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mercredi, avril 24, 2024

Révélations – Une Autre Preuve de l’Ignorance de ce Polémiste de Londres Agissant sur le Net, Tombé dans le Piège de la Manipulation !

Dans son show quotidien sur Youtube, un polémiste condamné par la justice algérienne et vivant en exil à Londres a décidé de s’en prendre à un ancien Ministre des Finances de l’Etat algérien. Le ridicule de sa piètre prestation et les erreurs sciemment distillées pour nuire à la personne de Djellab nous ont mené à réagir en rectifiant ses propos délirants, et remettre les choses dans leur contexte afin de donner aux lecteurs une meilleure appréciation des faits.

Auteur : [email protected]

Natif de la ville de Biskra, Mohammed Djellab est une personnalité algérienne qui a occupé plusieurs fonctions dans le monde financier et bancaire algérien. Il a été nommé, entre autres, Ministre délégué auprès du ministre des Finances chargé du Budget en 2013, Président Directeur Général du Crédit Populaire d’Algérie (CPA) de 2005 à 2013 et Ministre des finances du 5 mai 2014 au 14 mai 2015.

Dès la fin de l’année 2015, il préside le conseil d’administration de la Banque Maghrébine d’Investissement et de Commerce Extérieur (BMICE), banque dans laquelle il est aujourd’hui membre du Conseil d’Administration.

Rappelons que la BMICE a été constituée le 21 décembre 2015 à Tunis où se trouve son siège et a été dotée d’un capital de 150 millions de dollars. Elle a pour objectif le financement de projets dans les secteurs des infrastructures, des télécommunications, des transports et de l’électricité au sein des pays de l’UMA.

Soulignons enfin que pour son expertise et sa maitrise dans le domaine financier, Mohamed Djellab avait été désigné par la commission bancaire de la banque centrale, Administrateur Provisoire « El Khalifa Bank » du 25 Février 2003 à Juin 2003, une mission qui, il faut le souligner, n’a rien à voir avec le rôle de liquidateur.

C’est sous la direction de Mohamed Djellab, qu’avait été produit un rapport daté du 27 avril 2003 analysant les raisons de la faillite de la banque Khalifa. Le 29 mai 2003, la Commission Bancaire a nommé Monsef Badssi comme liquidateur de la Banque.  Djellab n’a jamais participé à la liquidation de la banque El Khalifa et n’a jamais négocié avec les clients de Khalifa !

Cela contredit totalement la version du polémiste des réseaux sociaux installé à Londres qui soutient que Djellab avait effacé les dettes de plusieurs responsables algériens…

Mais là n’est pas la seule grave erreur dans la diatribe alimentée par ceux qui le manipulent avec une grande facilité !

Dans son one-man-show divertissant, notre pamphlétaire virtuel va affirmer que c’est suite à cela que Mohammed Djellab aurait été promu PDG du CPA, alors que tout le monde sait que ce dernier y était déjà en qualité de Directeur Général Adjoint et que c’était dans l’ordre des choses qu’il soit nommé à la tête de cette banque… Et vous n’êtes pas encore au bout de vos peines !

Marié à Biskra au mois de Septembre 1980, Mohamed et Djennette vont donner naissance à leur fille Manal, née en 1981 dans la ville de Constantine, dans l’est algérien.

Après des études en Algérie, cette dernière va poursuivre son cursus universitaire à l’étranger. Elle va alors s’inscrire à l’université Via Domotia de Perpignan et y décrocher un Master en économie, en Finance et Gestion Financière en 2007.

La même année, alors à quelques mois de son mariage avec Youssef Ouallali, né au mois d’Aout 1979 à Mohammedia au Maroc, Mohamed Djellab et son épouse Djennette vont décider d’aider leur fille et participent à hauteur de 120.000 Euros chacun pour l’achat d’un bien immobilier dans la banlieue ouest parisienne de Suresnes.

A eux trois, Manal étant la gérante, ils vont créer une SCI au capital de 300.000 Euros, couvrant la valeur de l’appartement de 3 pièces sis au premier étage d’une copropriété comprenant une cave et une place de parking.

On est bien loin de l’affirmation farfelue de notre polémiste exilé dans la capitale britannique, qui a évoqué l’achat de 3 Pavillons qu’il assimile à des villas !

Ignorant l’interprétation des différentes procédures et écritures du monde immobilier, le youtubeur réfugié à Londres n’a pas su lire l’acte qui lui a été envoyé et qui indiquait l’acquisition de trois lots constitués d’un Appartement, d’une Cave et d’un Parking… Affligeant !

Une approximation qui démontre encore, outre toute son ignorance et sa méconnaissance totale du sujet, une volonté de propager de fausses informations dans le seul but de diffamer…

Pire encore, notre expert virtuel affirme que 300.000 Euros en 2007 seraient équivalents à 3 Millions d’Euros actuels… sur quelle base ? On ne le sait pas !

Mais le plus ahurissant reste l’affirmation qu’il donne sur un ton péremptoire et toute honte bue, que si Djellab a constitué une SCI avec 300.000 Euros, c’est qu’il pourrait disposer sur son compte en banque 30 Millions d’Euros !

Il va même prétendre qu’il aurait des documents établissant que Djellab posséderait ces fameux 30 Millions d’Euros qu’il aurait « volés au peuple algérien et au trésor public », se gardant bien de montrer publiquement ces preuves comme il l’a fait avec le reste des documents… Incroyable non ?

Toutefois, nous nous sommes posés la question de savoir si un PDG de banque qui a passé le plus clair de sa carrière dans la finance, pouvait, avec son épouse, posséder l’équivalent de 300.000 Euros ?

Tout d’abord nous avons vérifié qu’en 2007, le taux de change officiel s’établissait à 1 euro pour 95 Dinars, alors qu’au marché parallèle il se situait entre 120/130 Dinars pour un euro. Cela ramène la valeur de l’appartement de Suresnes à plus ou moins de 36 Millions de Dinars. Une somme qui est largement à la portée de Mohamed Djellab, dans la finance depuis 1976 !

En effet, les résultats d’une enquête menée en 2016 par l’Office nationale des Statistiques confirmait que les activités pétrolières (production et services d’hydrocarbures) et financières (banques & assurances) demeuraient les secteurs qui payent le mieux avec respectivement des niveaux de salaires relativement élevés.

Par ailleurs, il faut savoir que le salaire d’un PDG d’une banque publique est fixé par le conseil d’Administration et donc par l’Etat algérien. Celle-ci oscille entre 400.000 et 650.000 Dinars avec tous les avantages liés au poste. Il en est de même de la rémunération d’un Ministre, dont la retraite s’établissait en 2020 à 330.000 Dinars…

Notre polémiste s’est-il donné la peine de vérifier si les époux Djellab avaient contractés un prêt pour acquérir ce bien en France ?

A-t-il examiné la possibilité, comme nous l’avons fait, qu’il aurait pu rembourser un prêt avec sa rémunération en devises dans le cadre de sa mission de PDG et de membre du Conseil d’Administration de la BMICE ? Visiblement non, car le but était juste de nuire !

Au mois de Décembre 2013, Djellab et son épouse vont faire donation de leurs parts dans la SCI de Suresnes à leur fille Manal, et s’acquittent des droits liés à la donation dépassant les 10.000 Euros, afin que leur fille devienne seule propriétaire du bien qui lui était préalablement destiné.

Or là encore, le même polémiste populo-propagandiste s’enfonce dans ses mensonges et affirme, se basant pourtant sur les mêmes documents de donations que nous possédons, que Djellab aurait partagé  »les 3 villas » sorties de son imagination, entre lui son épouse et sa fille… On ne sait s’il faut en rire ou en pleurer…

Cette attaque semble bien s’inscrire comme une tentative de salir l’image de Mohamed Djellab, dont le nom circule parmi les prochains hommes que le Président Tabboune s’apprête à désigner pour remplacer ceux défaillants tels celui du Ministère du Commerce ou trop vieux comme celui du Sénat.

Pour ce dernier Algeriepart avait déjà publié un ensemble d’articles prouvant les liens existants entre le fils Goudjil et notre blogueur réfugié à Londres.

Mohamed Djellab, a été élu Député FLN de Biskra à l’Assemblée en 2017, Manal Djellab Ouallali, aujourd’hui Directrice d’une clientèle professionnelle au sein de Caisse d’Epargne Populaire d’ile de France, et son mari Youssef Ouallali, expert-comptable au sein d’un cabinet international, occupent toujours le bien immobilier acquis à Suresnes…

L’autre ignorant continue à nous faire verser des larmes, souvent de rire.

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