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jeudi, mars 28, 2024

« Maranach Habsin Ya Wlad Bigeard » : le Hirak mobilise une nouvelle fois des milliers de manifestants dans les rues d’Alger

« Maranach Habsin », « Nous n’allons pas nous arrêter ! », c’est avec ces mots forts qui dévoilent une détermination de guerriers convaincus par la noblesse de leur cause que des milliers de manifestants ont commencé à sortir dans les rues de la capitale Alger ce vendredi 23 avril. « Nous n’allons pas nous arrêter ! », criaient effectivement des milliers de manifestants qui ont investi les principaux boulevards d’Alger dés la fin de la prière du vendredi, repère traditionnel du Hirak algérien, le mouvement populaire pacifique qui ne décolère pas et ne se décourage pas en dépit de toutes les intimidations et les manoeuvres de la répression. 

« Ya Wlad Bigeard, nous allons construire une nouvelle Algérie », ont scandé encore les manifestants enragés, enfiévrés par cette passion collective en faveur du changement démocratique tant souhaité par des foules nombreuses. Le symbole est puissant et dévoile tout le mépris qui inspire le régime algérien à son propre peuple. Un régime assimilé à Marcel Bigeard, l’un des officiers militaires les plus emblématiques du colonialisme français et de ses terrifiantes pratiques de torture.

Des foules unies par des chants et des slogans qui appellent à l’établissement d’un Etat de Droit en Algérie. Un Etat qui cesse les incarcérations des militants pacifiques, les emprisonnements arbitraires des personnes exprimant une simple opinion divergente avec le pouvoir en place.

Ce vendredi 23 avril, le Hirak a réveillé encore une  fois Alger de sa léthargie ramandanesque. A Béjaia, Bouira, Tizi-Ouzou, Constantine, Annaba, Oran, Sétif et plusieurs autres grandes villes, des marches populaires ont commencé dans les rues dés la fin de la prière du vendredi. La population algérienne demeure encore fidèle à ce Hirak qui porte les revendications démocratiques d’un peuple déterminé à rompre avec les pratiques totalitaires qui l’étouffent depuis des décennies. Le peuple est dans rue, mais les dirigeants algériens continuent de les ignorer et préfèrent lui envoyer leurs forces de sécurité afin de ralentir brutalement cette longue marche populaire vers la liberté.

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2 تعليقات

  1. HIRAK !!!
    PATIENCE !!!
    C’est comme en 1962 avec le putsch désespéré des généraux français !
    La tornade qui s’abat sur le peuple annonce à ne pas douter, le début de la fin !
    Hier, c’était l’armée française et les pieds noirs qui freinaient des quatre fers pour
    confisquer l’indépendance !
    Aujourd’hui, comme hier, c’est toujours l’armée avec ses pieds nickelés islamistes-badissistes
    coutumiers du fait (puisque déjà médaillés du mérite de la France) qui nous confisquent une deuxième
    fois notre indépendance au mépris de nos valeureux martyrs et de nos héros de la Révolution de novembre 1954
    jetés dans l’oubli par les coucous usurpateurs mus par l’unique amour du butin !

  2. Du n’importe quoi ton commentaire
    La France par ci la France par là
    La France a bon dos
    La france a pris ses clics et ses claques et a laissé les autochtones se bouffer entre eux
    Vous avez voté votre indépendance prenez la
    On t’a confisqué ton indépendance en 1962? Lol

    Tu n’a jamais connu ni la colonisation ni la guerre ni wallou
    Les algériens sont les seuls responsables de ce qui leurs arrivent