On n’y comprend plus rien. Dans son récapitulatif des nouvelles mesures législatives proposées par la nouvelle Loi de Finances Complémentaires (LFC) de 2020, qui a été adoptée officiellement hier dimanche par le parlement algérien, l’agence de presse gouvernementale APS a annoncé la révision à la baisse du montant minimum en devises soumis à la déclaration douanière de 5.000 euros à 1.000 euros.
Nous avons pu confirmer qu’effectivement, hier dimanche, lors d’une plénière consacrée à l’adoption du PLFC 2020, les députés algériens ont voté à la majorité pour l’annulation de l’article 45 du PLFC prévoyant la réduction du montant à déclarer par les voyageurs de 5.000 à 1000 euros. Lors de ses délibérations, la Commission des finances du parlement algérien a rejeté plusieurs amendements proposés par les députés, dont la suppression de l’article 45 portant révision à la baisse (de 5.000 à 1.000 euros) du montant en devises soumis à la déclaration douanière.
Et pourtant, quelques jours auparavant, c’est cette même Commission parlementaire qui avait estimé que l’argument selon lequel les 1.000 euros ne suffiraient pas à couvrir les frais et besoins du citoyen à l’étranger n’est pas valable car la loi autorisant toute personne à ouvrir un compte en devise et à transférer de l’argent dans le cadre de la loi, et même à disposer d’une carte de crédits.