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jeudi, mars 28, 2024

Rassemblement devant le tribunal de Sidi M’hamed à Alger pour exiger la libération des manifestants du Hirak

Une centaine de personnes ont organisé un rassemblement devant le tribunal de Sidi M’hamed à Alger pour exiger la libération des manifestants et militants du Hirak qui ont été interpellés manu militari en marge des marches populaires du vendredi 26 mars dernier dans les rues de la capitale Alger. Après avoir été placés en garde-à-vue, ces activistes du Hirak ont été présentés ce dimanche matin devant le Procureur de la République près le tribunal de Sidi M’hamed. 

Une foule s’est rassemblée dés les premières de la matinée de ce dimanche devant les portes du tribunal de Sidi M’hamed pour dénoncer l’arrestation des jeunes militants du Hirak dont certains d’entre eux sont des figures emblématiques du mouvement populaire algérien à l’image de l’étudiant Abdennour Ait Said, l’un des leaders du mouvement estudiantin et des organisateurs des marches du mardi en faveur du Hirak, ou le jeune poète populaire Mohamed Tadjadit, un ancien détenu d’opinion qui a été remis en liberté le 21 janvier dernier après avoir purgé une peine de 4 mois de prison ferme après avoir été poursuivi en compagnie de plusieurs de ses camarades militants du Hirak de lusieurs accusations dont notamment « atteinte à l’unité nationale », « incitation à attroupement non armé », « offense au président de la République » et « diffusion de fausses nouvelles ».

Ce dimanche matin, la foule qui est venue exprimer sa solidarité avec ces jeunes hirakistes espèrent leur remise en liberté et craint plus que jamais leur incarcération en raison du durcissement de la répression du pouvoir algérien à l’encontre du mouvement populaire algérien.

Un impressionnant dispositif sécuritaire a été déployé pour encercler ce rassemblement pacifique. Pour l’heure, aucune tension particulière n’a été constatée et les « prévenus » attendent toujours la décision des magistrats du tribunal de Sidi M’hamed pour connaître leur sort. Au moins 10 activistes du Hirak risquent d’être officiellement inculpés ce dimanche 28 mars par le parquet du tribunal de Sidi M’hamed à Alger.

 

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4 تعليقات

  1. Pourquoi les autorités militaires ne laissent pas le peuple manifester librement pour s’exprimer ? Le peuple est pacifique. Il n’y a ni casse ni violence et ne cherche nullement la confrontation.

    Pourquoi nos autorités militaires ne font pas leur mea culpa et présenter leurs excuses à leur propre peuple. Ils doivent prendre de la graine de la grande Dame Angela Merkel qui a reconnu ses erreurs de gestion en direct devant la nation allemande ?

    Pourquoi mettre des barrages filtrants pour empêcher la libre circulation des citoyens pour venir manifester dans leur capitale ?

    Pourquoi nos autorités ont-elles peur de la rue, des archives, de notre diaspora, de la culture, de la religion et de tout… ?

    Pour nos policiers s’acharnent-ils violemment avec haine sur de paisibles citoyens qui viennent manifester dans les rues de leur propre pays ?

    Pourquoi certains Algériens, haineux et revanchards, éprouvent du plaisir sadique à insulter vulgairement leurs propres compatriotes ?

    Pourquoi certains Algériens déversent des vulgarités et obscénités sur les réseaux sociaux sur leurs propres citoyens ?

    Pourquoi certains Algériens, se prenant pour des super patriotes, passent leur temps à accuser de traites leurs propres citoyens ?

    Pourquoi certains Algériens insultent leurs propres concitoyens dès qu’ils pensent différemment ?

    Pourquoi des citoyens Algériens doivent-ils s’exiler de leur patrie pour se sentir libres ailleurs, sous d’autres cieux ?

    Pourquoi nos citoyens classés, par nos autorités militaires, comme « opposants », « anti-nationaux » « » ne s’expriment-ils pas librement en directs sur les chaines de télévisions étatiques ?

  2. Le drame, c’est qu’il y’a encore beaucoup trop de cachiristes à qui on fait prendre des vessies pour des lanternes !
    Le jour ou tout le peuple comprendra que toute l’Algérie est maintenue sous perfusion, avant d’être achevée,
    ce jour là, le peuple rugira de colère du fonds de ses tripes pour que la peur change de camp ! Le plutôt sera le mieux.