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jeudi, mars 28, 2024

L’Insoutenable Double Langage de Ghaleb Victor Bencheikh, Président de la Fondation de l’Islam de France !

Victor Bencheikh, président de la Fondation de l’islam de France se rend une nouvelle fois dans son pays natal, l’Arabie Saoudite. Il est invité par son véritable inspirateur et principal mentor, le secrétaire général (SG) de la Ligue islamique mondial (LIM), le sinistre ex-Ministre de la justice saoudien, Mohammed Al-Iissa.

En effet, le Secrétaire général de la Ligue islamique mondiale lui a intimé l’ordre de participer aux travaux du forum intitulé « valeurs communes aux religions », qui se tiendra à Riyadh ce 11 mai 2022.

Pour preuve, ce déplacement ne s’inscrit nullement dans les activités de la FIF dont le budget est aussi vide que cette coquille et ses responsables.

Pourtant, Victor se frotte les mains car il sait qu’à son retour dans son pays d’hébergement, la France, il reviendra les poches pleines pour passer du temps dans sa nouvelle demeure, et s’adonner à ses activités de prédilection aussi immorales qu’inutiles.

Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que le SG de la LIM lui remplit les poches ? Cela a déjà été le cas suite de sa désignation par Jean Pierre Chevènement lorsqu’il revint de Genève lesté d’une valise de billets dans le but de faire croire que son pays natal serait soudain devenu fréquentable.

Comme nous le savons, cela est loin d’être le cas.

Faut-il rappeler au damoiseau Victor Bencheikh qu’au mois de mars dernier, juste avant le mois sacré de ramadan, 81 personnes, saoudiennes et étrangères avaient été exécutées par le régime religieux rétrograde.

Ces dernières exécutions en date portent déjà à 92 le nombre total de mises à mort recensées dans le Royaume au 15 Mars l’année 2022 !

Certains des condamnés avaient été déclarés coupables d’infractions telles « perturbation du tissu social et de la cohésion nationale » ou « participation et incitation à participer à des sit-in et à des manifestations », qui font référence à des actes pourtant protégés au titre des droits à la liberté expression, de réunion pacifique et d’association.

Doit-on rappeler à Victor Bencheikh que le Tribunal pénal spécial (TPS) a condamné Mohammad al Shakhouri à la peine capitale le 21 février 2021 pour des infractions violentes qu’il aurait commises en lien avec sa participation à des manifestations contre le gouvernement ?

Le même Shakhouri n’a même pas eu accès aux services d’un avocat durant toute sa détention et ses interrogatoires, sa famille n’ayant pu lui rendre visite que huit mois après son arrestation arbitraire…

Mohammad al Shakhouri a déclaré devant le tribunal qu’il souffrait de contusions et de fortes douleurs au dos, aux côtes et à la bouche, suite aux actes de torture qui lui avaient été infligés. Il a perdu presque toutes ses dents à cause des coups que lui ont portés des agents des services de sécurité du Royaume des Saoud au visage, le privant au passage de soins médicaux.

Alors que Mohammad al Shakhouri avait rétracté ses « aveux » parce qu’ils lui avaient été arrachés sous la torture, le juge a tout de même prononcé de façon discrétionnaire la peine de mort.

Il y a également le cas du jeune As’ad Ali, qui a lui aussi été exécuté le 12 Mars 2022, avait été condamné à mort par le TPS le 30 janvier 2021 pour des infractions du même type.

Lui également avait déclaré devant le tribunal avoir été torturé physiquement et moralement pendant ses interrogatoires lors de sa détention à l’isolement, et que ses « aveux » lui avaient été extorqués au moyen de la torture. As’ad Ali a dit avoir été privé de soins médicaux alors qu’il souffrait d’intenses douleurs.

En mars 2022, Abdullah al Huwaiti, un jeune homme âgé de 14 ans au moment des faits qui lui étaient reprochés, a été condamné à mort à l’issue d’un nouveau procès ; il avait été condamné à mort une première fois, mais cette sentence capitale avait été annulée en novembre 2021.

Il a de nouveau été condamné à mort pour meurtre et vol à main armée. Selon son dossier judiciaire, il a été maintenu en détention à l’isolement quatre mois, pendant toute la durée de son interrogatoire qui a eu lieu sans la présence de ses parents ou d’un avocat.

Fin mars 2022, l’universitaire saoudien Hassan al Maliki comparaîtra devant le TPS, pour la reprise de son procès. Il risque d’être condamné à mort en raison d’accusations liées à l’exercice de la liberté d’expression.

Figurent au nombre des 14 chefs d’accusation retenus contre lui : « outrage aux dirigeants et au Conseil des grands oulémas de ce pays » ; « interviews avec des journaux et des chaînes occidentaux hostiles [à l’égard du royaume] » ; « rédaction de livres et de documents de recherche […] publiés en dehors du royaume » et « possession de 348 livres non autorisés par l’autorité compétente » !

Toutes ces affaires n’émeuvent pas plus notre intellectuel ergoteur, qui pourtant va tout pourtant parader avec ses costumes taillés sur mesure et sa coupe de cheveux soignée, afin de dénoncer les manquements judiciaires…en Algérie.

En effet, Victor Ghaleb Bencheikh a surjoué sa révolte contre l’Algérie à la suite de la condamnation de Saïd Djabelkhir en déclarant pompeusement qu’il s’agit de l’expression de “l’obscurantisme et de l’arriération, rien d’autre”.

Il a même osé appeler les autorités algériennes à cesser de “judiciariser les débats et de criminaliser les questions relatives à la liberté de conscience”. Il est à rappeler que l’islamologue Saïd Djabelkhir a été condamné à trois ans de prison pour offense à l’islam.

Le virevoltant Victor déclara : « Il faut arrêter en Algérie de judiciariser les débats et de criminaliser les questions relatives à la liberté de conscience. Cette manière d’agir est archaïque. Ce n’est pas à la justice de s’en mêler. La judiciarisation du débat religieux s’est imposée il y a quelques années, lorsque la justice s’autosaisissait, sur ordre de l’administration, pour sanctionner les déjeûneurs du Ramadhan ».

Osera-t-il user des mêmes mots tenus envers l’Algérie, à propos des actes de tortures et des exécutions décidées par son premier pays et par ceux qui l’y rémunèrent ?

On a des doutes, surtout quand on sait que, pour mieux montrer son influence en France, il se déplacera chez les Saoud en emmenant dans sa valise diplomatique, l’espion et terroriste marocain Mohammed Moussaoui, agent des sinistres services spéciaux marocains qui en matière de liberté et de droits de l’homme sont des orfèvres !

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