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vendredi, mars 29, 2024

Révélations – L’Exil Doré des Proches de la Nomenklatura Algérienne à Paris !

L’Ecole Internationale Algérienne en France (EIAF) a ouvert ses portes à Paris en Octobre 2001. Rattachée à l’Ambassade d’Algérie en France tout en dépendant du Ministère de l’Education Nationale, ce groupe scolaire dispense les programmes d’enseignements mixtes pour les enfants de la communauté algérienne en France.

Selon le décret exécutif N° 01‑308 du 16 Octobre 2001 portant création, organisation et fonctionnement de l’Ecole Internationale Algérienne en France, le directeur de l’école est nommé par décret parmi les personnels appartenant au corps des directeurs d’établissement d’enseignement, ayant une compétence établie.

Le directeur de l’EIAF gère un budget avoisinant les 7 millions d’Euros annuels, provenant principalement des subventions allouées par l’État algérien dans le but d’assurer le bon fonctionnement de l’établissement.

Sauf que le personnel de cette école est le plus souvent recruté sur des bases bien éloignées des critères fixés par le décret cité plus haut et paraphé par l’ex Premier Ministre Ali Benflis.

En effet, cette école referme surtout des proches de militaires algériens et de hauts responsables politiques, quand ce ne sont pas des familles entières qui sont salariés et payés pour des emplois que beaucoup pourraient estimer comme complaisants… qu’on en juge !

Tarek, le fils du général Saci est recruté comme gestionnaire du patrimoine. Kehal Reda fils du General major Kehal avait également été recruté à l’école. Amel Koudjiti fille du multimilliardaire algérien Abdelkader Koudjiti l’ex financier de la campagne présidentielle de Bouteflika…  Et bien d’autres encore que nous vous révélerons dans nos prochaines enquêtes.

A titre d’information, cette pratique avait également été adoptée par, Ali Serhane, l’ex Directeur de l’ELCO, service culturel géré par l’Ambassade d’Algérie en France et financé en devises par l’Etat algérien, dans l’objectif de diffuser la langue arabe, la culture algérienne et le patrimoine algérien en France au profit notamment de la diaspora algérienne établie dans les plus importantes agglomérations françaises.

Ali Serhane, époux d’une proche de l’ex Général Saidi, est resté à la tête de l’ELCO pendant plus de 25 années. Il a eu ainsi tout loisir de recruter plusieurs membres de sa famille qui ont, à un moment, pu cumuler à eux seuls plus de 16.000 Euros de salaires mensuels !

Concernant l’Ecole Internationale Algérienne en France, la loi affirme que c’est à son Directeur qu’incombe la mission de recruter les personnels qui répondent aux critères fixés par les statuts régissant les différentes catégories des personnels, conformément au nombre des postes budgétaires ouverts.

Le décret dans son chapitre 3 consacré au statut du personnel dispose que le personnel de soutien est recruté en France par le chef d’établissement en fonction des postes budgétaires ouverts.

Mohamed Goudjil, Fils de Salah Goudjil Président du Conseil de la Nation Algérie

Nous avons appris que c’est ainsi que Mme Nadia Graine, épouse de Mohamed Goudjil lui-même salarié de l’ELCO et fils du Président de la chambre haute algérienne, avait été recrutée à l’EIAF en qualité d’infirmière au mois de Mars 2008 pour une rémunération de 1613,51 Euros nets.

Nadia Graine Goudjil

Sauf que Mme Graine, préalablement à son recrutement, a présenté une attestation provisoire de succès sanctionnant ses études de Médecine datée… d’Août 1990.

Pourquoi après 18 ans, n’a-t-elle pas présenté son véritable diplôme ? Comment la direction de l’EIAF a-t-elle-pu accepter un dossier comportant un document obsolète ? Etrange…

Nous avons contacté l’Ordre des médecins en Algérie pour savoir si Mme Graine possédait un numéro d’ordre comme chaque médecin en Algérie et par le monde, mais nous n’avons pas eu de réponse officielle. Par contre une source interne nous a informé qu’une attestation provisoire de succès ne pouvait être valable au-delà de deux années.

Nous avons écrit à l’actuel Directeur de l’Ecole Internationale Algérienne en France pour lui demander si les diplômes, et autres attestations de succès, étaient vérifiées systématiquement et authentifiées par les ministères de tutelle. Celui-ci, malgré la gravité de la situation, ne nous a pas répondu…

Ayant ses coordonnées, nous avons pu joindre l’époux de Mme Graine par messagerie, qui nous a affirmé que son épouse avait bien obtenue son diplôme, mais sans nous expliquer pourquoi elle n’avait pas déposé la copie de l’original de son diplôme, ni même nous expliquer pourquoi il ne voulait pas transmettre le Numéro d’ordre établi par l’Ordre des médecins algériens.

Mme Nadia Graine-Goudjil, aurait donc passé de longues années à étudier la médecine, a accepté un poste d’infirmière en France pour une rémunération qui s’élève en 2021 à 1882,10 Euros par mois, et ce en produisant, lors de son recrutement par l’Ecole Internationale Algérienne en France, une attestation provisoire de succès vieille de 18 ans !? Comment est-ce possible ?

Nous avons appris, il y a quelques semaines, que deux élèves de l’EIAF présentant des symptômes liés au covid auraient été examinés par l’Infirmière de cet établissement. Celle-ci aurait décidé, affirment nos sources, qu’ils n’étaient pas contaminés par le virus Covid-19.

« Les élèves ont à leur tour contaminé deux de leurs professeurs, dont l’une a contaminé son mari. Le couple est entre temps malheureusement décédé » nous a affirmé une source interne. « Cela a confirmé nos doutes sur la réalité du diplôme de l’infirmière » insistent nos sources.

Des accusations graves qui portent sur un acte de négligence en lien avec un diplôme dont on a vu qu’une attestation provisoire…

Malgré notre insistance auprès de son époux, à qui nous avions pourtant donné l’opportunité d’user de son droit de réponse, Mohamed Goudjil n’a jamais officiellement saisi notre rédaction ni apporté, au même titre que le Directeur de l’EIAF ou de l’ordre des médecins algériens, la moindre preuve du diplôme ou du numéro d’ordre de Mme Nadia Graine Goudjil.

L’Ambassadeur d’Algérie en France Mr Antar Daoud, en sa qualité de haut représentant de l’Etat algérien en France, sait-il seulement ce qui se passe au sein de l’Ecole Internationale algérienne en France qui dépend d’abord de ses services ? A-t-il réellement pouvoir et compétences pour être l’étendard de cette nouvelle Algérie que tout le monde attend ?

Pas sûr…

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7 تعليقات

  1. Bullshit…les histoires de café Maure ou d’un hammam des ayachas
    9 consuls algériens en France ont été relevés de leurs fonctions
    Le ménage se fait
    Dis nous pourquoi la France et les autres pays européens accordent facilement la résidences à des généraux, ministres et les pseudos opposants comme toi?
    Il y’a des centaines de milliers d’algériens qui galèrent et des gens comme toi vivent à Paris sans soucis d’argents?
    d’ou viennent les financements mec? papa Noel, le baron de la drogue Amir El Hascsachine ?

  2. Bien sûr c’est vrai tout ça, avec tout l’argent que boutef a placé en France et presque toute l’Europe quand il était ministre des affaires étrangères et qu’il disait a Boukharouba on place de l’argent a l’étranger en cas où on nous fait un coup d’état nous aurons de l’argent pour répondre, grâce a l’amicale des algériens ils se sont payés des immeubles de luxe avec tout l’argent que ramassait l’amicale en guise de cotisation, et celui qui ne cotisait pas aura des difficulté pour avoir la facilité de rentrer un véhicule en Algérie ou bien il ne pourra pas faire un déménagent et revenir reprendre a nouveau sa carte d’immatriculation consulaire, il y a des milliards investis dans des immeubles en France et certains ont saisis pour non paiement de la taxe d’habitation et impôts locaux, aujourd’hui personne n’en parle c’est les fils de la nomenclatura qui gèrent et habitent sur le dos du peuple anesthésier par le bla bla et le foot.

  3. Pour défendre la continuité du système, les cachiristes se servent de trois leviers pour noyer le poisson :
    1) boutesrika, par qui (pour eux !) tous les malheurs de l’Algérie sont arrivés ;
    2) Le Maroc pour faire diversion quand le patriotisme commence à battre l’aile ;
    3) Abou Semmar et son financement en France quand la namenklotura est prise en flagrant délit de gabegie !
    Ces trois points-excuses de gamins chapardeurs-cachiristes ne représentent que des caches misères d’une
    corruption à ciel ouvert entretenue depuis 60 ans par la junte !
    boutesrika ès-qualité a été préféré à boudiaf l’intègre (AI) pendant 20 ans et même plus… ;
    Le Maroc est utilisé comme chiffon rouge pour étouffer le Hirak et les opposants ;
    Abou Semmar, on lui cherche des pellicules quand il leur trouve des blattes dans la tête !
    Alors, dites-nous qui vous voulez tromper avec vos écrits ronflants et réchauffés ?

  4. Ha ha ha On dirait un sketch.
    Des infirmières et medecins sans diplômes qui propagent le virus. Et « des fils de » p…artout. Quand on est pas entre fils de… au Club des Pins on se retrouve dans les consulats ( 18!!!! rien que pour la France ) ou dans les agences d’Air Zatla… C’est l’aristocartie de la rapine. Seul mérite être un fils de. Elle est belle la ré-tfou-blique démocratique et …populaire.

  5. Zakaria 75 alias marcobladi sur le site marocain Yabiladi y est beaucoup plus poli et docile. C’est un site où les gens sont bien élevés et eduqués avec une orthographe irréprochable et où on parle sans se souiller la bouche comme ce Zakaria 75 la double façe. Courageux avec les loups, docile chez les lions.