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vendredi, mars 29, 2024

Qualifié d' »usurpateur » par le peuple : le destin de Tebboune atterrit entre les mains de l’Armée

Ce vendredi 26 février, le peuple algérien a relancé les manifestations grandioses du Hirak. Des marches imposantes et des manifestations populaires de grande envergure ont secoué toutes les villes les plus importantes du pays. La figure du Président Abdelmadjid Tebboune était au coeur des slogans et pancartes des manifestations en colère. 

Qualifié d' »usurpateur » et accusé de tous les maux dont souffre actuellement l’Algérie, Abdelmadjid Tebboune est discrédité définitivement par une bonne partie du peuple algérien. Oui, peut-être que tous les Algériennes et Algériens ne sont pas descendus dans les rues ce vendredi 26 février. Mais une majorité importante de la population a manifesté son total désaccord avec la politique menée par Abdelmadjid Tebboune. Après le désaveu exprimé par l’abstention record enregistrée à l’occasion du référendum populaire du 1er Novembre 2020 sur la Nouvelle Constitution, où à peine 5,6 millions de personnes se sont rendues aux urnes sur les 24,4 millions de personnes aptes à voter, Abdelmadjid Tebboune a été une nouvelle fois rejeté et désavoué par les manifestations grandioses de ce vendredi 26 février 2021.

Contrairement au lundi 22 février dernier, cette fois-ci, le peuple algérien n’est pas sorti pour « célébrer » un quelconque anniversaire. Il est sorti spontanément dans les rues affrontant les méthodes répressives de la Police et bravant l’interdit de manifester imposé par les forces de sécurité pour exprimer ouvertement sa rage, son exaspération et sa volonté de s’émanciper de se libérer du joug d’un régime dictatorial.

Les manifestants ont fait le procès de l’illégitimité du régime Tebboune. Les pancartes ont été éloquentes. Elles ont montré des chars faisant danser au bout de leurs canons la poupée de Tebboune. Un Président illégitime qui sert de paravant derrière lequel se cache l’institution militaire, véritable détentrice du pouvoir en Algérie. La rue algérienne est convaincue que c’est celle-là la vérité qui prévaut sur tout au plus haut sommet du pouvoir de leur pays.

Que reste-t-il ainsi à Abdelmadjid Tebboune ? Presque rien. Après avoir remanié très partiellement le gouvernement de Djerad, il a démontré la rue sa totale impuissance à s’entourer de nouveaux dirigeants capables de trouver des solutions aux véritables problèmes multidimensionnels du pays. Après avoir annoncé la tenue d’une élection législative anticipée sans préciser aucunement une date, Tebboune s’est tirée une autre balle dans les pieds parce qu’il a démontré qu’il est aveuglée uniquement par sa propre feuille de route. Un plan d’action basée sur la construction de nouvelles élites politiques qui lui voueront une allégeance absolue. Tebboune a montré au peuple Algérien qu’il rêve d’un nouveau Parlement dominé par les Bengrina, Sofiane Djilali, Abdelaziz Belaid et autres petites formations politiques dépourvues de tout enracinement au sein de la population. Pour remplacer le FLN et le RND, Tebboune veut promouvoir de nouveaux partis minuscules et négocier ensuite avec le FFS et le MSP, derniers bastions d’une opposition beaucoup plus virtuelle que réelle.

Tebboune depuis son retour d’un long, très long séjour médical en Allemagne, n’a pas cessé d’accumuler les bourdes, les maladresses prouvant à l’opinion publique que la fonction de Président de la République dépasse de loin ses compétences limitées.

Tebboune a fait l’erreur d’enterrer définitivement le Hirak pensant que la pandémie et la répression ont fini par tuer ce mouvement de contestation populaire. Tebboune n’a pas décrypté le message de la manifestation de Kherrata du 16 février passé. Il a sous-estimé le peuple comme il a sous-estimé l’ampleur de la crise politique, socio-économique et financière qui ronge profondément le pays. Aujourd’hui, vendredi 26 février, cette crise lui explose à la figure et les éclats risquent d’étendre des blessures indélébiles à tout le pays pour se propager pendant de longues semaines des douleurs qui rallumeront enfin la flamme de la révolte populaire.

Au final, Tebboune revient à la case de départ… d’Abdelaziz Bouteflika. Son destin atterrit entre les mains de l’Armée algérienne. Les décideurs de l’Institution militaire, en 2019, seront appelés à jouer le rôle de l’arbitre. S’ils le maintiennent longtemps au pouvoir, ils prendront le risque de prolonger pendant longtemps une colère populaire que rien ne pourra calmer. S’ils l’enlèvent maintenant, ils devront négocier une nouvelle feuille de route pour conduire les affaires d’un pays plus que jamais déstabilisé par des turbulences qui durent depuis 2019. Que faire ? La réponse nous parviendra dans quelques jours, ou pire quelques semaines, de l’Etat-Major de l’ANP. L’histoire attend pour rendre son verdict.

 

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14 تعليقات

  1. « Au final, Tebboune revient à la case de départ… d’Abdelaziz Bouteflika »

    Tu devrais être ravi ya Semmar.
    Les années bouteflika ont coïncider avec ton âge d’or en Algérie.
    Ta proximité et ta complicité avec Bouteflika t’ont permis d’avoir la belle vie avec beaucoup d’argent…voyages..soirées délurees dans les palaces ( Tu sais bien qu a Alger tout se sait par les vrais algerois et notamment ouled houmti de Hussein Dey)

    D’ailleurs quand as tu fuis le pays avec les complicités de ton clan et de fafa?
    Quand bouteflika le marocain est tombé…

    Du coup si Tebboune revient à la case Bouteflika…Alors champagne et prépare tes valises pour le retour!

    Sauf si comme Toutoune le Neo Harki tu préfères gerer l’Algérie et exhorter son peuple depuis une sordide banlieue française….

  2. 5 raisons pour dégager Tebboune :

    – Tebboune a été nommé par l’armée puisque dans une dictature les élections n’ont aucun sens.
    – 80% des algériennes et algériens ont rejeté sa Constitution puisqu’ils se sont abstenus à juste titre lors de son referendum bidon.
    – il a, comme bouteflika, humilié le pays en se soignant 3 mois durant en Europe
    – Il est incompétent. Il a tout au plus l’envergure d’un prefet, son corps d’origine
    – son bilan economique, social et diplomatique est calamiteux

  3. Désolé, je ne pense pas qu’il est les capacités pour être même wali.
    C’est d’ailleurs pour cela qu’il a été promulgué président.
    Il faut dans son CV faire preuve de dévouement à l’armée et à khalti França et kippaland entre autres…
    Seuls et uniques compétences.

  4. Dans d’autres pays l’armée auraient empêchée et dispersée les manifestants en faisant des morts et des blessés
    Maintenant, dire « que le peuple » est sorti , c’est du bullshit
    Qu’ils manifestent, c’est pas une minorité qui va s’imposer à la majorité
    Il y’aura des élections, et ceux qui n’ont pas peurs de la démocratie des urnes, qu’ils se présentent au suffrage du peuple
    On veut que cela change mais pas le chaos

  5. Un exemple de l’envergure de Tebboune :
    Tebboune c’est le type qui dans sa première déclaration après deux mois de silence radio pendant qu’il était en réanimation en Allemagne déclare aux algériens qu’il a demandé qu’on veille à « servir des repas chauds aux enfants à la cantine »( sic). 10 jours après il retourne en Allemagne se faire couper l’orteil. On l’avait sorti de son lit pour qu’il signe la nouvelle Constitution pourtant rejetée par 80% d’abstention.

  6. A@ Tintin dit la Peluche.
    Tu dis…(Désolé, je ne pense pas qu’il est les capacités pour être même wali)

    Corriges ton Francais STP….
    Ta conjugaison est mauvaise…Pourqoui alors?????
    Parce que tu n’utilises pas ton subjonctif.

    Conclusion.
    Ta phrase
    Désolé, je ne pense pas qu’il est les capacités pour être même wali.

    Correction
    (Désolé, je ne pense pas qu’il AIT les capacités pour être même wali.

    Explication
    Donc ce n’est pas le verbe « Etre » qui doit etre employe mais le verbe Avoir au subjonctif…
    D’accord ma petite Peluche?????.
    Revises tes lecons et apres je te permettrai 20 mns de recreation et Bahloul et company…

    Une fois terminee cette Recrea..alors on abordera le sujet de la fleur morte