Reconquête d’Eric Zemmour pour dénoncer un jeune Imam.

Alors comment Soufiane Djilali a pu passer à côté de cette image laissant voir Victor Ghaleb Bencheikh, lors de son récent déplacement au Royaume du Maroc, afficher tout son soutien à… une pseudo-marocanité du Sahara Occidental occupé…

Une attitude surprenante vis-à-vis de ce franc-maçon qui s’est ostensiblement affiché devant le drapeau marocain et une affiche sur laquelle apparaissait, en évidence, le nom de la ville occupée de Dakhla !

Encore plus surprenante est la réaction de notre hilarant blogueur du Royaume-Uni, qui ne cesse pourtant de défendre le droit du peuple Sahraoui contre l’occupant marocain, mais qui en même temps supporte aveuglément le comportement de Victor, qui peine à exister et à se faire une place au sein de la communauté musulmane de France, et qui ne cesse d’irriter certaines personnalités appartenant aux plus hautes autorités algériennes…

Alors qu’il y a quelques semaines, le journaliste Abdou Semmar, réfugié politique en France, a été condamné à la peine capitale pour de simples articles dénonçant la corruption et que des journalistes et analystes algériens sont condamnés, quelque fois à tort, parce qu’assimilés à des agents du Makhzen ou de pays entretenant une politique hostile envers notre Algérie, Victor Ghaleb Bencheikh n’a, pour l’heure, subi aucune réaction officielle des autorités algériennes.

Ce dernier, qui aime se faire passer pour un intellectuel de haut niveau et faire croire autour de lui que les mots pédants qu’il utilise sont la preuve de son érudition, a longtemps abreuvé le mercenaire de Londres condamné par la justice algérienne, en fausses informations, calomnies et graves diffamations sur la gestion de la Grande Mosquée de Paris.

Le repris de justice et son informateur, Victor Ghaleb Bencheikh, ont à maintes fois tentés de salir l’institution la plus représentative de l’Islam en terres françaises, toujours en vain !

Il faut dire que Victor Ghaleb Bencheikh n’a toujours pas digéré de voir tomber à l’eau la promesse faite par Said Bouteflika, frère de feu l’ex Président algérien déchu, de le placer à la tête de la plus grande institution musulmane en France.

« Une déception traumatisante qui alimente très probablement son ressentiment vis-à-vis de l’Algérie » Nous dira un cadre de la FIF.

Des propos corroborés par la prise à partie publique contre un ancien Ministre Algérien de l’Education Nationale, qui dévoile en fait toute l’animosité qu’il entretient envers nos institutions et leurs représentants.

En effet, le Président de la FIF avait totalement perdu son calme face à une salle médusée qui constatait son hystérie, peu amusée de le voir rythmer son discours haineux en tapant du pied tel un enfant capricieux.

Il faut dire qu’entre son obsessionnel et secret espoir de se voir promu à un destin exceptionnel, et la relative « médiocre » place que le sort lui a réservé, celui qui s’acoquine avec des agents du renseignement marocain, des lobbyistes classés proches de l’extrême droite, qui soutient l’agence mondiale de propagation du wahabisme et qui épouse des thèses totalement opposées aux principes politiques et religieux de l’Algérie, Victor ne sait plus à quel saint se vouer.

C’est ce qui probablement expliquerait pourquoi il en est réduit à faire équipe avec le journaleux de Londres, qui s’est au passage improvisé Spin Doctor (Façonneur d’Image).

Exister par la polémique, un point commun évident pour nos deux comparses qui jouent le dernier acte clownesque d’une pièce théâtrale indigeste. Finalement, les concernant, jamais n’aura été plus vrai le proverbe : Qui se ressemble s’assemble !

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