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mardi, avril 23, 2024

Révélations. 1ère Partie : comment les officiers du général-major Mahfoud ont voulu récupérer le dossier médical de Tebboune pour lui faire du chantage

Algérie Part lance, à partir d’aujourd’hui lundi 26 juillet 2021, la publication d’une enquête d’envergure dans laquelle il sera fait état de révélations sur une secrète guerre de clans, minant le régime algérien. Une guerre fratricide lancée par un clan paramilitaire composé d’ancien officiers du DRS et de la Direction Centrale de la Sécurité de l’Armée (DCSA) des années 90, et dirigée contre l’entourage du Président Abdelmadjid Tebboune dans l’unique but de s’emparer de postes clés au cœur des institutions sécuritaires de l’Etat algérien.

Nous allons ainsi divulguer les actions menées par ces officiers manipulateurs et machiavéliques qui brouillent les pistes et sèment la zizanie au plus haut sommet de l’Etat algérien, tout  en se présentant comme « les serviteurs fidèles » ou même les soldats dévoués du chef de l’Etat-Major de l’ANP, Said Chengriha.

Dans leur haute trahison, ces personnes ne vont pas hésiter à utiliser une arme fatale depuis la capitale allemande Berlin : le « dossier médical » du Président de la République Algérienne : Abdelmadjid Tebboune. Explications.

Depuis le 20 janvier 2020, la Direction de la Documentation et de la Sécuritaire Extérieure (DDSE) est dirigée par le général-major Mahfoud, de son vrai nom le général-major Nour-Eddine Mekri. Comme il a été expliqué dans les précédentes révélations d’Algérie Part, ce général-major n’est qu’un homme de paille qui n’a réellement aucun pouvoir sur la DDSE.

Agé de 72 ans, handicapé par une maladie lourde, manquant cruellement de charisme et souffrant de plusieurs troubles physiques, ce vieux général est en réalité un épouvantail derrière lequel se cachent de jeunes officiers téméraires qui tirent les ficelles pour s’approprier les postes les plus stratégiques du renseignement extérieur algérien.

4 principaux officiers jouent ces rôles de décideurs en travaillant secrètement dans l’ombre du vieux général-major Mahfoud, qui applique fidèlement les instructions de ces « collaborateurs » imposés par divers cercles du pouvoir opérant au plus haut sommet de l’Etat algérien et de l’Etat-Major de l’ANP.

Ces 4 officiers sont : le lieutenant-colonel Ramel alias Tarek Amirat, le colonel Hocine Hamid alias Boulahya, le colonel Boualem Bendhina et le colonel Issam.

Chacun de ces officiers est parrainé par un général ou un ancien poids lourd de l’institution militaire. Le colonel Hocine Hamid est le plus expérimenté de ces officiers et le plus « dangereux ». Cet officier est un ancien de la Direction Centrale de la Sécurité de l’Armée (DCSA), l’un des plus proches collaborateurs du célèbre général-major M’henna Djebbar.

M’henna Djebbar avait occupé le poste de directeur de la DCSA de 1995 jusqu’à fin de l’année 2013, mais est toujours resté dans les arcanes du pouvoir. Il avait dirigé en décembre 2013 le Bureau d’organisation, qu’occupait le général-major Lakhdar Tireche, appelé à lui succéder à la tête de la DCSA. M’henna Djebbar avait même été pressenti en 2014 pour remplacer le général Toufik à la tête du DRS…

Il faut savoir que M’henna Djebbar est le père spirituel du colonel Hocine Hamid. Ce dernier a fait l’essentiel de sa carrière au niveau DU CTRI (Centre territorial de recherche et d’investigation) de la 1er région militaire à Blida tout au long des années 90, ou il avait été formé, formaté et chapeauté par son mentor M’henna Djebbar.

Après de longues années à la Direction régionale de la sécurité de l’armée (DRSA) de la Première Région militaire de Blida, Hocine Hamid, appelé Boulahya en raison de sa longue barbe composante distinctive de son allure de militant islamiste qu’il utilisait au cours des années 90 pour approcher les groupes radicaux armés, a été transféré vers le Centre principal militaire d’investigation (CPMI) de Ben-Aknoun, l’un des centres opérationnels les plus stratégiques de la DCSA à la capitale Alger.

Au cours des années 2000, Hocine Hamid deviendra l’un des plus influents hauts responsables du CPMI de Ben Aknoun, devenant même son premier patron jusqu’à son éviction des rangs de la DCSA à la suite de la mise à la retraite de M’henne Djebbar à la fin de l’année 2013.

A partir de 2014, le clan de feu Gaid Salah entame une purge au sein de la DCSA, qui va alors quitter le giron du DRS pour être rattachée à l’Etat-Major de l’ANP à partir de 2014-2015, un démantèlement des services de renseignements sous couvert de restructuration imposée par Bouteflika, avec comme but suprême le limogeage du général Toufik en septembre 2015.

La purge menée par Ahmed Gaid Salah va faire paniquer Hocine Hamid et l’inciter à fuir vers l’étranger. Le prétendument colonel valeureux ayant combattu le terrorisme au cours des années 90 va ainsi suivre la désespérée voie de harga vers l’Espagne, dans la région d’Alicante, dans un geste qui restera gravé comme une trahison traitrise au regard de son passé de militaire. Algérie Part reviendra sur cette « fuite », digne d’un film d’espionnage et fera d’autres révélations sur ce personnage central dans toutes les intrigues qui ont été lancées par le clan paramilitaire ayant pris le pouvoir au plus haut sommet de la DDSE.

Revanchard, Hocine Hamid revient en Algérie après le décès de feu Gaid Salah, hissé véritablement comme le Premier patron de la DDSE. C’est lui qui guide le vieux général-major Mahfoud depuis son bureau et lui insuffle les consignes ou les stratégies diaboliques que son clan veut mettre en place pour monter jusqu’au plus haut sommet du renseignement algérien.

Parrainé par l’incontournable M’henna Djebbar, Hocine Hamid est resté très proche de nombreux généraux de la décennie Noire. L’homme parle aussi régulièrement au nom du général-major Amara Redouane, appelé communément Hadj Redouane, l’ancien chef de cabinet pendant 19 ans de l’ex-puisant patron du DRS, le général Toufik.

Il faut savoir que dés la désignation de Tebboune à la tête de l’Etat algérien, le général-major Hadj Redouane est devenu l’un des visiteurs les plus réguliers du Palais Présidentiel d’El-Mouradia. Et pour cause, il côtoyait le Président algérien depuis des années avec lequel il a d’ailleurs noué des relations très amicales. Tebboune recourt régulièrement à l’expertise de Hadj Redouane sur les dossiers sécuritaires et ce dernier en profite pour influencer le Président algérien dans des dossiers stratégiques pour l’Etat algérien.

Ainsi, Hadj Redouane va jouer un rôle incontournable dans la remise en liberté de M’henna Djebbar, le 23 juillet 2020, alors que  l’ancien patron de la direction centrale de la sécurité de l’armée (DCSA) avait été placé sous mandat de dépôt sur ordre du défunt Ahmed Gaid Salah en octobre 2019 à la prison militaire de Blida pour « enrichissement illicite ».

Hadj Redouane a par ailleurs joué un rôle déterminant dans les négociations qui ont été entamées au sommet de la pyramide du pouvoir algérien pour trancher sur le sort du général Hassan, une autre ancienne figure emblématique du DRS du général Toufik.

Peu d’algériens savent ainsi que Hadj Redouane fait partie du cercle très restreint des conseillers sécuritaires de la Présidence, régulièrement consultés et écoutés par le Président Abdelmadjid Tebboune.

Or, le Premier personnage de l’Etat ne sait visiblement pas que le clan M’henna Djebbar et Hadj Redouane ont infiltré le cœur du renseignement de la « Nouvelle Algérie » en ayant placé un cheval de Troie dans le très sensible appareil sécuritaire du Pays sous la personne de Hocine Hamid…

L’homme va d’ailleurs très vite se retourner contre le « clan présidentiel » pour servir l’agenda du fameux clan paramilitaire que M’henna Djebbar et plusieurs autres de ses complices ont créé dans l’espoir de torpiller les rapports de force entre l’Etat-Major de l’ANP et l’entourage de Tebboune avec pour seul objectif de les affaiblir tous les deux pour ensuite… rafler le pouvoir, le vrai, celui de disposer des services secrets algériens comme bon leur semble. Comme lors des années 90.

Pour cela, Hocine Hamid a proposé à son clan une idée aussi folle qu’illégale, mais ô combien diabolique : Récupérer le dossier médical d’Abdelmadjid Tebboune.

Dans la prochaine partie de notre article, Algérie Part détaillera comment le colonel Hocine Hamid, avec l’aide le colonel Issam, un autre personnage sombre de la DDSE, a élaboré son plan d’action à des fins de chantage et pour affaiblir la position du Président algérien, grâce aux informations sensibles contenues dans son dossier médical classé « secret d’Etat ».

A suivre !

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6 تعليقات

  1. Ce qui ne prouve rien…wallou
    Les histoires de Jeha
    On savait que le nouveau président autoproclamé n’était pas la pouliche de l’armée et qu’ils avaient pariés sur le candidat FLN : Azeddine Mihoubi…
    C’est dire même l’armée a été dépassé sur ce coup…et avec la mort naturelle ou pas, de Gaid Sallah a renversé la table
    30 généraux ou officiers de haut rang sont en prison ou ont été condamné…c’est le nettoyage des écuries d’augias

  2. Semmar a été pegasusé
    Il a été espionné par les services marochiens qui doivent le faire chanter
    Quand on aspire tes mails,tes géolocalisation, tes messages, ton répertoire, tes photos et ceux de ton entourage tes dépenses, tes relevés bancaires, tes revenus etc
    Ils savent tout, absolument tout sur sa vie personnelle comme professionnelle
    Et on te fait chanter
    C’est cela Pegasus
    Ce n’est qu’écouter les conversations ou lire les messages
    6000 algériens l’ont été
    Du chef d’etat major, aux ministres, députés, ambassadeurs, journalistes, avocats, hirakistes et leurs familles
    C’est le filet dérivant, on aspire tout les poissons du plus petit au plus gros et après on voit se qu’on fait avec
    Chantage directe, divulgation d’informations par bribes ou carrément les vendre aux ennemis