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vendredi, mars 29, 2024

Toufik Hakkar, L’Homme Qui a Tendu Un Piège à La Présidence ! Suite et fin.

Suite à nos révélations sur les pratiques immorales qui ont lieu au sein de la société Naftal et des privilèges offerts à Farid Guettai responsable de la société Petrogel, Toufik Hakkar Président Directeur Général (PDG) du groupe public d’hydrocarbures Sonatrach s’est précipité hier de manière aussi inattendue qu’inopinée à la filiale Naftal, sise à Chéraga dans la banlieue d’Alger.

Le PDG de Sonatrach, que nos révélations fracassantes inquiètent au plus haut point, a d’ores et déjà demandé à ce qu’on limite l’accès à internet aux employés de Sonatrach au siège pour ne pas diffuser de documents internes…

Dans cette ambiance de psychose entretenue, Hakkar a renforcé sa campagne de licenciements qui touche désormais aussi bien les cadres, que tous employés du groupe et ce quel que soit leur rang.

Rappelons que Lotfi Bahlouli, directeur régional la distribution des carburants de NAFTAL au niveau de la capitale Alger, est toujours menacé de licenciement parce qu’il a osé dénoncer un véritable scandale de corruption et de dilapidation des deniers publics…

Hier 15 Juin 2020, Toufik Hakkar qui n’était accompagné que par son responsable du protocole, n’a annoncé son arrivée au siège de Naftal qu’une fois en voiture. Une entorse au protocole bien suspecte selon nos sources.

En effet, cette situation suppose que cette rencontre n’était ni une séance de travail, vu l’absence de conseillers ; ni n’était une rencontre officielle puisque annoncée directement par téléphone mobile, quelques minutes avant la rencontre du PDG avec le DG de Naftal…

Un tête-à-tête, dont la durée n’a pas dépassé une heure, qui reste en effet surprenant tant il déroge aux règles d’organisation classique de la Sonatrach qui cadrent les réunions du PDG avec les Directeurs de Filiales, qui ont de tous temps été convoqués de manière officielle avec un ordre du jour et en présence de nombreux conseillers de part et d’autre…

C’est dire la gestion que l’on peut qualifier avec euphémisme de légère, mais qui met en lumière le manque flagrant de culture de management de haut niveau qui a été imposé à la première Entreprise d’Afrique et au 12ème groupe pétrolier à l’échelle planétaire !

Toufik Hakkar qui est en train de faire le vide autour, dépossède Sonatrach de ses cadres de valeurs et de son âme, dans le but de primo : bloquer toutes revendications ou résistances internes à sa gestion, mais en même temps pour neutraliser toute initiative de la Présidence quant à son remplacement

Car en plaçant de jeunes inexpérimentés à des postes sensibles, et à la retraite des hommes largement compétents comme Farid Ghezali et Salah Mekmouche, Toufik Hakkar fait coup double.

En effet, si Abdelmadjid Tebboune s’avisait à chercher des cadres en interne pour gérer Sonatrach, il trouverait aujourd’hui peu de personnalités capables de réussir cette mission. De même s’il devait rappeler les cadres valables de leur retraite, le Président se heurterait fatalement à la réticence de tous ses conseillers qui lui rappelleraient l’incohérence d’une telle décision, allant à l’encontre de la demande du peuple algérien…

Voilà le sombre piège tendu par Hakkar et ses amis à l’Etat algérien, et cela n’est pas de bonne augure vue l’Etat du Pays.

La Présidence va-t-elle enfin réagir avant qu’il ne soit trop tard ?

Fabienne Outar

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