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mardi, avril 23, 2024

Révélations. M’henna Djebbar, Mohamed Kaidi, Nacer El-Djen et les autres : Autopsie d’un dangereux complot

Depuis plus d’une semaine, les Algériennes et Algériens vivent au rythme des rumeurs les plus affolantes. Sur les réseaux sociaux, des campagnes de désinformation sont menées quotidiennement pour annoncer la fuite d’un général-major, l’arrestation d’un autre, la vie privée des officiers supérieurs du renseignement algérien est étalée sur la place publique toute honte bue, des décideurs influents de l’institution militaire sont gravement accusés de corruption, etc. Face à ce flux incessant d’informations scandaleuses, controversées et sulfureuses, les Algériens ne savent plus qui « croire ». Un brouillard général s’est emparé des esprits de nos compatriotes les plongeant dans l’incertitude concernant la stabilité des institutions de leur pays. En vérité, derrière toutes les rumeurs affolantes, un seul lobby : celui d’un groupe d’officiers au sein du renseignement algérien qui a lancé une campagne de déstabilisation majeure des institutions de l’Etat à la suite de trois évènements qui ont marqué récemment les évolutions des rapports de force au sein du régime algérien. Suivez-nous pour assister à l’autopsie de ce gros complot.

1er Acte : le départ du général Hichem et la nomination de Nacer El-Djen à la tête de la caserne Antar :

C’est le premier acte d’un bouleversement majeur qui promet de nombreux rebondissements au sein du régime algérien. La Caserne Antar est le centre de pouvoir le plus sensible au niveau de la capitale Alger. Le Centre principal des opérations (CPO) de Ben Aknoun relevant de la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI) regroupe en son sein des directions névralgiques comme celle qui est chargée de mener les enquêtes d’habilitation des hauts commis de l’Etat comme les ministres ou les patrons des grosses entreprises étatiques. Cette direction relève du fameux central judiciaire de la DGSI, l’un des plus puissants services de toute l’Algérie.

En théorie, l’enquête d’habilitation doit permettre de détecter chez une personnalité proposée pour occuper un poste au gouvernement ou dans son entourage tout élément pouvant lui faire courir un risque de chantage ou de pression dans le but de le contraindre à collaborer avec des structures ou des agents malveillants désireux d’accéder aux informations classifiées en sa possession. Ainsi, cette enquête repose sur des critères objectifs permettant de déterminer si le candidat à l’habilitation, par son comportement ou par son environnement, présente une vulnérabilité susceptible d’être utilisée par un tiers pour obtenir des données protégées qu’il sera amené à détenir.

Toutes les données de la vie privée et professionnelle des dirigeants algériens sont auscultées, ensuite stockées et préservées par le service des enquêtes d’habilitation de la caserne Antar. C’est pour cette raison que celui qui dirige le CPO Antar est puissant, craint, influent et écouté au sein du régime algérien. En vérité, le véritable patron de la DGSI est toujours… celui qui dirige la caserne Antar car c’est celui qui détient tous les dossiers les plus promettants et les informations de première main.

Depuis début mai 2020, la précieuse caserne Antar est dirigée par le général Hichem. Cet homme avait dirigé par le passé le Centre territorial de recherche et d’investigation (CTRI) de Blida et fut également l’un des anciens collaborateurs du général Toufik. Il avait été mis à la retraite à la fin de l’année 2015 à la suite du départ du général Toufik en septembre 2015. En quelques mois, le général Hichem, promu général depuis juillet 2020, est devenu un véritable pilier des services du renseignement accumulant un important pouvoir.

Apprécié et adoubé par le chef d’Etat-Major de l’ANP, Said Chengriha, le général Hichem est devenu un personnage incontournable sur l’échiquier politique du régime algérien.
Mais depuis la rentrée sociale de 2021, le général Hichem s’est retrouvé sur la sellette et dans l’entourage de Tebboune, le Président de la République, des voix se sont élevées pour demander son remplacement. Pourquoi ? Deux raisons. La première est que le général Hichem a commencé à remettre en cause la ligne directrice martiale et belliqueuse choisie par le Palais Présidentiel d’El-Mouradia et l’Etat-Major de l’ANP. Prenant les devants de la scène, le général Hichem a présenté de nombreux rapports qui mettent en cause la pertinence de la répression systématique des opposants pacifiques et de la diabolisation excessive activistes ou journalistes engagés contre le régime algérien depuis l’étranger.

Partant du constat que la situation économique très alarmante du pays risque de nourrir à n’importe quel moment un tourbillon de révoltes populaires, le général Hichem a proposé une nouvelle stratégie de réconciliation basée sur un processus de négociations avec les figures de l’opposition et la fin des incarcérations systématiques des activistes politiques interpellés chaque jour par les services de sécurité.

La priorité est de préparer l’accalmie sur le front intérieur pour se préparer à gérer tranquillement la vague de contestations sociales qui vont émerger dans le sillage des conséquences dramatiques de la crise financière et économique étouffant le pays. Or, cette nouvelle conduite ne sied pas du tout aux partisans de la ligne dure du régime algérien, à savoir la politique de la persécution systématique de toutes les voix qui osent réclamer encore la nécessité d’un changement démocratique en Algérie.

Les partisans de cette ligne dure ont rapidement déchanté face aux propositions du général Hichem. Les meneurs de cette ligne dure favorisant le tout répressif sont le général-major Benamara El Mansour Redouane, appelé communément Hadj Redouane, l’ancien chef de cabinet pendant 19 ans de l’ex-puisant patron du DRS, le général Toufik, qui conseille secrètement Abdelmadjid Tebboune sur les questions sécuritaires depuis janvier 2020. Hadj Redouane fera partie du cercle très restreint des conseillers sécuritaires qui sont régulièrement consultés et écoutés par le nouveau Président Abdelmadjid Tebboune.
Entre Tebboune et Hadj Redouane, il y a une longue amitié forgée au cours de plusieurs années d’exercer du pouvoir. Hadj Redouane a été l’un des parrains de la longue carrière de Tebboune en tant que haut commis de l’Etat algérien. Nous avons aussi M’henna Djebbar, le célèbre et controversé général-major qui avait occupé le poste de directeur de la Direction Centrale de la Sécurité de l’Armée (DCSA) de 1995 jusqu’à fin de l’année 2013. Il a toujours été considéré comme l’un des piliers des arcanes du pouvoir militaire algérien depuis les années 90. Il avait dirigé en décembre 2013 le Bureau d’organisation, qu’occupait le général-major Lakhdar Tireche, appelé à lui succéder à la tête de la DCSA. M’henna Djebbar avait même été pressenti en 2014 pour remplacer le général Toufik à la tête du DRS. Il était l’un des lieutenants les plus fidèles au général Toufik et aujourd’hui, il est l’un des cerveaux du clan Tebboune.

Avec Boualem Boualem, le conseiller juridique du Palais Présidentiel d’El-Mouradia, ces deux anciens généraux ont formé un trio qui épaule Tebboune dans ses décisions les plus sensibles et la conduite des affaires de l’Etat. Ce trio est l’inspirateur de la doctrine de la répression absolue, de l’emprisonnement arbitraire et du bâillonnement des libertés individuelles en Algérie au nom de la préservation de la stabilité du pays contre les manoeuvres de « mouvances terroristes affiliées » à des officines étrangères.
Ce trio va passer ainsi à l’attaque pour réclamer la tête du général Hichem. Et ce dernier va chuter rapidement pour une deuxième raison, celle de sa très mauvaise gestion de certaines enquêtes sur les agissements et implications de plusieurs conseillers et collaborateurs du Président Abdelmadjid Tebboune. La « Caserne Antar » avait ouvertement effectivement des enquêtes sur plusieurs dossiers dans lesquels sont cités des parents proches de Tebboune ainsi que des conseillers qui jouissent de toute sa confiance à l’image de Boualem Boualem, son plus fidèle conseiller chargé des affaires juridiques et judiciaires.

Après avoir échoué à préserver le secret autour de ces enquêtes, ces investigations ont fini par parvenir aux oreilles des plus hauts responsables du Palais Présidentiel d’El-Mouradia. Et le président Tebboune aurait piqué une crise colère réclamant ainsi la tête du général Hichem.

Ce dernier avait fait également l’objet de plusieurs critiques acerbes qui ont été adressées par le gouvernement d’Aïmene Benabderrahmane à la DGSI en raison des blocages imposés par la caserne Antar dans le dossier des nominations de plusieurs nouveaux PDG de banques étatiques et de grosses entreprises publiques. Les enquêtes d’habilitation menées par les agents d’Antar ont pris beaucoup de temps et certaines nouvelles nominations ont été tout simplement invalidées par le général Hichem prétextant des doutes avérés sur leur probité personnelle.

Neutralisé, le général Hichem quitte son poste et cède sa place à une autre grosse pointure : le colonel « Nacer El Djen » qui a fait l’essentiel de sa carrière au sein de la Direction Centrale de la Sécurité de l’Armée (DCSA), l’ex-branche armée de l’ex-DRS dans la lutte militaire et sécuritaire contre les réseaux terroristes des années 90. Nacer El Djen s’est beaucoup « illustré » au sein duCentre territorial de recherche et d’investigation (CTRI) de Blida au début des années 90 par son efficacité à lutter contre l’hydre terroriste. Nacer El Djen est connu aussi pour avoir fait partie des premiers fondateurs du Service de coordination opérationnelle et du renseignement antiterroriste (SCORAT) en février 2006.

Or, cette nouvelle nomination à la tête du Centre principal des opérations (CPO) de la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI) ne va pas calmer les tensions au sein du sérail algérien. Et pour cause, le contrôle de la DGSI et la caserne Antar fait l’objet d’une guerre larvée opposant le trio Djebbar-Hadj Redouane-Boualem Boualem à l’entourage du Chef de l’Etat-Major de l’ANP, Said Chengriha, l’homme qui voit d’un très mauvais oeil la constitution d’un centre de décision de plus en plus influent autour de Tebboune et composé d’ancien hauts gradés de l’institution militaire des années 90.
Chengriha intervient régulièrement pour rééquilibrer les rapports de force et empêcher le « trio » d’imposer ses hommes à la tête de tous les services de sécurité les plus sensibles du pays. Le patron de l’ANP sait pertinemment qu’il sera lui-même menacé et remplacé si dans l’entourage de Tebboune, un clan hyper-puissant se constitue et conquiert le pouvoir, tout le pouvoir. Et c’est ainsi que commence le 2e…Acte.

2e Acte : la nomination suspendue de M’henna Djebbar à la tête des services secrets algériens

Depuis la chute du régime Bouteflika en avril 2019, les services secrets algériens n’ont pas de patron. Les services algériens sont dangereusement morcelés et affaiblis par une organisation interne déficiente car ballotés entre le Palais Présidentiel de Tebboune et l’Etat-Major de Said Chengriha. La Direction générale de la Sécurité Intérieure (DGSI) ou la Direction de la Documentation et de la Sécurité Extérieure (DDSE) tout comme la méconnue la Direction générale du Renseignement technique (DGRT), les trois principales branches des services secrets algériens, sont devenues des directions qui travaillent chacune de son côté, manquant cruellement de cohésion et divisées de l’intérieur par les bouleversements politiques ayant marqué le pays depuis le début du Hirak en février 2019.
Depuis l’emprisonnement du général-major Bachir Tartag début mai 2019, aucun successeur n’a été pu être désigné pour diriger tous les services secrets algériens qui n’ont jamais connu une période aussi troublante que celle qu’ils traversent aujourd’hui marquée par l’absence pure et simple d’un leader qui peut fédérer autour de lui toutes les sensibilités et les tendances. De 1990 jusqu’à 2015, l’ex-Département du renseignement et de la sécurité (DRS) a été dirigé par le Général Toufik, l’emblématique monsieur renseignement en Algérie, l’homme qui avait exercé un pouvoir illimité sous cinq présidents. De 2015 jusqu’à 2019, c’est Bachir Tartag qui avait tenté sans aucun succès de jouer ce rôle. Et depuis 2019, les services algériens sont privés de leadership et aucune figure n’a pu émerger pour rafler le poste de « patron ».

Une seule personnalité veut s’emparer de ce pouvoir et incarner cette « figure messianique » : le controversé M’henna Djebbar qui milite dans les coulisses depuis le printemps 2021 pour concrétiser cette ambition. Mais il se heurte à l’opposition de Said Chengriha, patron de la puissante ANP, qui voit d’un très mauvais oeil ce retour et veut empêcher que l’ex-DRS se reconstitue pour ne pas bouleverser définitivement les rapports de force au sein du sérail algérien qui verra l’influence de l’Etat-Major de l’ANP diminuer drastiquement au profit de la puissante Intelligence des services comme ce fut le cas pendant les ténébreux années 90 où le DRS était le laboratoire de toutes les séquences politiques ayant marqué l’évolution du pays.

En résumé, Tebboune veut bel et bien nommer M’henna Djebbar comme patron des services. Mais il n’ose pas offusquer Said Chengriha et entamer un bras-de-fer avec lui au risque de susciter un vent de révolte au sein de l’Etat-Major de l’ANP. Fin octobre 2021, une solution est trouvée pour sortir de cette impasse : création d’un nouvel organisme sécuritaire qui a été confié au célèbre général-major M’henna Djebbar. Il s’agit de la nouvelle direction chargée de la lutte contre le terrorisme créée par la Présidence algérienne.

M’henna Djebbar a été ainsi officiellement réhabilité et propulsé au coeur du pouvoir sans pour autant contrarier Said Chengriha. Résultat : Match nul. Ni vaincu, ni vainqueur. Mais les tensions persistent car tous les changements au sein de la DGSI et de la DDSE, le renseignement extérieur, sont bloqués en attendant de trancher définitivement sur le sort du poste de patron des services secrets algériens. Les partisans de M’henna Djebbar poursuivent leur lobbying et ses détracteurs maintiennent leur résistance prolongeant ainsi le suspense et l’immobilisme au plus haut sommet de l’Etat algérien.

3e Acte : la cellule anti-subversion de la DDSE passe à l’action

Profitant de cette ambiance délétère, et dans le but d’inverser définitivement les rapports de force en faveur du clan du trio Djebbar-Hadj Redouane-Boualem Boualem, une campagne d’intoxication massive de l’opinion publique a été lancée et préparée depuis la cellule anti-subversion de la Direction de la Documentation et de la Sécurité Extérieure (DDSE), le renseignement extérieur algérien, dirigée par le ténébreux le colonel Hocine Hamid alias Boulahya.

Cet officier est un ancien de la Direction Centrale de la Sécurité de l’Armée (DCSA), l’un des plus proches collaborateurs du célèbre général-major M’henna Djebbar.

Après de longues années à la Direction régionale de la sécurité de l’armée (DRSA) de la Première Région militaire de Blida, Hocine Hamid, appelé Boulahya en raison de sa longue barbe composante distinctive de son allure de militant islamiste qu’il utilisait au cours des années 90 pour approcher les groupes radicaux armés, a été transféré vers le Centre principal militaire d’investigation (CPMI) de Ben-Aknoun, l’un des centres opérationnels les plus stratégiques de la DCSA à la capitale Alger.

Au cours des années 2000, Hocine Hamid deviendra l’un des plus influents hauts responsables du CPMI de Ben Aknoun, devenant même son premier patron jusqu’à son éviction des rangs de la DCSA à la suite de la mise à la retraite de M’henne Djebbar à la fin de l’année 2013.

A partir de 2014, le clan de feu Gaid Salah entame une purge au sein de la DCSA, qui va alors quitter le giron du DRS pour être rattachée à l’Etat-Major de l’ANP à partir de 2014-2015, un démantèlement des services de renseignements sous couvert de restructuration imposée par Bouteflika, avec comme but suprême le limogeage du général Toufik en septembre 2015.

La purge menée par Ahmed Gaid Salah va faire paniquer Hocine Hamid et l’inciter à fuir vers l’étranger. Le prétendument colonel valeureux ayant combattu le terrorisme au cours des années 90 va ainsi suivre la désespérée voie de la harga vers l’Espagne, dans la région d’Alicante, dans un geste qui restera gravé comme une trahison traitrise au regard de son passé de militaire. En parallèle des alliances ont été nouées avec plusieurs autres officiers au sein de la Direction générale de la Sécurité Intérieure (DGSI) et autres directions ou services de sécurité comme la DGSN ou la Gendarmerie Nationale. Ce clan paramilitaire a pris de l’importance depuis le début de l’année 2021 et ses adversaires redoutaient sa puissance de frappe en raison de ses relais partout au sein des institutions militaires et sécuritaires.

Réhabilité et soutenu par M’henna Djebbar et le général-major Amara Redouane, le faux Hadj Redouane, le colonel Hocine Hamid se retrouve propulsé à la tête de la cellule anti-subversion de la DDSE depuis mars 2021. Ce service a été essentiellement dédié à la neutralisation des militants influenceurs établis à l’étranger ainsi que les journalistes indépendants qui continuent de travailler en faveur d’un journalisme indépendant, intègre et, par ricochet, hostile au régime algérien qui veut instaurer une dictature absolutiste sans tolérer la moindre voix dissidente.

A la tête d’une quinzaine de sous-officiers et d’une dizaine d’officiers, Hocine Boulahya va transformer cette cellule anti-subversion en un véritable outil de propagande au service de… son clan. C’est cette cellule qui fabrique les rumeurs, les manipulations, les Fake News et prépare les récits médiatiques les plus affolants pour intoxiquer les réseaux sociaux notamment à travers certains influençeurs établis à l’étranger et les utiliser comme un outil de manipulation des masses. Le but est toujours politique : zigouiller l’entourage de Said Chengriha, salir la réputation de ses plus proches collaborateurs, impliquer toute personnalité qui échappe à leur contrôle ou s’oppose à leur agenda dans des supposées affaires de corruption, des scandales de moeurs, diffuser des calomnies et des injures sur le parcours et vie privée des officiers supérieurs qui représentent une menace contre les intérêts du clan Djebbar-Hadj Redouane ou monter des machinations pour brouiller l’opinion publique et l’empêcher d’accèder à la vérité sur la conduite réelle des affaires de l’Etat.

Bref, la cellule anti-subversion de la DDSE est devenue un outil de déstabilisation féroce, une arme de destruction massive de la vie politique et médiatique du pays. Les récentes fausses révélations sur la supposée fuite à l’étranger du général-major Mohamed Kaidi proviennent des laboratoires de cette cellule. Les informations mensongères sur le supposé patrimoine immobilier de Nacer El-Djen, nouveau patron de la caserne d’Antar, en Espagne proviennent également des labos de cette cellule de la DDSE. La campagne de dénigrement dirigée contre le général Hamssi Amar dit Farid GIA, l’actuel patron du Service de coordination opérationnelle et du renseignement antiterroriste (SCORAT), a été pensée et élaborée aussi par ces labos et ces officiers de la DDSE. Pourquoi ? Parce que tous ces officiers supérieurs et décideurs représentent une menace existentielle contre les visées hégémoniques des parrains du colonel Hocine Hamid. Des parrains qui rêvent de reconstituer le tout puissant DRS des années 90 pour faire et défaire les Présidents de la « Nouvelle Algérie ».

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8 تعليقات

  1. Je ne sais pas qui a écrit cet article mais il est incompréhensible et plein de contradictions. Une chose est sûre la junte est a bout de souffle la veille de la levée des subventions car les généraux savent que le peuple n’a plus rien a perdre et même soudés entre eux cette fois-ci ils ne pourront rien faire contre la 3eme vague du Hirak qui va être un ras-de-maree qui va les emporter…

  2. Y a Samamra ,tu nous racontes toujours les mêmes histoires, pourquoi ? Qu’est-ce tu veux qu’on se tape , le peuple cherche a vivre tranquillement , manger et boire , s’habiller et voyager , tu nous racontes ces films comme si nous on est responsable de ces gens et que c’est nôtre faute s’ils ne sont pas d’accord. Moi je te dis pourquoi tu nous parles de ça c’est pour nous faire croire que tu as Pegasus et tu es au courant de tout ce qu’il se passe dans les hautes sphères de l’Etat ,tu n’es qu’un vantard mythomane et tu sais bien que le makhsen lui équipé du Pegasus aidé avec les sionistes qui se servent de toi comme un chien quand il t’ordonne d’aboir tu le fais en même temps eux c’est pour montrer au pouvoir algérien qu’ils sont au courant de tout ce qu’il se passe en Algérie.

  3. Du charabia , du khouroutou comme on dit chez nous…
    Semmar est utilisé par les services sionistes pour nous intoxiquer
    Les services se sont réorganisé depuis le Hirak algérien et tant mieux
    Mais le peuple il s’en tape, le peuple veut de l’instruction ,du travail, un toit et vivre honnêtement
    Ce que veulent les services sionistes aidé par leurs homologues du makhnez c’est d’affaiblir les instituons algériennes et faire régner le chaos
    Fakou, le peuple ne veut plus revivre la décennie noire
    Je le dis et redis, l’Algérie a le potentiel de surmonter ses difficultés économiques grâce à ses propres ressources qui sont incalculable …un territoire continent dans les 3/4 sont encore inexploité , des millions de jeunes instruits et formés par nos universités et un peuple qui a démonté lors du hirak de sa grande maturité
    Il faut changer de logiciel,
    Il faut mettre fin au syndome hollandais ou vénézuélien et diversifier l’économie
    Des centaines de milliers de cadres, médecins, chercheurs formés dans les écoles algériennes ont du quitter leurs pays et font la richesse d’autres nations que la leur car elle les a marginalisé et bridé
    Laisser les algériens entreprendre librement dans leurs propres pays et ce pays va se transformer
    On s’en tape que le général mohand remplace Kaddour ou Ali du moment qu’il soit compétent et qu’il serve la nation
    Nous on veut pouvoir entreprendre librement chez nous, dans notre pays sans qu’un gros con de banquier, ou qu’un fonctionnaire corrompu et zélé bloque ton dossier
    Dans beaucoup de pays du tiers monde, on peut créé son entreprise en quelques clics , en Algérie, c’est un parcours du combattant

  4. Ces français se disant algériens, supporters de la junte à leurs heures pour arrondir leurs fins de mois ;
    enfonceurs de portes ouvertes qui veulent nous résoudre nos problèmes à coups de « y’a qu’à ; faut qu’on » !
    Quelles baudruches remplies d’orgueil !
    Attention, retenez-les ou elles font un malheur !
    Ridicules !

  5. Les services ont étés réorganisés, nous dit le grand officier !!!
    Mais apparemment,il à reçu d’autres directives car là, après avoir bouffé l’Algérie jusqu’au trognon avec sa secte, maintenant il veut entreprendre, je pense qu’une usine de CHITA lui irait comme un gant.
    Triste personnage, vraiment triste, comment peut-on dire qu’on aime son pays, alors qu’on danse à sa dislocation. Comment peut-on vivre avec un peu de nif quand on passe son temps à cracher sur le peuple qui vous a accueilli, soigné et nourrit ?
    Triste, vraiment triste, mais bon, comme je le dis depuis toujours,le premier qui sonne à leurs portes il s’empresse de l’appeler papa !!
    Et puis après tout, si l’anjiri est dans cet état c’est la faute au Maroc et à Israël, c’est eux qui nous veulent du Mal, Sinon la bande mafieuse depuis bien avant 62, est magnifique.