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vendredi, avril 26, 2024

Seulement 20 % des budgets dédiés à la recherche scientifique sont consommés en Algérie et le reste…

C’est un véritable scandale. En Algérie, les universitaires souffrent le martyre à cause de la précarité de leurs conditions de travail et l’absence de soutiens financiers qui leur permet de développer des projets de recherche et des travaux scientifiques. A cause de ces déficiences, de nombreux universitaires algériens s’exilent à l’étranger ou émigrent pour chercher des opportunités d’épanouissement et des horizons prometteurs dans l’espoir de pouvoir exercer de la recherche scientifique. Mais ces chercheurs et universitaires ne savent pas que dans leur propre pays, à savoir l’Algérie, des budgets importants sont consacrés officiellement par l’Etat à la recherche scientifique. Sauf que… seulement 20,5% de ces budgets sont consommés et le reste de l’argent public dort dans les caisses des administrations du ministère de l’Enseignement Supérieur. Un vrai gâchis. 

Oui, un gâchis estimé à plus de 220 millions de dollars. Oui, c’est la somme totale des budgets publics dédiés en Algérie au soutien de la recherche scientifique, mais qui ne sont guère exploités comme il se doit pour appuyer les projets des universités algériens abandonnés ainsi à leur triste sort et privé du moindre soutien pour leur ambition scientifique.

Il faut savoir qu’effectivement, le ministère l’enseignement supérieur et de la recherche
scientifique gère officiellement le Compte n° 302-082 intitulé  «fonds national de la recherche scientifique et du développement technologique ». Les recettes du fonds national de la recherche scientifique en 2018 ont atteint 29,875 Mrds de DA, dont 9,73 Mrds de DA représentent les reliquats des années antérieurs, (soit 32,5%), 20 Mrds de DA représentent la dotation de l’année 2018 (66,94 %), et un montant de 145,419 Millions de DA représentent les autres recettes (0,49 %), nous apprend à ce sujet un document d’audit interne effectué récemment par des magistrats de la Cour des Comptes lesquels ont épluché soigneusement les comptes et trésorerie du ministère de l’Enseignement Supérieur.

De tout cet argent public censé parvenir à nos chercheurs et universitaires, seulement  6,137 Mrds de DA ont été dépensés,  soit un taux de consommation de 20,54 % ! Un taux totalement faible et dérisoire au regard du caractère stratégique de la recherche scientifique pour le développement du pays et les besoins immenses de nos universitaires qui manquent cruellement de tous les moyens nécessaires pour mener leurs travaux scientifiques. C’est pour cette raison qu’ils fuient le pays pour s’installer à l’étranger et faire le bonheur des puissances étrangères comme la France, le Canada, les Etats-Unis ou mêmes des pays arabes comme les Emirats-Arabes Unis ainsi que l’Arabie Saoudite. Triste gâchis.

 

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4 تعليقات

  1. Fuite des cerveaux :
    300 milliards de dollars générés par des Algériens à l’étranger, 500.000 individus qui sont partis. 105 milliards de dollars de perte pour l’Algérie. 300 milliards de dollars de gain pour les pays d’accueil… Ce sont là des chiffres et des lettres avancés sur le site de Libre-Algérie par l’économiste et ancien ministre algérien, en l’occurrence Smaïl Goumeziane pour qualifier “la fuite des cerveaux en Algérie“n effet, au cours des trente dernières années, Goumeziane estime le nombre de cadres algériens partis vers l’étranger à 500.000. «Le coût indirect de ce phénomène, à travers le manque à gagner pour l’Algérie, s’élève à 105 milliards de dollars sur la période en question», assure-t-il.

    Malheureusement, regrette-t-il, «ces 500.000 individus… n’apparaissent pas dans les statistiques du commerce extérieur». Encore pire, il s’agit des «exportations» qui ne profitent pas à l’Algérie mais aux pays d’accueil…

    Goumeziane, «… une fois installés dans leurs pays d’accueil, ces cadres émigrés ne créent donc pas de richesse en Algérie. Ce sont autant de personnes créatrices de richesses en moins dans le pays. Or, avec un PIB/habitant de 7.000 dollars, soit 210.000 dollars sur trente ans, le départ de 500.000 cadres s’est donc traduit par une perte de richesse nationale de quelque 105 milliards de dollars», calcule-t-il.

    Mais là où ça fait plus mal encore, c’est que ces cerveaux partis créent dans leurs pays d’accueil deux fois plus de richesses que ce qu’elles auraient pu créer en Algérie. 300 milliards de dollars sur les trente ans, estime Goumeziane.

    en Algérie , il sont mal payés Si les cerveaux algériens s’en vont à l’étranger, c’est parce qu’ils sont mieux payés et reconnus. La preuve : les entreprises étrangères, surtout américaines, s’arrachent les génies qui mettent leurs inventions en ligne pour leur proposer des contrats en or.

  2. En Algérie, l’exode massif des médecins vers l’étranger
    Plusieurs médecins et spécialistes algériens font le choix de quitter leur pays pour exercer à l’étranger. Une tendance qui ne ravit pas les autorités sanitaires et les syndicats, à l’heure où le système de santé publique semble dépassé par l’épidémie de Covid-19Nous constatons aujourd’hui un drame ». C’est en substance les propos du Pr Rachid Belhadj, président du Syndicat nationale des enseignants chercheurs et hospitalo-universitaires (SNECHU) en Algérie, qui regrette les départs massifs des médecins algériens vers l’étranger. Il appelle à trouver des « solutions algériennes et réelles pour arrêter l’hémorragie de nos compétences médicales », à l’heure où le pays vit toujours à l’heure du coronavirus (Covid-19).

    « Nos médecins généralistes et nos internes se préparent pour passer le concours en France. Aussi, nos meilleurs médecins spécialistes sont contactés avant la fin de leur formation pour être recrutés par des hôpitaux du Golfe, d’Allemagne ou encore du Canada », a-t-il déploré.

    MANQUE DE RECONNAISSE

    Selon le chef de service de médecine légale au CHU Mustapha, Rachid Belhadj, ces départs des compétences médicales algériennes à l’étranger sont vécus comme une blessure, ajoutant que c’est la conséquence d’un « manque de reconnaissance » envers ces professionnels de la santé

    Les médecins se disent « lassés » par les promesses maintes fois ressassées par les différents gouvernements sans être respectées et honorées par les différents gouvernements consécutifs. La dégradation du niveau du système de santé algérien oblige même le médecin généraliste doit refaire ses études à partir de la 1ère année à l’étranger pour pouvoir y exercer, pointe le Pr Belhadj. Ce dernier estime que pour en finir avec cette hémorragie qui affaiblit un système de santé déjà délaissé, « Il faut d’abord valoriser les ressource humaines. Et qui dit ressources humaines ce ne sont pas uniquement les médecins, il y a aussi les gestionnaires de la santé. Il faut bien les former mais également bien les payer ».

    Pour freiner la fuite des cerveaux, plusieurs experts encouragent aussi le gouvernement algérien à consacrer une plus grosse part de son budget à la santé. Mais pour l’heure, la part des dépenses représentent un peu plus de 7% en Algérie. Un niveau bien inférieur de la moyenne mondiale qui avoisine les 10%. Il est donc grand temps que les pouvoirs publics s’engagent dans une revalorisation de ses médecins et une restructuration du système hospitalier. Plus que jamais.

    a voir

    https://www.tsa-algerie.com/une-parente-de-malade-a-tebboune-nous-aussi-on-a-besoin-de-se-soigner/

    la nouvelle Algérie.

  3. Pourquoi se plaindre du moment que nous avons de grands instituts tous dédiés uniquement aux sciences et à la prospective : Les Instituts des Sciences Islamiques, macha allah ! C’est là où le boson de Higgs a été défié. Puisqu’il s’agit de la particule communément appelée ‘’La Particule de Dieu’’.