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samedi, avril 20, 2024

Très vives inquiétudes en Espagne après la réduction du débit de l’approvisionnement en gaz algérien

L’Algérie est-elle réellement capable de livrer suffisamment de gaz naturel pour combler les besoins de la consommation espagnole ? Cette question revient plus que jamais au coeur des débats politiques et économiques en Espagne à la suite d’un incident qui aurait réduit pendant plusieurs heures le débit de l’approvisionnement de l’Espagne en gaz naturel depuis le fameux Medgaz, le gazoduc qui relie directement l’Algérie à l’Espagne, le seul gazoduc qui permet à l’Algérie d’exporter son gaz naturel à l’Espagne qui est actuellement son premier client européen. 

L’information a fait effectivement l’effet d’une bombe. Le média espagnol Okdiario, l’un des plus importants sites d’information en Espagne, a révélé hier mercredi 1er décembre que l’Espagne a subi une «restriction» de 54 heures dans l’approvisionnement en gaz de l’Algérie via le gazoduc Medgaz, qui relie le sol algérien et l’espagnol via Almeria.

D’après le même média espagnol, cette perturbation de l’approvisionnement en gaz naturel a été notifiée par Enagás, une importante société espagnole spécialisé dans l’acquisition, le transport, la regazéification et le stockage de gaz naturel,  dans une alerte lancée sur le marché, dans laquelle l’opérateur énergétique espagnol a mis en garde contre une «restriction» supposée durer de lundi à mercredi.

Okdiario a révélé plusieurs détails troublants ayant caractérisé cette perturbation momentanée de l’approvisionnement en gaz naturel depuis le Madgaz. Le média espagnol explique, en effet, que la date de communication de la baisse du débit d’arrivée de gaz est intervenue mardi 30 novembre. Et la cause peut, en fait, être la plus alarmante de toutes, dit Okdiario : « Medgaz signale une restriction de débit. Medgaz est le gazoduc qui approvisionne l’Espagne en gaz depuis l’Algérie et c’est là que Sánchez a mis tous ses espoirs de maintenir l’approvisionnement sans problème après la fermeture du gazoduc du Maghreb, qui traverse le Maroc et atteint l’Espagne par le détroit ».

« Le lieu de détection de l’alerte de baisse d’approvisionnement a été Almeria, le point d’entrée du seul gazoduc qui reste ouvert en provenance d’Algérie. L’alerte a été lancée par le gestionnaire du tube Medgaz lui-même. Et l’explication ne cache pas que la baisse de l’offre s’est produite au point d’interconnexion du gazoduc », indique la même source qui clame clairement ses inquiétudes concernant la capacité réelle de l’Algérie à tenir ses engagements « gaziers » envers l’Espagne.

« Le débit gazier est resté à un niveau minimum très bas de 2 703 GWh entre 6h00 et 19h00. Une longue période pendant laquelle les niveaux sont allés dans une bande étrangement réduite coïncidant avec un marché absolument stressé et avec des prix exorbitants. En fait, à 8h00 du matin, il a atteint un minimum même pas reflété par ce graphique car il était en dehors de la fourchette avec un niveau de 2 630 GWh. Et pendant ces 13 heures, le qualificatif même utilisé par Enagás pour la situation était « alerte », un niveau supérieur à celui de « vigilance », argue encore Okdiario qui tire à la suite de ses révélations des conclusions très glaçantes pour l’Algérie.

Et pour cause, ce média espagnol affirme ainsi que le Medgaz « qui devait résoudre les éventuels problèmes d’approvisionnement dus à la coupure de l’autre gros gazoduc », ne remplit pas sa mission.

Ces informations ont relancé une vive polémique en Espagne concernant sa dépendance gazière vis-à-vis de l’Algérie qui lui fournit près de 45 % de son gaz naturel consommé localement.

La mise hors service, depuis le 31 octobre, du principal circuit d’approvisionnement de gaz en provenance d’Algérie, à savoir le célèbre gazoduc Maghreb-Europe,  pour cause de guerre diplomatique avec le Maroc, a soulevé de nombreuses interrogations en Espagne au moment où une importante crise énergétique s’est posée avec la flambée des prix de l’électricité et du gaz.

Depuis le mois d’octobre dernier, l’Espagne avait activé sa diplomatie pour tenter d’obtenir auprès des autorités algériennes l’assurance de la continuité des livraisons par d’autres voies. « L’alimentation en gaz est absolument garantie dans notre pays », avait assuré à ce propos la ministre de la Transition écologique Teresa Ribera, à son retour d’Alger où elle s’était rendue fin octobre, afin d’obtenir des assurances du gouvernement algérien. « Nous avons augmenté le niveau des réserves et la capacité à recevoir des bateaux méthaniers », avait-elle insisté.

Les révélations faites par Okdiario remettent en cause le bien-fondé de ces assurances. Pour rappel, le gazoduc Gaz Maghreb Europe (GME), qui vient de cesser de fonctionner le 31 octobre, a été jusqu’ici la principale voie d’arrivée du gaz des gisements algériens vers la péninsule ibérique. Il fournissait 10 milliards de mètres cubes par an, transitant par le Maroc avant de traverser la Méditerranée par le détroit de Gibraltar.

Pour préparer la mise à mort du gazoduc Maghreb-Europe, l’Algérie et l’Espagne ont convenu de mettre en place une autre alternative pour alimenter le marché Espagnol en passant par l’augmentation de la capacité de Medgaz, le deuxième gazoduc, plus récent, qui relie directement l’Algérie et la péninsule en arrivant à Alméria, sur la côte est de l’Andalousie. Il s’agit de pouvoir passer d’un débit de 8 milliards de mètres cubes annuels, à 10,5 milliards, en principe à partir de janvier 2022 dans le meilleur des cas, si les travaux n’ont pas de retard.

Or, l’incident signalé à Almeria par Enagas n’est guère rassurant et fait planer une sérieuse menace contre la fiabilité du Medgaz concernant sa capacité réelle à couvrir les besoins espagnols. Une situation inconfortable qui pourrait miner la confiance liant l’Algérie à son principal client européen, à savoir l’Espagne.

Selon plusieurs sources médiatiques espagnoles, Madrid se retrouve contrainte à compléter l’approvisionnement en gaz naturel en affrétant des navires méthaniers. Mais cette option fait craindre une augmentation considérable du prix du gaz dans un contexte déjà compliqué de flambée des tarifs de l’énergie. C’est dire que le gaz algérien n’est plus une bouée de sauvetage pour l’Espagne.

 

 

 

 

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12 تعليقات

  1. C’est tout a fait prévisible avec ce régime et tant pis pour l’Espagne qui a livre des harragas (Laalami,…) a la junte militaire d’Alger.
    Un régime militaire ou son chef chengriha a fait pipi sur lui en Égypte devant les caméras des TV est incapable de maintenir le niveau technique pour acheminer le gaz, pétrole,…
    Généraux criminels
    DRS terroristes

  2. La pute de Semmar elle mouille dans sa culotte à l’écoute de ce genre d’informations gonflées et exagérées.
    Je suppose que c’est le premier ministre espagnol qui t’a appelé pour te prévenir de ses inquiétudes! Quel blaireau ce Semmar avec toute sa cliques de hmarocains qui tels des hyènes attendent qu’on leur jette un os pour le ronger. Bande de crétins.

  3. Sérieusement qui pouvait croire aux garanties algériennes données à l’Espagne sur sa capacité à maintenir une securité dans l’approvisionnement? D’abord, l’incompetence et le sous investissement chronique des autorités algériennes auraient dû alerter. Ensuite, tous les experts savent que la vraie raison de la fermeture du gazoduc via le Maroc n’etait pas une sanction mais une réaction face à la baisse drastique des capacités de production de gaz de ‘Algérie.
    Au lieu de l’assumer comme tel, les Dalton du pouvoir algérien ont clamé haut et fort que c’etait une sanction marocophobe, ce faisant il flinguait leur propre fiabilité ce qui ne pardonne pas en terme de partenariat économique stratégique. Et cela sert de repoussoirs aux investisseurs dorénavant doublement avertis sur les promesses des pieds nickelés qui enfoncent l’Algérie depuis 1962.

  4. Supputations comme Zmar en a l’habitude.

    Il jubile rien en publiant ses papiers tirés par les cheveux.

    Il fait jubiler aussi ces hmarocains qui sautent sur tout ce qui bouge concernant l’Algérie même s’il s’agit de fake news.

    L’Italie ya zmar reçoit plus de 14 milliards de m3 de gaz sans problème, et l’Algérie en conséquence livre pour ces deux pays que sont l’Espagne (et accessoirement le Portugal) et l’Italie la quantité de presque 30 milliards de m3 de gaz.

    Et cela n’est pas prêt de finir puisque les réserves de l’Algérie sont gigantesques. Pas la peine donc de faire la pleureuse sans les larmes.

    Les hmarocains karim70 et ce morpion de axis7 racontent des sottises aussi grosses que leur popotin. Le premier parle d’une vidéo qui n’est qu’un montage de hmarocains pour discréditer le chef d’état major. Peine perdue les chiens aboient ….. le second rêve que Tendera, au HMAROC, aidé par une société britannique, qui ne produira à la saint-glinglin que 300 millions de m3, et encore, va pourvoir exporter cette ridicule quantité et en même temps satisfaire le marché local. Pffffffffff, rien les débiles de hmarocains croient à ces sornettes du makhzen qui fanfaronne pour faire croire qu’il ne souffre pas de la pénurie de gaz au HMAROC que les sujets de bouffi sex dénoncent paratiquement tous les jours. Mais ça, ils n’en parle pas, black out total mais yeux rivés sur l’Algérie qui vous fait et vous a fait un bras d’honneur pour des crétins sans honneur.

  5. Semmar reprend les éléments de langage du makhnez…
    Cela a été largement publié dans la presse de alliés de l’entité sioniste
    Le différent algéro-marocain?… en quoi le Royaume du cannabis est concerné par un contrat de Gaz qui lie l’Algérie à l’Espagne?
    Il y’a eu une baisse le 30 novembre? et alors tout s’est bien passé avant et après
    Ce gazoduc livre du Gaz 24/24 et 7 J sur 7…

  6. Ça sent la commande du Makhzen
    c’est plutôt bon signe ce type de PQ , ça démontre que le Makhzen panique…
    Et Zemmar comme à son habitude joue le passe-plat.
    Prochaine étape Zemmar? Fais attention à toi, le bouffi à un coté « gigot d’agneau » paraît il, si tu vois ce que je veux dire. Demande confirmation Axis7…

  7. Si l’article en question s’avère vrai, et je pense que Abdou ne raconte pas de bêtises, alors c’est très grave et ne ferait que confirmer et conforter l’incapacité des oligarques en place à gérer quoique ce soit, il serait temps qu’ils songent à changer de métier et laisser la place aux jeunes instruits.

  8. La stratégie des Hmarocains est la suivante : acheter des « Algériens » traitres tels Semmar, Hichem Aboud, Aouar Malek, Zeitout et leurs faire dire du mal de l’Algérie. De sorte à ce qu’ils disent : vous avez vu, c’est des Algériens ! Ce n’est pas des Hmarocains.
    La feuille de route tracée pour Zemmara consiste à l’entretenir financièrement (salaire, dépenses, site, voyages,…) et le flanquer de barbouzes tels Balou, Axis, et tous les répugnants hmarocains se faisant passer pour des Algériens. Ces ayachas, ont une mission : inonder les articles de Zemmara de commentaires et d’insultes contre l’Algérie. Vous remarquerez que tous les articles de Zemmara vont dans le même sens : donner l’impression que l’Algérie est au bord du précipice et que rien ne tient, histoire de la pousser vers le chaos.
    Qui peut croire que les Hmarocains vivent mieux que les Algériens. Tous les indicateurs socioéconomiques sont en notre faveur, soit. On n’insultera personne de sa pauvreté. La richesse c’est dieu qui la donne mais, ces crétins, mensonge et fake news à l’appuis, essaient de faire croire que le Hmaroc est dans une meilleure forme que l’Algérie. Une petite guerre psychologique aidé par leur nouveau allié, oblige.
    De toutes les façons, je n’ai jamais vu de ma vie un peuple qui souhaite le mal pour l’Algérie comme ces Hmarocains, obsédés par nos richesses dont ils attendent patiemment la fin.

  9. Quand un pays est dirigé par des âneries comme boutaboune et son chef benchgriha avec le reste des bandits généraux qui n’ont même pas un niveau primaire le résultat est là, la misère et la pauvreté gagnent du terrain alors que de milliers de jeunes,femmes et enfants prennent le bouti pour fuir la dictature militaire. Un pays isolé à l’étranger et à l’intérieur. Un parlement dominé par les mêmes bandits dont même 16% ont voté pareil pour la constitution ou les élections communale.
    Avant la fin du mandat de boukadboun votre pays sera comme la Somalie.