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samedi, avril 20, 2024

Pourquoi la cherté de la vie complique dangereusement l’existence des Algériens depuis octobre 2020

La cherté de la vie est devenue la première source des problèmes et soucis quotidiens de la population algérienne depuis au moins octobre 2020. Les études faites par l’Office National des Statistiques (ONS) et d’autres organismes indépendants démontrent que l’augmentation onéreux du coût de la vie a commencé depuis cette période et elle ne cesse de s’aggraver prenant ainsi de nouvelles proportions alarmantes depuis avril 2021. Explications. 
La forte poussée de l’inflation et l’augmentation significative des prix des produits de large consommation a commencé à partir d’octobre 2020, ont constaté les divers indices des prix à la consommation dressés par l’ONS, un organisme étatique algérien chargé de recueillir les données des évolutions socio-économiques du pays. Cependant, la poussée inflationniste a pris une nouvelle dimension inquiétante depuis avril 2021 période à laquelle les prix des produits alimentaires et produits manufacturés ont augmenté significativement en Algérie.
Depuis cette période, les prix des pâtes alimentaires ont augmenté de plus de 15,5 % et ceux des légumes secs ont connu des augmentations dépassant les 6,3 %. Il a été constaté, par ailleurs, que l’inflation touche de plus en plus en Algérie des produits essentiels de large consommation (à l’exception de ceux à prix fixe soutenu par l’Etat, comme la baguette de pain et le lait pasteurisé en sachet) tels que les pâtes, la semoule, la farine, les légumes secs, la pomme de terre ou la sardine.

 

A titre d’exemple, une étude récente diffusée par l’association de protection du consommateur (Apoce) étudie l’évolution des prix moyens en 2010 et 2021, et en conclut que la moyenne des prix des produits de consommation de base est passée, sur la période, du simple au double.

Les données de l’Office National des Statistiques (ONS) disponibles font état fin 2020 d’un relèvement des prix de certains produits comme ces derniers jours, les prix des fruits et légumes enregistrent une nouvelle hausse et prix de la volaille flambent également (de 250-300 DA à 450-500 DA/kg).

Cette tendance s’explique en premier lieu par l’importance des importations dont l’Algérie est fortement dépendante, tant en matières premières agricoles qu’en intrants (notamment alimentation animale, génétique, machinisme). Une augmentation du prix des matières premières agricoles s’observe au plan mondial : selon la FAO, le mois d’août 2021 a enregistré une hausse des prix des produits alimentaires de 3,1% par rapport à juillet 2021, et une augmentation de 32,9% par rapport au mois d’août 2020, tendance haussière qui concerne particulièrement le sucre, les huiles végétales et les céréales. Dans le même temps, la forte dépréciation du dinar face aux devises étrangères observée depuis 2014 (-34% face à l’USD, -190/0 face à l’EUR entre 2014 et 2020) et qui a accéléré en 2021 (- 17 % face à l’EUR et -100/0 face à l’USD), renchérit le prix des biens importés.

Par ailleurs, au plan national, les fruits et légumes produits localement, ont vu leurs prix augmenter du fait du manque de pluviométrie, ce qui a entraîné des niveaux de production plus faibles depuis 2020. Ces facteurs climatiques ont provoqué une réduction de l’offre sur ces produits, ce qui a contribué à augmenter leurs prix. L’augmentation des prix de la volaille combine les deux facteurs (diminution de production du fait de la grippe aviaire et cherté de l’aliment essentiellement importé). Des phénomènes de spéculation et de dysfonctionnement des filières sont également avancés.

Cette inflation touche les ménages économiquement vulnérables, les mettant en situation d’insécurité : les dépenses alimentaires peuvent peser pour plus de 50% chez les ménages modestes, affectés de plus par le ralentissement de l’activité économique et les pertes d’emploi et donc de revenu qui en découlent. Ce double effet perte de revenu et augmentation des prix est de nature à augmenter le nombre de ménages en situation de précarité alimentaire qui menace ainsi des millions de foyers algériens.

Cette menace risque de persiste encore pendant longtemps et pourrait durer au-delà de 2022 en raison notamment de la chute incessante de la valeur du dinar algérien. Au regard de la Loi de Finance 2021, les économistes de la Banque Mondiale ont estimé récemment dans une note de conjoncture que la dépréciation du dinar aura pour conséquence de renchérir le prix des biens et services importés, aggravant la situation économique et sociale.

Selon l’institution, cette mesure est davantage susceptible d’éroder le pouvoir d’achat des catégories vulnérables mentionnées ci-dessus. Dans ses suggestions, la Banque Mondiale a fortement demandé « l’introduction rapide de mécanismes de compensation ciblée permettrait d’atténuer l’effet des réformes à venir sur ces segments de la population ». La Banque mondiale a mentionné enfin l’effet de la contraction des dépenses d’investissement dans le secteur de la construction, susceptible d’affecter les travailleurs peu qualifiés et le secteur informel.

 

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1 تعليق

  1. Rien est Cher en Algérie , tout va bien Mme la Marquise tout va bien et pourvue que ça continue , on avance d’un pas et on recule de 100 pas, le pouvoir de Tebboune/Chingriha est le meilleur , ils ont voulu continuer le 5 ème mandat de boutef sans boutef , ils ont supprimé un Brel truand et ils ont mis en place un âne , aveugle et voleur , l’Algérie a été dirigé par des vieux handicapés et elle continuera avec des vieux handicapés qui ont handicapés le pays, le bla bla et le bla bla pour endormir les endormis ,voilà une Algérie nouvelle qui aime vivre dans le passé, Tebboune a été élu spécialement pour les élections et le travail RABI y DJIB. C’est BiLL CLITON qui disait dans son livre il y a une vingtaine d’années que le peuple algérien vit dans les rêve , alors continuons dans le rêve, et laissez le pouvoir faire ce qu’il veut.