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jeudi, avril 25, 2024

Pays le plus chaud en Afrique, l’Algérie fortement exposée au risque du réchauffement climatique

L’Algérie est l’un des pays les plus exposés aux risques du réchauffement climatique. Les fortes températures de ces derniers étés en Algérie vont se multiplier dans les années à venir et leur impact économique sera difficile à maîtriser, a prévenu la Banque Africaine de Développement (BAD) dans son supplément spécial consacré “Perspectives économiques en Afrique 2020”. 

Ce rapport démontre clairement que le changement climatique est un autre risque en Afrique du Nord. Et de tous les pays de la région, c’est l’Algérie qui est le plus exposé à ce risque de déstabilisation climatique. Et pour cause, la BAD n’a pas manqué de rappeler que  l’Algérie a enregistré les plus fortes températures (51,3°C) en Afrique en 2018, qui ont eu des effets néfastes sur l’eau et la sécurité alimentaire.

Chaque année, la canicule ne cesse de prendre une ampleur inquiétante en Algérie. Chaque année, les villes algériennes se retrouvent sur le classement des villes les plus chaudes au monde. L’été dernier, Ouargla a enregistré, le vendredi 21 août, la température la plus élevée au monde. La liste a été dressée par un site météorologique spécialisé espagnol où sont classées 7 autres villes du sud algérien parmi les points les plus chauds de la planète, à leur tête la wilaya d’Ouargla avec une température qui a atteint 47,9° Celsius.

Les wilayas de Hassi Messaoud, Adrar, In Salah, Rhoud Nouss, Reggane et Timmimoun figurent dans ce classement parmi les 15 zones les plus chaudes de la planète, en se positionnant respectivement à la 3e , 4e , 5e, 7e, 9e, 11e et 12e position avec un mercure oscillant entre 46,4 et 47,9° Celsius. Ces records de températures mondiaux sont les plus extrêmes enregistrés le vendredi 21 août 2020.

A rappeler que la région d’Ouargla a enregistré durant le mois de juillet 2018 les plus hautes températures au monde. Le 5 juillet 2018, une température de 51,3° Celsius a été soulevée représentant un record de température en Afrique, surpassant l’ancien record de température africain de 50,6°, enregistré dans la ville d’In Salah en 2002.

En 2016, la ville d’Ouargla a également enregistré, le 28 mai 2016, la plus haute température du monde avec 46 degrés Celsius, selon le site 247wallst. L’institut allemand Max-Planck de chimie avait affirmé, à cette époque, que la hausse des températures pourrait rendre certaines régions algériennes invivables dans le futur. Le changement climatique, selon lui, va empirer de manière significative les conditions de vie dans le Moyen-Orient et en Afrique du Nord.

De son côté, la BAD a mis en garde contre le risque lié à la montée des eaux. La plus importante institution financière africaine estime que plusieurs villes portuaires d’Afrique du Nord sont très exposées au risque lié à la montée des eaux. Pour aller de l’avant, il convient de réduire la dépendance à l’égard des combustibles fossiles aux fins de limiter les émissions de CO2 et investir dans les énergies renouvelables pour lesquelles la région présente un avantage comparatif, a expliqué encore à ce sujet la BAD. Signalons enfin que les périodes de canicule seront de plus en plus fréquentes et viendront entacher la productivité des travailleurs particulièrement dans les secteurs de la construction et de l’agriculture. Selon l’Organisation Internationale du Travail l’équivalent de 80 millions d’emplois pourraient être détruits d’ici 2030.

 

 

 

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