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mardi, avril 23, 2024

Tebboune sait-il de quoi il parle lorsqu’il aborde les problématiques économiques en Algérie ?

Le Président algérien Abdelmadjid Tebboune ne semble pas maîtriser réellement les concepts économiques les plus basiques. Et cette méconnaissance l’éloigne dangereusement de la réalité économique que vivent au quotidien les Algériennes et Algériens. Ce mardi 28 septembre, le Chef de l’Etat s’est exprimé à nouveau sur les problématiques économiques actuelles dans le pays. Mais son diagnostic est totalement biaisé par des raccourcis dangereux et simplistes qui le déconnecte de la vérité factuelle sur la situation de l’économie algérienne. Explications. 

Ce mardi, Tebboue a affirmé à Alger que l’Algérie a pu réaliser son équilibre financier et préserver ses réserves de changes grâce aux réformes structurelles en matière d’importation.

Présidant la cérémonie d’installation des membres du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), le Président Tebboune a rappelé que le pays a pu, grâce aux réformes structurelles qu’il a menées, réduire la facture de ses importations à près de 31 milliards de dollars contre plus de 60 milliards de dollars il y a dix ans, ce qui dénote, après l’application de ces réformes, « une baisse structurelle et non pas conjoncturelle ».

Soulignant que l’Algérie « ne connait, aujourd’hui, aucun déficit dans sa balance commerciale », le Président Tebboune a précisé que les recettes algériennes en hydrocarbures et hors hydrocarbures permettent aujourd’hui de couvrir le coût des importations sans aucun recours aux réserves de changes. Ces affirmations sont, d’abord, totalement fausses et infondées.

Pourquoi ? Parce que l’Algérie n’a pas encore supprimé le déficit de la balance commerciale. Mais elle a pu uniquement le baisser momentanément. Certes, le déficit de la balance commerciale de l’Algérie a enregistré en réalité une baisse considérable de 87,89% durant les huit (08) premiers mois de l’année 2021 passant à – 926 millions dollars à fin août 2021 contre – 7,6 Milliards de dollars à fin août 2020.

Mais cette baisse du déficit de la balance commerciale s’explique par la nouvelle augmentation des exportations globales des hydrocarbures du pays boostée par la reprise mondiale qui a commencé depuis la fin du deuxième trimestre de l’année 2021. Les exportations algériennes sont passées de 15,1 Mrds US à fin août 2020 à 23,7 Mrds US, à fin août 2021. Les hydrocarbures composent la majorité écrasante de ces exportations et seulement 2,9 Mrds US d’exportation hors hydrocarbures ont été enregistré. Il s’agit donc d’une reprise conjoncturelle liée à la reprise économique mondiale qui a émergé dans le sillage du recul de la pandémie de la COVID-19. Les effets de cette reprise finiront par s’estomper d’ici 2020 avec un retour à la « normale » de la consommation mondiale des hydrocarbures.

Certes, le taux de couverture des importations par les exportations s’est ainsi amélioré, atteignant 96,24% à fin août 2021, contre 66,6% à fin Août 2020, mais Tebboune se trompe lourdement lorsqu’il résume les équilibres financiers du pays à la seule baisse du déficit de la balance commerciale. Le premier critère pour mesurer la santé financière d’un pays est, d’abord, sa capacité à maîtriser son déficit budgétaire.

Or, d’ici l’année 2021, l’Algérie va se retrouver avec un déficit budgétaire record estimé à près de -2784,8 milliards de dinars, soit l’équivalent de 18, 28 milliards d’euros, contre- 2381,5 milliards de dinars à la clôture de l’exercice 2020, à savoir l’équivalent de 15,63 milliards d’euros. Un autre indicateur financier indique également la très mauvaise santé financière de l’Algérie que le Président Abdelmadjid Tebboune occulte sciemment à moins qu’il ignore cette vérité.

Il s’agit du solde global du Trésor qui sera en 2021 de près de -3614,4 milliards de dinars, c’est-à-dire l’équivalent de 23,73 milliards d’euros, soit -17,6% du Produit Intérieur Brut (PIB) global, à savoir la richesse nationale annuellement produite en Algérie. C’est tout simplement du jamais vu car il s’agit de l’une des situations financières les plus complexes que l’Algérie devra gérer. Mais, d’abord, un peu de pédagogie. Que représentent concrètement tous ces déficits ?

Il faut savoir qu’en finances, il existe un déficit budgétaire, ou un solde budgétaire négatif, quand les recettes engrangées par un Etat (les impôts et taxes, principalement) sont inférieures à ses dépenses. D’autre part, la notion de déficit public est proche de celle de déficit budgétaire : elle se réfère non pas au seul Etat central, mais à l’ensemble des administrations publiques (incluant les collectivités locales, les administrations de sécurité sociale, etc.).

Il s’agit d’un danger majeur pour l’Algérie parce qu’elle n’est pas un pays industrialisé et suffisamment producteur de richesses qui peut facilement redresser la barre ou financer pendant longtemps une immense dette publique. L’Algérie sera ainsi victime, si cette situation perdure encore dans les années à venir, de ce qu’on appelle dans l’économie de l’ « effet d’éviction ». Cela signifie que le déficit est mauvais pour la croissance parce qu’il détournerait une épargne qui aurait pu aller vers des projets productifs qui développeront le pays.

L’Algérie sera ainsi contrainte de financer encore et toujours son déficit public pour couvrir essentiellement les frais de ses institutions et de ses services publics comme les budgets de fonctionnement de l’Etat. Lorsque l’Etat algérien doit à chaque fois mobiliser des ressources financières pour financer son déficit, l’argent disponible sur les marchés va se raréfier donc et les taux d’intérêt pratiqués par les banques algériennes vont grimper. Emprunter, pour un acteur privé, est donc plus difficile. Par conséquent, les projets (création d’entreprise, investissement…) se raréfient à leur tour. et la croissance est freinée. L’Algérie vit cette situation depuis 2017-2018 date à laquelle les déficits budgétaires ont commencé à battre des records à cause de la baisse des recettes de la fiscalité pétrolière qui chutent depuis la crise pétrolière de 2014 avec l’effondrement progressif des prix du baril de pétrole.

Le déficit public en Algérie a donc un impact direct sur le chômage, la pauvreté et la relance industrielle parce qu’il sabote la croissance économique. Par ailleurs, l’Algérie risque de recourir à l’endettement extérieur pour combler ce déficit budgétaire car elle ne pourra pas compter longtemps sur ses moyens rudimentaires en dinars, une monnaie sans cesse en chute libre, pour rééquilibrer sa situation financière. La Banque d’Algérie ne pourra pas résister longtemps face à la chute interminable des recettes fiscales provenant des exportations des hydrocarbures. Les hydrocarbures ont représenté en moyenne sur la période 2004-2018 : 96% des exportations du pays, 43% des recettes fiscales et 21% du PIB.

D’autre part, Abdelmadjid Tebboune se trompe en considérant que la baisse des importations est le baromètre d’une bonne santé économique. En effet, ce n’est pas la baisse des importations qui permet à un pays de survivre ou de se développer, mais c’est l’augmentation de ses exportations, et par ricochet, la hausse de sa croissance économique qui lui permet de créer des richesses et des emplois.

Et pour augmenter les exportations, l’Algérie a besoin de renforcer sa production nationale et de se réindustrialiser à travers de nouveaux méga-projets qui impliquent des investisseurs étrangers et des transferts de technologies. C’est de cette manière qu’un pays peut se développer et garantir ses équilibres financiers. La maîtrise des importations n’a jamais été une recette efficace en économie.

D’autant plus que l’Algérie avait testé cette recette de 2016 jusqu’à 2018, sans aucun succès.

En 2016, la position extérieure de l’Algérie s’est dégradée considérablement. Le pays a affiché un important déficit des paiements courants (15,6 % du PIB). La balance commerciale a connu son deuxième déficit à deux chiffres consécutif. La valeur des importations algériennes a diminué de 5,9 %, ce qui n’a pas permis de compenser le rapide déclin des importations qui se sont contractées de 16,8 %. Au cours du premier semestre 2016, les pouvoirs publics ont intensifié leur utilisation des licences d’importation pour infléchir et réduire le déficit de la balance des paiements courants par l’action administrative. Les réserves brutes officielles ont chuté, après un pic de 177 milliards USD (environ 83 % du PIB) en 2014 pour s’établir à 112 milliards USD (69 % du PIB) en 2016. À un niveau correspondant à 21 mois d’importations, elles excèdent de très loin les seuils internationaux d’adéquation mais sont en train de fondre rapidement. Comme en 2021, en 2015-2016, le pouvoir algérien pensait que la réduction des importations suffira pour bien réduire le choc de l’impact de la crise financière sur le pays.

Il avait fausse piste. Et à l’époque, ce qui avait sauvé l’Algérie était la dette extérieure
reste faible, à moins de 2,4 % du PIB en raison de la politique appliquée par l’État au cours de la décennie écoulée, consistant à ne pas emprunter à l’étranger, alors que l’encours total de la dette est de 20,6 %.

Les apports en capitaux étaient faibles et en déclin malgré la nécessité d’investissements considérables dans le pays. Les investissements directs étrangers (IDE) ont décliné et sont passés de 3,1 milliards USD en 2012 (1,5 % du PIB) à environ 1,5 milliard USD en 2016 (0,9 % du PIB). Diverses restrictions introduites en 2009 en matière d’IDE, et notamment un plafond de participation étrangère de 49 % pour tout nouveau projet d’IDE, n’ont pas contribué à contenir la tendance baissière des apports nets d’IDE. En fait, la réglementation des changes mise en place par l’Algérie compte parmi les plus rigoureuses des pays arabes. Les investisseurs étrangers potentiels indiquent que ces restrictions constituent un obstacle majeur à leurs activités en Algérie.

En se concentrant uniquement sur la bataille des importations, les autorités algériennes ont fini par perdre le contrôle sur d’autres leviers importants comme la stabilité monétaire du pays et le dinar algérien s’est déprécié dangereusement par rapport au dollar américain.

Depuis le milieu de l’année 2014, le dinar s’est considérablement affaibli par rapport au dollar américain et à l’euro, étant donné la baisse des prix du pétrole plaçant le dinar sous pression, et la Banque d’Algérie ayant permis à la devise de se déprécier afin de décourager la demande d’importations et préserver les réserves de change du pays. En fait, le dinar est passé de 107,3 DZD pour un dollar américain en moyenne en 2015, jusqu’à 87,9 DZD pour un dollar américain en 2014 et 78,2 DZD pour un dollar américain en 2013. Sur le marché parallèle néanmoins, les principales devises s’échangeaient à l’époque avec une prime d’environ 60 % qui atteste de l’importance des contrôles des changes et de la faiblesse de la demande de devise locale.

L’angoisse intense que suscitait la dépendance vis-à-vis des importations a obscurci la lucidité du régime algérien au point où il a reculé dans de nombreux dossiers stratégiques concernant l’intégration du pays aux mécanismes des marchés et échanges internationaux.

Abdelmadjid Tebboune reproduit les mêmes erreurs du passé pour la simple raison qu’il ne maîtrise pas ses dossiers et refuse de se remettre en cause. Aveuglée par ses certitudes, Tebboune, comme le régime Bouteflika par le passé, est en train de perdre la bataille de la maîtrise de la stabilité monétaire et celle du renforcement de la production nationale.

Pour ne pas beaucoup importer depuis l’étranger, il faut produire localement. Cette équation est totalement occultée par l’actuel pouvoir algérien. Ce dernier pense qu’il est possible de réduire les importations en réduisant uniquement la consommation nationale. Mais avec une croissance démographique de plus d’un million de bébés par an, l’Algérie ne peut pas réduire éternellement sa consommation interne en se privant de nombreux produits de base comme les produits alimentaires. Oui, l’Algérie a pu par le passé réduire les importations des voitures ou autres produits manufacturiers, en se privant de leur consommation, mais elle n’a jamais pu réduire sérieusement la facture des produits alimentaires ou certains équipements industriels incontournables pour le fonctionnement du pays. Et avec une monnaie de plus en plus faible, le coût de l’importation sera de plus en plus élevé.

Si les volumes sont réduits, la valeur des importations ne pourra pas baisser significativement à moins que l’Algérie sombre dans le fléau des pénuries comme c’est le cas en ce moment depuis le début de 2021 avec les crises de l’huile de table, du lait ou certains médicaments importés de l’étranger. La solution est donc ailleurs. Le rééquilibre de la balance commerciale passe seulement par une véritable production nationale et de nouvelles exportations hors hydrocarbures. Mais est-ce que le Président Abdelmadjid Tebboune est capable réellement d’assimiler cette réalité économique ?

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26 تعليقات

  1. @zemmar
    Quoique tu prétendes,Tebboune en sait beaucoup plus que toi. Il appartient à une génération d’hommes rationnels qui connaissent parfaitement le pays.
    Quant à ton analyse absolument surréaliste, je te suggère de demander à tes sponsors de revoir leur copie sur l’Algérie de fond en comble. Ils doivent te fournir un script à ton niveau, cad des commérages.
    ps: Que zemmar puisse dormir tranquillement le soir me laisse pantois. Allah yahdi ma khlak!

  2. Tebtoub est l’un des plus grands fossoyeur du pays.
    Le ministère de l’habitat à été le plus corrompu depuis des décennies et d’après vous qui était à sa tête. Le tête de cul sale de Tebtoub.
    Soukardji notoire, corrompu jusqu’à l’os rampant comme un ver devant un cheikh khoroto d’une zaouïa de PEDERASTES.
    Le plus grand corrompu en ânjiri est à la tête de l’état, et des fils de putes viennent dire que l’anjiri est une dimoucratie.
    N’y’a t’il pas des médecins patriotes pour abréger leur règnes ?

  3. A Mouloud, le résidu de la Issaba exfiltrer au Canada pour faire perdurer le système.
    D’après toi tu es d’un âge certain?????
    N’as tu pas honte de voir ta sale gueule dans un miroir ?
    Tu es une larve de ce système et tu lutte pour U’il subsiste. Tu es au Canada,mais sincèrement tu vis medhloul.
    J’y serai bientôt et j’aimerais bien te rencontrer pour que tu m’expliques franchement comment tu as quitté l’anjiri pour aller dans une démocratie pour soutenir une dictature ?
    Je ne comprends vraiment pas ?

  4. C’est ton niveau @loco, l’invective, l’insulte nauséabonde, tu es incapable d’aller au delà. Tu n’as rien compris de ce que j’ai écrit. Je n’avais absolument aucune envie envie de polémiquer avec qui que ce soit si ce n’est cette larve de semmar.
    Mais tu interviens et tu m’insultes sans provocation. Tu peux venir au canada mais je n’ai aucune envie de te voir, discuter avec un cancrelat comme toi me ferait vomir.
    Reste dans ton monde.

  5. @ mouloud le résidu de la Issaba,
    Semmar vaut dix fois mieux que toi et ta famille de grosses putes.
    Tu es une grosse pute de cette junte et tu creveras ainsi.
    Tu es de ceux qui ont fait que l’Algérie n’est devenu qu’un champ de ruines. Si tu avais un tant soit peu de nif, tu n’insulterai pas Semmar mais cette JUNTE de grabataires et à leurs tête Tebtoub le corrompu.
    Mais tu as choisi ton camp, et grand bien te fasse.mais tu ne seras qu’une merde comme ceux que tu soutiens. Et encore une fois Semmar vaut plus que toi et ta famille.

  6. Excellent article d’Algerie Part qui montre clairement la banqueroute de l’Algérie aux mains de la junte. Seule chose qui manque est qu’il faudra rajouter au moins 10 milliards $US facture de la l’armée (achats d’armes, équipements pour la police et gendarmerie, frais d’entretien des chars migs…) au 31 milliards $US d’importation ce qui fait 10 a 12 milliards $US a enlever de des réserves de changes pour l’année 2021. Et tout ca avec une chute du PIB de 172 a 132 milliards $US a cause notzmment de manque de matières premières importées et nécessaire pour la production nationale!
    En résumé 2021 se solde pour l’Algérie dans les mains d’une junte et dun fou par -25% pour le PIB et -30% pour les réserves de changes + l’effondrement du pouvoir d’achat et l’appauvrissement de millions d’Algeriens + début d’exode d’Algeriens sur les cotes espagnoles en direction de la France… quel exploit !!!

  7. Le clan des prédateurs a transformé l’Etat en nomenklotura avec comme gardiens du temple, des cachiristes,
    des baltaguis casseurs de manifs…et autres indicateurs des moukhabarates. De la sorte, l’Algérie sera maintenue volontairement en jachère, pour ne servir que de garde manger a des usupateurs sans foi ni lois. Et en prime, ils te
    nargueront, comme c’est le cas depuis 60 ans, sans songer un seul instant, rendre des comptes un jour !
    Ils se trouvent encore des écervelés et quelques maso pour leurs trouver grâce. La seule explication à cela, ce serait
    une forme de reconnaissance du ventre. Et c’est cette mauvaise graine qui a fait et qui continue de faire le malheur de
    l’Algérie.

  8. POUR FRERE LOCO, AZUL.Je le dis et je le reconfirme

    J’ai beaucoup de respect pour toi, tu as fait un parcours remarquable, peu de personnes ont réussi. tu as tout connu dans ta traverse. tu es homme digne, père de famille… bravo

    Qui peut arriver à ta cheville frère LOCO, si un jour une ou deux personnes arriveraient … je payerai le billet pour Dublin.

    Notre société est infestée de personnes grossières, cyniques, remuantes, frivoles .Ou est le respect .

  9. Ya Mouloud
    Infâme personnage et Homme de compagnie à la botte et au service de tes maîtres
    Quel est ton tarif déjà pour prendre en bouche l’un après l’autre tes maîtres vénérés ?
    Tu as osé proférer des insultes à l’encontre de boussad , tu n’es qu’une Baltringue et si un jour tu vaudrait lui arrivé à la cheville, il faudra que ta mère te refasse deux fois .

  10. Pour BILAL, tu peux ecrire a Monsieur Trump de construire un mur….le mur est deja construit entre algerie et le maroc
    s appelle la Muraille du sahara
    A lire les des accords d’Abraham, voir google tres interessant

    La République sahraouie autoproclamée du Sahara occidental, puis le gouvernement algérien ont engagé le cabinet d’avocats américain Foley Hoag pour promouvoir l’indépendance du Maroc dans la région.(‘Algérie a payé à Foley Hoag 420 000 $ pour son travail entre 2019 et 2020. voir google.

    Le Polisario est principalement soutenu par l’Algérie, un pays dépassé par ses propres défis politiques et économiques

    ALGERIE PAIE TOUT

  11. Pour Tebboune, un parmi les exemples édifiants de « réformes structurelles en matière d’importation » dont il parle est la décision prise récemment et qui consiste à interdire l’importation des battes de baseball. Une décision hautement stratégique dont l’impact structurel sur l’économie de l’Algérie Nouvelle sera, à ne pas douter, considérable. Les services de sécurité et leurs baltagias ayant déjà des stocks en battes plus que nécessaires, leur « force de frappe » ne sera pas du tout impactée par cette interdiction d’importation de cet outil essentiel au bon fonctionnement de la machine répressive.

  12. Les plus grands fossoyeurs de l’Algérie sont les zouaves.
    Ga3 les algériens le savent.
    Pleureuses le jour et Voleurs la nuit.
    Et Karim 70 qui essayent de nous vendre du vent pendant que Pédale 6 son maître passe des soirées sordides avec des jeunes hommes et les frères Azaitar…

    Hahahaahhaha… Wellah je suis explosé de rire quand je lis ces Marochiens…

    Allez profitez des résidus Makistes paumés à la vie de merde… C’est tout ce qu’il reste…

    Hier l’Algérie a renvoyé un premier contingent de clandestins marocains… Excellente nouvelle !

  13. Il avait le choix, la solution de facilité : donner les rênes du pays au FMI avec les conséquences que tout le monde connait :
    baisse et arrêts des subventions
    Liquidation des entreprises déficitaires y compris Air Algérie, Sider, ENIE …
    Des centaines de milliers de chômeurs
    Baisse des budgets de tous les ministères ; éducation, santé, intérieur, armée etc
    Créer un pays ou les riches seront plus riches et les pauvres plus pauvres…
    ou
    Arrêtez l’économie de bazar
    Allez chercher les dizaines de milliards de dollars d’argent accumulé au noir par des importateurs, des promoteurs, des industriels et des pertes noms ( environ 90 milliards de dollars )
    Récupérer les biens mal acquis à l’étranger toujours sous l’ère Boutef qu’on peut évaluer à quelques millards de dollars
    Encourager la production locale , nationale et pénaliser les importations en l’état…plus de batata canadienne ni de pomme française
    Ah..les chinois…laissez les travailler mais avec leurs argents et vous verrez comment ils peuvent transformer ce pays …oubliez la France ..ils veulent ni de vous, ni de vos produits…Ils aiment vous achetez vos matières premières à bas prix , corrompre vos dirigeants et que vous restiez leur chasse gardé

  14. Boutef…. a couvert l’enrichissement de toute la junte et de la nomenklotura en général. On a pas touché un de ses cheveux, bicause, il a des dossiers sur tout le monde. Lui mettre tout sur le dos aujourd’hui, c’est trop facile. Sans sa maladie, il serait encore là. A tous ces aboyeurs de services qui noient le poisson, taisez-vous, vous nous fatiguez !