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vendredi, avril 19, 2024

Révélations. Lutte acharnée pour le poste de patron des services secrets : la source de toutes les déstabilisations actuelles de l’Algérie

Théories funestes de complots, fantasmes de l’ennemi extérieur, propagande massive, Fake News, rumeurs malveillantes, tensions permanentes au sein des appareils névralgiques de l’Etat, l’Algérie vit au rythme d’une nervosité exceptionnelle depuis le début de cet été 2021. Le pays est ébranlé par de multiples crises sociales, économiques et financières face auxquelles le régime algérien peine à apporter des réponses satisfaisantes, du moins à la hauteur des besoins concrets de la population. Face à cette incapacité avérée de gérer les problèmes concrets du pays, le régime algérien a sombré dans le délire complotiste. Algérie Part publie à partir d’aujourd’hui 20 août un feuilleton au cours duquel il apportera de nombreuses révélations sur les origines précises de cette instabilité chronique qui a mené vers cette « folie apparente » du régime algérien. 

Tous les maux, les crises et les problèmes sanitaires, sociaux ou économiques sont expliqués en ce moment par le complotisme qui est invoqué jour et nuit par les actuelles autorités algériennes. Dans le viseur de cette rengaine devenue traditionnelle, nous retrouvons toujours les mêmes acteurs sur les bancs des accusés : le mouvement qualifié d’islamiste Rachad, le MAK qui prône l’autodétermination en Kabylie et le voisin Maroc qui incarne le diable en personne aux yeux des décideurs algériens. De loin, certains observateurs sont tentés de qualifier de « folie » l’actuel délire conspirationniste qui anime au quotidien le régime algérien. Mais en réalité, cette folie a une autre explication, origine beaucoup moins insoupçonnée.

En effet, le régime algérien est totalement déséquilibré et depuis la mort d’Ahmed Gaid Salah, le défunt patron de l’institution militaire algérienne, le 23 décembre 2019, ce régime a perdu la figure emblématique du Caïd, du chef qui fédère autour de lui et qui inspire la peur à tous les autres dirigeants du pays. Faute d’un nouveau chef qui n’a pas pu encore émergé depuis la mort d’Ahmed Gaid Salah, le régime algérien est empêtré dans ses dysfonctionnements internes qui tournent en ce moment essentiellement autour de la nécessité de relancer le fonctionnement l’appareil sécuritaire et militaire, véritable colonne vertébrale de l’Etat algérien.

 

Si à la tête de l’Etat-Major de l’Armée, Said Chengriha, l’homme qui a succédé à Ahmed Gaid Salah, commence à imposer ses marques et renforcer son pouvoir, le régime algérien demeure affaibli et déséquilibré parce qu’il ne dispose toujours pas d’un véritable Chef à la tête des services secrets, le fameux ex-DRS, l’autre appareil sécuritaire qui joue le rôle du coeur battant du régime algérien. Un Etat-Major unifié et fort ne suffit pas à l’Algérie pour surmonter ses crises et à garantir à son régime politique la stabilité. Un service de renseignement puissant et influent est d’une importance vitale pour un Etat qui manque cruellement en son sein d’intelligentsia civile capable de produire du sens ou d’en attribuer à un projet de société guidant ainsi le pays dans les méandres des crises contemporaines comme celle née dans le sillage de la pandémie de la COVID-19.

Depuis la chute du régime Bouteflika en avril 2019, les services secrets algériens n’ont pas de patron. Les services algériens sont dangereusement morcelés et affaiblis par une organisation interne déficiente car ballotés entre le Palais Présidentiel de Tebboune et l’Etat-Major de Said Chengriha. La Direction générale de la Sécurité Intérieure (DGSI) ou la Direction de la Documentation et de la Sécurité Extérieure (DDSE) tout comme la méconnue  la Direction générale du Renseignement technique (DGRT), les trois principales branches des services secrets algériens, sont devenues des directions qui travaillent chacune de son côté, manquant cruellement de cohésion et divisées de l’intérieur par les bouleversements politiques ayant marqué le pays depuis le début du Hirak en février 2019.

Les anciens clans hérités de l’époque Bouteflika démantelés, remplacés par de nouveaux clans qui peinent à exister de façon pérenne à la suite de la disparition brutale de Gaid Salah. Aujourd’hui, le nombre des anciens officiers des services secrets algériens qui sont en prison, poursuivis en justice, radiés ou admis hâtivement à la retraite, dépasse l’entendement. Après la chute du fameux général Wassini Bouazza en avril 2020, Tebboune et Chengriha tentent de réorganiser les services secrets, mais sans aucune réussite car les divisions sont nombreuses et le lourd héritage de la purge menée durant l’ère d’Ahmed Gaid Salah a laissé des séquelles indélébiles.

Si la DGSI fonctionne plus au moins de façon rationnelle grâce au duo formé par le général Abdelghani Rachedi, ex-attaché militaire à l’ambassade d’Algérie à Abu Dhabi, et le général Hichem, patron de la caserne Antar, le plus important centre opérationnel de la DGSI sur l’ensemble du territoire national, il n’en demeure pas moins que plusieurs problèmes internes subsistent encore en raison d’une très mauvaise coordination avec la Direction Centrale de la Sécurité de l’Armée (DCSA), le service de renseignement interne au sein de l’armée algérienne, qui a pris une dimension hors du commun depuis l’ère de Gaid Salah et dont les prérogatives ne cessent d’être renforcés avec Said Chengriha. Sur plusieurs dossiers, la DCSA empiète sur les prérogatives de la DGSI.

Et dans plusieurs enquêtes névralgiques, la DCSA et la DGSI se sont opposés autour des vérifications des éléments matériels ou de la récolte d’informations fiables et concrètes. En pus,  si l’Etat-Major de l’ANP fait du lobbying pour que la DCSA devienne la maison-mère des services secrets algériens alors qu’à la Présidence de la République, on est totalement opposé à cette perspective et on préfère s’appuyer uniquement sur la DGSI dans les grosses affaires sécuritaires du pays qui ne relèvent pas des prérogatives de l’Armée.

De leur côté, la DDSE connaît une déchéance morale et logistique sans aucun précédent dans l’histoire du pays. Dirigée en ce moment par un vieux général malade, impotent et absent sur le terrain opérationnel, le fameux général-major « Mahfoud », de son vrai nom Nour-Eddine Mekri, la DDSE est devenu un refuge pour les officiers radiés, véreux, anciens détenus, fuyards à l’étranger ou repris de justice, comme il a été démontré récemment par plusieurs révélations d’Algérie Part.

Dans ce contexte houleux marqué par de nombreuses menaces contre la sécurité nationale, terrorisme au Sahel, instabilité au Mali, tensions permanentes en Libye, guerre froide avec le Maroc, lobbying israélien inquiétant au Maghreb, etc., les services secrets algériens ont perdu toute leur efficacité opérationnelle et plusieurs anciens officiers de la « boite » clament publiquement au sein du sérail leur vives inquiétudes car avec des services divisés, affaiblis et mal-organisés, l’Algérie est dénudée face aux menaces potentielles.

Que faire ? Le régime algérien veut revenir à l’ancien projet élaboré discrètement par le régime Bouteflika : regrouper tous les services dans une seule institution pour doter le pays d’un ministère de la Sécurité d’Etat qui sera dirigé par un Chef doté d’un statut de ministre-délégué. Or, le choix de ce chef à la tête de cet organisme hyper-stratégique alimente une profonde division au sein de l’actuel régime algérien et chaque clan veut s’emparer de ce poste pour asseoir son pouvoir sur l’Etat. Dans le prochain épisode de notre feuilleton, nous révélerons les compositions de ces clans, leur fonctionnement et les luttes acharnées qu’ils mènent pour appliquer leurs agendas. Nos lectrices et lecteurs comprendront ainsi pourquoi leur pays, l’Algérie, est devenu si fragile, si faible face aux crises quotidiennes et profondément rongé par le complotisme.

 

 

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18 تعليقات

  1. Cela n’explique pas tout, car bien avant l’indépendance, le système qui tire les ficelles reste toujours inamovible !
    La variable d’ajustement, demeure toujours la « Kabylie » !
    On a fait tuer Abane Ramdane, le démocrate, par le Kabyle krim Belkacem contre la fallacieuse promesse d’être nommé ministre de la défense, manière de s’en laver les mains, à la Ponce Pilate, de ce meurtre !
    Ensuite, son tour est venu d’être liquidé pour imposer un coup d’état militaire qui a scellé définitivement la primauté du militaire sur le civile.
    Puis, Boum…Encore un KDS nommé par Boumediène, en l’occurrence le sieur Kasdi Merbah pour raser gratis les kabyles. Qui le paiera, après usage, de sa vie.
    Puis le système nous invente un autre KDS affublé d’un titre pompeux de « Rab Dzaïr » a qui on a fait faire les sales besognes, avant d’être jeté aussi, comme un kleneex, après usage, au trou.
    Aujourd’hui, le système perd pied et se cherche encore, d’où les boucs émissaires en cascades pour justifier l’immobilisme gravissime qui risque de mettre à genoux le pays, avant de le voir marcher sur la tête !
    Tout ça pour ça !
    Alors qu’il suffit de remettre les choses à l’endroit, comme elles auraient dû être depuis 1962 !
    « La primauté du civil sur le militaire » !
    Chasser le naturel, il revient au galop !

  2. Je me demande qui est le géniteur biologique, qui a fait ventre à leurs Lalahoum Salma, qui a donné naissance à un rejeton qui va hériter des infra-humains, Esclaves consentants appartenant maintenant à un Grand Homosexuel du Maroc?

    C’est pour empêcher les Esclaves non consentants de se libérer et d’instaurer une République Marocaine, que l’homosexuel a fait ramener des chiens de garde sionistes pour crois t’il le protéger. Il sera décapité et les Esclaves non consentants vont vivre librement et dignement dans une République Marocaine heureuse et prospère.

  3. Said Chengriha
    Le général Said Chengriha, chef d’état-major de l’armée algérienne.

    © Copyright : DR
    Histoire: il était une fois le général Chengriha et la bataille d’Amgala

    Par Hassan Benadad le 20/08/2021 à 20h47

    Kiosque360. Le faucon anti-marocain Saïd Chengriha ne rate aucune occasion de traiter le Maroc d’ennemi, même quand l’Algérie était ravagée par les feux de forêt. Une hostilité qui remonte à 1976 quand le général, encore peu gradé, a été fait prisonnier par les FAR lors de la bataille d’Amgala.

    AA
    La première fois que Saïd Chengriha a qualifié, publiquement, le Maroc de «pays ennemi» remonte à 2016 lorsqu’il dirigeait des manœuvres militaires dans la zone de Tindouf en tant que commandant de la troisième région militaire. Le quotidien Assabah rapporte, dans son édition du week-end (21 et 22 août) que le général devenu, depuis, chef d’Etat-Major, ne rate aucune occasion de s’attaquer au Maroc.

    Même quand l’Algérie était ravagée par de terribles feux de forêt, le faucon anti-marocain a, lors d’une réunion à Tizi Ouzou, rappelé à ses officiers que leur mission est de faire face à leur «ennemi classique». Comprenez le Maroc. Le général, au profil psychologique sénile, qui évoque le royaume de façon hystérique, n’a jamais expliqué les raisons de cette hostilité. Pourtant, lui et ses compères savent très bien qu’ils s’en prennent à un voisin qui a beaucoup aidé la résistance algérienne dans sa lutte pour l’indépendance.

    Depuis et malgré cette haine viscérale, traitreusement assumée, le Maroc a toujours tendu la main à l’Algérie comme l’a fait dernièrement le roi Mohammed VI. Le souverain a fait preuve d’une grande sincérité et autant de générosité lors du discours de la fête du Trône et lorsqu’il a mis deux canadairs à la disposition de l’Algérie pour les aider à éteindre les feux de forêt. Mais il paraît que le général a la mémoire courte, la rancune maladive et une immaturité affective qui perturbent sa perception des choses, l’empêchent de les évaluer à leur juste valeur avant de les juger de manière rationnelle. La personnalité complexée de Chengriha s’explique peut-être par son parcours militaire qui ne ressemble pas à ses pairs qui dirigent le pays. Contrairement à ce que pensent certains, il n’appartient ni aux anciens combattants de l’ANP, ni aux officiers de France «indigènes» qui ont supervisé, entrainé, dirigé et impliqué cette armée dans les massacres de la décennie noire.

    Le quotidien Assabah rapporte que c’est peut-être cette spécificité qui a formé cette personnalité atypique avec une propension à la violence injustifiée envers ses voisins. Il faut rappeler que Chengrihia a rejoint l’armée au moment où les milices du colonel Boumediene avaient attaqué le village marocain d’Yich, qui fut à l’origine de la guerre des sables en 1963. Même s’il n’y a pas participé, la défaite cuisante de l’armée algérienne face aux FAR l’a affecté psychiquement, comme tous les autres militaires qui ont ressenti la Hogra (mépris).

    Encore faut-il rappeler que Chengriha avait un complexe vis-à-vis du haut niveau de formation et d’expérience acquise sur le terrain dans les guerres coloniales par ses collègues officiers. L’homme n’a pas suivi de hautes études et a tout appris à l’école militaire où il s’est imprégné de la seule doctrine qui vaille dans cette institution: la haine contre le Maroc. Une haine qui a dépassé les casernes pour se propager dans les classes des écoles et les enceintes des mosquées.

    Cette hostilité envers le Maroc va décupler quand Chengriha participera au sein d’un bataillon lourdement armé à une lâche agression contre l’intégrité territoriale du Maroc en 1976. C’était lors de la fameuse bataille d’Amgala où les héros des FAR avaient infligé une défaire cuisante à l’armée algérienne, dont les échos avaient alors dépassé les frontières. Et pour cause, dans cette bataille, l’armée algérienne a subi des dizaines de morts, de blessés et surtout de prisonniers parmi lesquels se trouvait un certain Saïd Chengriha. Ce faucon anti-marocain, devenu aujourd’hui chef d’Etat major de l’armée algérienne, veut venger la débandade d’Amgala par la guerre des mots. Ce qui ne lui fait pas honneur.

  4. @Rats de l’Atlas, infra-humain, Esclave consentant appartenant au Grand Homosexuel du Maroc,
    Je me demande qui est le géniteur biologique, qui a fait ventre à leurs Lalahoum Salma, qui a donné naissance à un rejeton qui va hériter des infra-humains, Esclaves consentants appartenant maintenant à un Grand Homosexuel du Maroc?

    C’est pour empêcher les Esclaves non consentants de se libérer et d’instaurer une République Marocaine, que l’homosexuel a fait ramener des chiens de garde sionistes pour crois t’il le protéger. Il sera décapité et les Esclaves non consentants vont vivre librement et dignement dans une République Marocaine heureuse et prospère.

  5. Atlaslion, tu rêves ou quoi ,quel âge il a Chingriha ,et bien moi je te le dis il a 74 ans comment il a pu faire la guerre du sable en 1963 ,j’ai l’impression que tu vois trop de films. Chingriha est né en 1947 pas loin de Biskra ,en 1973 il a fait la guerre de youm kippour contre les sionistes avec l’armée marocainne et Égyptienne et son patron c’était G. Salah ils étaient dans le 11 ème blindé .

  6. La Guerre du sable de 1963 c’est les troupes Kabyle de la Willaya 3 et 4 qui l’ont faites; ces troupes etaient commandees par le colonel Mohand Oulhadj et le commandant Ouamrane. Cette bataille s’est terminee sur un status quo et la paix.
    Au retour de cette bataille , l’armee des frontieres embusquas les troupes de la W3 et 4 a Thenias en les attaquant a l’arme lourde avec l’aide des Russes. Le Colonel Mohand OulHadj et ses troupes eurent des centaines de morts et durent se refugier en Kabylie .
    En memoire a mon oncle, ancien officier de la W3 !

  7. @Kabylos@ même si je conteste tes histoires …supposons que c’est vrai…c’est uniquement les kabyles qui ont défendu le territoire de l’Algérie indépendante contre les hordes armées des marroukis traitres qui ont attendu l’indépendance pour attaquer un pays affaibli par 8 années de guerres…
    Donc les valeureux combattants kabyles ont préservé l’intégralité territoriale de notre Algérie.. de Port SAY (Marsa Ben Mhidi ) au nord à Tindouf à l’extreme sud …
    Expliquez nous pourquoi d’autres « kabyles » veulent détruire ce qu’on construit leurs valeureux ancêtre avec leurs sans, leurs tripes en voulant morceler « notre Algérie »?
    Moi je connais l’Histoire avec un grand H pas les petits histoires d’égo surdimentionné …
    Tous les historiens reconnaissent que si le groupe d’OUJDA a pris le dessus , c’est parcequ’ils étaient plus nombreux et surtout mieux équipés…ils ont non seulement bénéficié de l’armement lourd qui a transité par le Marouk envoyé par les Egyptiens, les pays de l’Est et certains pays arabes mais boumedienne avec la complicité du Roi de l’époque a réussi a créer des ateliers de fabrications d’armes et de munitions …et des centres d’entrainements encadrés par des « experts » free-lances de toutes nationalités
    Pour terminer, c’est un fait historique irréfutable que les égyptiens comme les cubains ont bien envoyé des brigades pour soutenir notre armée qui n’en avait pas.
    La France a mis à disposition de Boumedienne, les aéroports militaires du sud (accords secrets d’évian) dont celui de Colomb Béchar pour acxeuillir les avions et hélicoptères Egypto-cubain qui ont été d’un grand secours face à l’aviation marocaine …transporter par avion cargo ou par hélicoptère des soldats et leurs bords entre Béchar et Tindouf a pied ou à dos de mulets ou même en camions sur des pistes impraticable aurait été mission impossible…

  8. @Zakaria75
    l’Autonomie des regions ne veut pas dire morcellement du pays. Au contraire, meilleure gouvernance et plus d’efficacite et de productivite dans les economies locales. Les pays les plus avancees sont des republiques federales avec l’autonomie de leurs regions: citant les Etats Unis, l’Allemagne, la Grande Bretagne, le Canada , la Belgique, l’Espagne, la Russie…….
    Votre diabolisation de l’autonomie des regions est d’une hypocrisie incroyable mais cela fait partie de la strategie des regimes jacobins qui veulent controller tout et ne pas laisser le pouvoir leur filer entre les mains. La France est une exception mais favorise cette etat par des retours economiques et un systeme sociale prisee par beaucoup d’autres nations. l’Algerie a besoin dedevenir une republique federale au plus vite : beaucoup de regions souffrent d’un gouvernement centrale imposee a la population qui n’as aucune idee comment confronter les challenges multi-dimentionnels qui attendent le pays. On est en 2021, l’Algerie ne sait pas manufacturer une machine outil pour faire des boulons…. malgres les soit disantes universites construites a droite et a gauche …triste realite.