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vendredi, avril 19, 2024

Ministère de l’Energie : Le « faux » colonel veut déstabiliser le vrai… général !

Intrigues, manipulations et gros mensonges, tous les ingrédients d’un véritable « feuilleton » d’espionnage sont réunis en ce moment au ministère de l’Energie à Alger. Le général Achour, le numéro 2 de la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI), la principale branche des services secrets algériens, a été au coeur de ce « feuilleton ». L’entourage du ministère Mohamed Arkab, l’actuel ministre de l’Energie, notamment le directeur de sa sécurité, le colonel Mourad Khaldi, ont propagé des informations controversées qui comportent de graves accusations de favoritisme à l’encontre du général Achour, a pu confirmer Algérie Part auprès de plusieurs sources.

En effet, des informations ont été sciemment fuité du ministère de l’Energie pour torpiller le général Achour en l’accusation d’avoir exercé des pressions sur Mohamed Arkab afin de le contraindre à désigner deux nouveaux hauts responsables à la tête d’organismes stratégiques dans le secteur de l’énergie. Il s’agit comme il a été révélé récemment par Algérie Part de Mohamed Djaouadi, l’ancien directeur régional de Sonelgaz à Tizi-Ouzou et Abdelouaheb Zedam, ingénieur d’Etat en mécanique et chargé de mission au niveau de la Société Algérienne de Distribution de l’Electricité et du Gaz, filiale du groupe SONELGAZ.

Finalement, il s’avère que l’homme qui a orchestré la diffusion de ces informations fortement préjudiciables à l’encontre de l’intégrité morale du général Achour  s’appelle… Mourad Khali, un personnage sulfureux sur lequel Algérie Part a fait de nombreuses révélations s’agissant de ses attitudes moralement répréhensibles qui se prêtent à un véritable trafic d’influence au sein du département ministériel le plus stratégique du pays, celui qui est censé gérer la manne des hydrocarbures, première et seule sources des devises pour l’Algérie.

Mourad Khaldi joue depuis plusieurs mois « l’espion » et « détourne » au profit de plusieurs clans influents au sein du pouvoir algérien des informations confidentielles et hyper-sensibles relatives aux grosses affaires du secteur de l’Energie. En contrepartie de ce travail indélicat, Mourad Khaldi obtient la protection de plusieurs hauts responsables de l’Etat algérien. Ce qui lui permet de conserver son poste et ses privilèges alors qu’il n’a aucune expérience ni la moindre compétence en matière de sécurité. Cet homme qui se fait appeler « Colonel » n’a, en réalité, aucun lien avec l’institution militaire ou sécuritaire. Il bluffe régulièrement ses collaborateurs et le cabinet des ministres de l’Energie successifs en leur faisant croire qu’il est l’interlocuteur permanent des services secrets ou de certains généraux influents de l’institution sécuritaire. Algérie Part a publié de nombreuses informations sur les incartades de Mourad Khaldi.

Mais cette fois-ci, ce « faux colonel » a été embrigadé par d’obscurs relais au sein des services de sécurité dans « une sale guerre » contre le général Achour et certains de ses officiers. A la veille des promotions de carrière des personnels militaires qui seront annoncés comme le veut la tradition en Algérie à la veille de la célébration du 59e anniversaire de l’indépendance du pays le 5 juillet prochain, une véritable guerre de clans divisent le sérail algérien et l’actuel numéro 2 de la DGSI est annoncé comme l’un des principaux futurs bénéficiaires des opportunités de progresser dans leurs fonctions et dans la chaine hiérarchique. Ce qui dérange énormément plusieurs autres clans qui parrainent d’autres concurrents au général Achour.

Le ministère de l’Energie, département régalien en Algérie, s’est retrouvé ainsi embourbé dans ces histoires de luttes intestines pour des ambitions carriéristes. C’est une dérive très inquiétante qui relance plus que jamais le débat sur la pertinence de maintenir encore certains hauts cadres de ce ministère dans leurs fonctions.

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4 تعليقات

  1. Ces luttes intestines des clans de la même institution qu’on n’a jamais cessé de nous présenter comme la seule qui fonctionne dans le pays, sonnent comme le début de la fin d’une Algérie abimée qui n’attend que son implosion !
    Voilà, à quoi conduit le mélange des genres !!!