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jeudi, mars 28, 2024

Tollé général en Algérie à la suite de la construction de murs en béton pour “fermer les plages aux harraga”

C’est une polémique qui a commencé à Oran pour devenir ensuite un véritable scandale national alimentant l’indignation générale de toutes les algériennes et de tous les algériens. Des murs en béton érigés sur plusieurs kilomètres du littoral oranais pour verrouiller l’accès aux plages de la corniche oranaise aux harragas. Les travaux de ces murs ont été lancés depuis le 22 février dernier, a-t-on pu confirmer auprès de plusieurs sources locales à Oran. Les citoyennes et citoyens ont été  estomaqués par ces constructions hideuses qui dénaturent la façade maritime des plus belles stations balnéaires d’Oran. 

Les premiers murs ont été construits depuis l’est du côté de la plage les Dunes jusqu’à l’ouest à Trouville dans la commune d’Aïn El Turk, l’une des plus belles et prestigieuses villes côtières offrant de superbes vues sur la Grande bleue. Plusieurs sources proches des autorités locales ont confirmé à Algérie Part que ces murs bétonnés entrent dans le cadre d’une stratégie globale décidée par les autorités locales dans le but de bloquer définitivement les accès des plages oranaises aux réseaux des Harragas, les migrants clandestins, qui lancent leurs embarcations de fortune depuis ce littoral pour tenter désespérément de rejoindre les côtes du sud de l’Espagne en quête de l’eldorado européen.

Pour contrer les Harragas, la wilaya d’Oran n’a pas trouvé mieux que de construire d’imposants murs et hauts de plusieurs mètres dotés de petites portes percées pour ne pas complètement boucher l’accès à la mer.  Le but clairement recherché par les autorités locales est de compromettre les mouvements des zodiacs et autres semi-rigides, ramenés par des harraga. Il s’agit de les « bloquer » à travers des murs en béton armé afin qu’ils n’atteignent pas facilement les rivages du littoral.

Cependant, cette bétonnisation forcée détruit le front de mer de la commune d’Aïn El Turk, qui offre une vue resplendissante sur la Méditerranée. De nombreux habitants se sont mobilisés pour dénoncer cet « attentat » commis contre la nature enchanteresse. Fin février dernier, un rassemblement a été organisé par les habitants d’Aïn El Turk pour réclamer des autorités qu’elles enlèvent ce mur hideux. Sur les réseaux sociaux, depuis plusieurs jours, des internautes algériens se sont mobilisés pour appuyer les habitants d’Ain El Turk en lançant une campagne de dénonciations contre ce qui a été qualifié de « mur de la honte ». Ailleurs en Algérie, des voix s’élèvent pour mettre en garde contre la généralisation de cette bétonnisation abjecte des autres façades maritimes des régions côtières du pays.

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6 تعليقات

  1. D’abord, cynique !
    Depuis le temps que les vannes à harragas étaient délibérément laissées ouvertes !
    Ensuite, ridicule !
    Avec ces murs hideux, aussi inutiles qu’efficaces !
    Alors que la solution simple aurait été de s’attaquer dès le début aux baltaguis détenteurs
    du marché juteux d’ « elharga » impunément !
    Cette histoire ressemble à s’y méprendre à celle du trafic de drogue. On perd son temps
    pour faire semblant de s’occuper de réprimer les consommateurs ; pendant que les gros
    bonnets continuent de diffuser en toute impunité leur venin qui clochardise la société !
    Qui décide de tuer son chien, il lui prétexte la rage. C’est lamentable !

  2. Il faut absolument interner le wali d’Oran qui a donné son aval à un tel crime environmental et tout autre (ir)responsable ayant entériné, de gré ou de force, une telle ignominie. Et la réaction du ministère de l’environnement face à cette catastrophe? Position des 3 singes: rien vu, rien entendu, et … rien à dire. 1-2-3- viva ….Voilà l’Algérie Nouvelle de Tebboune; plus hideuse que jamais! 1-2-3, viva ….!

  3. Il parait qu’ils avaient pensés construire un mur sur la mer, mais ils n’avaient pas le budget qui va avec LOL
    La prochaine fois, il faut couvrir le ciel ,avec des filets on ne s’est jamais , nos harragas pourraient utiliser des montgolfières
    Wallah c’est une idée, cela doit pas couter plus cher
    J’ai regardé la TV algérienne l’autre jour…que du 4eme âge au sommet de la pyramide : Goujil..excusez moi si j’écrorche les noms…90 ans…renouvelé à la tête de la maison de vieillards…lui c’est normal qu’il rempile…il n’a plus sa tête mais les sénateurs. qui l’ont réélu doivent être fusillés
    Chengriha…chef des anciens combattants …76 ans…chef…la retraite c’est à 60 ans…allez 65…
    Tebboun, chef des anciens dinosaures du FLN …76 ans…il s’ennuyait , alors on a l’a nommé Capo de tutti les capi
    C’est pas lui qui va inventer la lumière…

    Bienvenue à la maison de retraite
    cela me rappelle l’époque de Brejnev…le bureau politique de l’ex URSS…Brejenev…on attend qu’ils meurent de leurs belles morts pour élire démocratiquement un autre grabataire