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jeudi, avril 25, 2024

Non-lieu pour 3 anciens hauts responsables de Sonatrach victimes d’une machination orchestrée par Toufik Hakkar et son épouse

Enfin un verdict équitable ! La justice algérienne vient de prononcer un non-lieu au profit de trois anciens hauts responsables de Sonatrach qui ont été traînés dans la boue après avoir été victimes d’une machination inédite orchestrée par le PDG de la compagnie nationale des hydrocarbures, Toufik Hakkar, et son épouse, une cadre dirigeante de la compagnie notamment au niveau de la  division Associations Sonatrach EP qui supervise les groupements formés par Sonatrach et ses divers partenaires étrangers dans le cadre de l’exploitation de plusieurs gisements pétroliers ou gaziers en Algérie. 

Le dimanche 18 juillet dernier, le tribunal de Bir Mourad Rais à Alger a prononcé officiellement un non-lieu au profit de Karim Djebbour, ancien directeur de cabinet du PDG de Sonatrach, Mohamed Hadji, l’ex-directeur des ressources humaines de la compagnie et Ferhat Ounoughi, l’ancien directeur central des marchés et logistique de Sonatrach, et conseiller auprès de PDG de Sonatrach, l’homme qui était chargé de superviser et de suivre le méga-projet de l’exploitation du phosphate à l’est du pays. Ces trois anciens cadres dirigeants de Sonatrach très respectés et appréciés par leurs camarades pour leur longue expérience et leur expertise avérée dans ce secteur névralgique des hydrocarbures ont été ainsi acquittés après avoir été accusés à tort d’avoir fait fuité des informations confidentielles de Sonatrach dans l’objectif de porter préjudice à l’intégrité morale de son PDG Toufik Hakkar.

Des accusations fallacieuses qui n’avaient aucun fondement. Et pourtant, ces trois anciens dirigeants intègres de Sonatrach ont été placés sous contrôle judiciaire depuis le début du mois de novembre 2020. Ces trois compétences nationales ont, en réalité, fait l’objet d’un véritable complot infâme fomenté par Toufik Hakkar, son épouse et plusieurs responsables influents des services de sécurité généreusement rétribués par le clan du PDG aux commandes de Sonatrach depuis le début du mois de février 2020.

Entre fin juin et début du mois de juillet 2020, Toufik Hakkar se brouille avec ces 3 cadres dirigeants de la compagnie. Ces trois cadres dirigeants ont été tous relevés de leurs fonctions et remplacés par des managers issus tous de l’entourage propre de l’épouse du PDG de Sonatrach, Madame Yamina Hakkar cadre dirigeante à la Direction Coordination Groupe relevant de la division Associations de Sonatrach.

Les trois cadres dirigeants limogés et débarqués de Sonatrach ont tous un point commun : Ils entretenaient tous des relations exécrables avec madame Hakkar parce qu’il refusait de lui courber l’échine. Mais comme madame exerce une grande influence sur son mari le PDG, Toufik Hakkar, ce dernier prend la décision de les limoger sans tenir compte de leurs compétences, leur mérite et leur précieux apport à la compagnie qui traverse depuis 2019 une profonde crise financière.

Mais le couple Hakkar ne va pas s’arrêter-là. L’acharnement de madame et monsieur Hakkar contre ces trois cadres honnêtes a pris des dimensions dramatiques. Et pour cause, Toufik Hakkar a actionné trois de ses amis intimes originaires comme lui de Khenchela qui sont des officiers supérieurs au sein des services de sécurité pour tendre un véritable guet-apens à ces anciens dirigeants de Sonatrach. L’intrigue est digne d’un film de mafia. Au début du mois de novembre, les services de sécurité lancent une enquête sur « des fuites d’information » au sein de la direction générale de Sonatrach. Un premier employé est interpellé. Il s’agit de M. Ouis Lamine responsable d’une commission des marchés au sein de Sonatrach et Directeur Développement de la Logistique de la compagnie depuis septembre 2018.

Les services de sécurité saisissent son matériel informatique et l’accusent d’être la « taupe » qui dénonce et révèle sur internet les agissements mafieux et malhonnêtes du nouveau PDG de Sonatrach. Par enchantement, ou plutôt par la grâce des « manigances » et des manipulations dont seuls certains agents des services de sécurité en Algérie ont le secret, un dossier est déposé au niveau du bureau du Procureur de la République près le tribunal de Bir Mourad Rais. L’enquête, montée de toutes pièces, des services de sécurité parle soi-disant d’un réseau d’espions dangereux qui faisaient fuiter sur internet les secrets impénétrables de la compagnie nationale des hydrocarbures.

Le Procureur de la République, en contrepartie d’une promesse d’embaucher à Sonatrach des membres de sa famille, actionne la machine infernale de la justice qui va broyer ses 4 innocents dirigeants de Sonatrach. M. Ouis Lamine est placé sous mandat de dépôt et rejoint la prison d’El-Harrach. Il se retrouve traité comme un « malfrat » parce que les services de sécurité ont trouvé dans son micro-ordinateur des courriels qui dénoncent la mauvaise gestion de Sonatrach. Quel crime !

Ancien Directeur Organisation, Planification et Performances de juin 2013 à mai 2016 et ancien Directeur Suivi des Projets d’Investissements de décembre 2012 jusqu’à juin 2013, le tribunal de Bir Mourad Rais a brisé l’avenir de ce polytechnicien qui a servi durant plus de 20 ans Sonatrach. Un vrai scandale.

Karim Djebbour, Mohamed Hadji et Ferhat Ounoughi ont été placés sous contrôle judiciaire et doivent pointer au tribunal de Bir Mourad Rais chaque 21 jours. Et pourtant, l’enquête n’a pas fourni la moindre preuve, pas une seule petite preuve, de l’existence de liens troublants ou criminels entre ces trois dirigeants et Ouis Lamine. Aucun crime n’a été identifié, aucune activité illégale n’a été déterminée par l’enquête diligentée par les services de sécurité à l’encontre de ces dirigeants de Sonatrach. Une pure injustice. Une cabale honteuse. Mais dans l’Algérie de Hakkar et de son épouse, tout est permis. Parce qu’ils connaissent trois officiers supérieurs influents, ils peuvent se permettre de bousiller la vie de leurs détracteurs qui n’ont pas accepté de se plier à leur diktat.

Dieu merci, la justice a fini par retrouver la raison en prenant conscience du machiavélisme de cette machination. Karim Djebbour, Mohamed Hadji et Ferhat Ounoughi ont été acquittés et innocentés. Mais l’infortuné Ouis Lamine demeure toujours placé en détention et son sort n’a pas été encore tranché par les magistrats. Encore une injustice qui devrait être corrigée rapidement si la justice algérienne veut retrouver enfin le peu de crédibilité qui lui reste encore…

 

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4 تعليقات

  1. Sait pas de t’ai habitude de dire que la justice a fait sont travaille ils ce passe quoi tu à attrapé le corona au quoi tu nous donne que de mouvais nouvelle le Maroc et plus fort que nous le service secret marocain et mieux que nous je veux juste te demander et ce me tiens au cœur de puis hier tu vent le prestige du Maroc et que nous ont est nulle et que le journales el jayche sait lui qui a commencé tu crois pas
    Que ce journales a fait l’histoire du Maroc d’être un traître juste comme ça cher abdou il y’a que la
    Patries méme tu prend n’importe quelle nationalité tu arrive au guichet en va te demander de quelle d’origine tu et mais ça bien dans ta tête tu sauras toujours étranger et ne crois pas que
    Tu trahi ton pays les occidentaux te font confiance jamais de la vie tu fait que de dire l’armée sait des corrompus sonatrach tu penses pas
    Que tu fait le travaille dû makhzan

  2. Ce traitre de Zemmar défends la gestion du temps de Boutef, la période la plus sombre de toute l’histoire de l’Algérie
    La totalité des contrats étaient plus ou moins truqués , comportaient des commissions aux dirigeants de l’époque
    L’intérêt du pays passait au second Plan
    Les scandales ENIE, Halliburton, Saipem, SNC-LAVALIN, La Raffinerie Augusta ( vieille de 70 ans et qui ne peut raffiner que le brut lourd des pays du Golf) , Sonatrach Pétrolier Corporation (PSC BVI) avec le fioul contaminé au Liban, etc
    Ou étaient tes « Mr Propres » qui ont gravi tout les échelons sans rien voir, ni entendre?
    On est devenu la risée du monde …Tout le monde était devenu corruptible dans cette entreprise surnommé le poumon de l’Algérie

  3. Comme si on redécouvrait l’espionnage . Retournons a l’âgé de pierre si on peut dire, avec la bonne vieille écoute téléphonique effectuée par un commis de l’État armé d’une bonne pince, un casque sur les oreilles et d’un bon enregistreur a bandes magnetiques.
    Plus sérieusement, la surveillance se fait déjà a l’échelle planétaire avec la géolocalisation imposée par Google, Drive et le Cloud pour tout type de données, sans compter le profil Facebook, etc..

  4. Notre pays enregistre 10000 cas de covid19 et 200 morts chaque jour alors que le gouvernement est occupé à organiser des élections locales en sep. Depuis plus d’une année on a rien prévu pour doter les hôpitaux de générateurs d’oxygène et maintenant dans chaque hospital il y a manque et les gens meurent comme des mouches.