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vendredi, avril 19, 2024

L’Etat algérien va consacrer à peine 640 mille euros pour porter assistance aux algériens résidents à l’étranger

En 2022, le ministère des Affaires Etrangères et de la communauté nationale à l’étranger va consacrer un budget insignifiant et ridicule à l’assistance aux algériens résidents à l’étranger. Ce budget ne dépasser pas effectivement les 100 millions de Da, à savoir l’équivalent d’à peine 640 mille euros, a constaté Algérie Part en analysant la répartition des crédits ouverts, au titre du budget de fonctionnement, par la loi de finances pour 2022.

Ce budget sera réparti, visiblement, sur l’ensemble des ambassades d’Algérie réparties sur tous les continents, à savoir pas moins de 121 postes diplomatiques et consulaires. Selon plusieurs sources diplomatiques contactées par Algérie Part, ce petit budget est si insignifiant qu’il ne peut même pas couvrir les frais nécessaires à la prise en charge des cas les plus urgents relevant de la communauté algérienne en France à l’image des étudiants souffrant de grande précarité sociale et de détresse en raison des problèmes de mal-vie et de mal-logement.

Selon nos sources, de nombreux ressortissants algériens résidents à l’étranger évoluent  dans des conditions de vie déplorables. Et des familles entières réclament régulièrement des aides au niveau des postes consulaires pour subvenir à leurs besoins élémentaires.

Il faut savoir que la composante dominante des budgets alloués à la diplomatie algérienne va servir à payer les salaires onéreux des diplomaties algériens en poste à l’étranger ainsi qu’à financer leur train de vie princier dans certaines capitales occidentales très prestigieuses.

Effectivement, plus de 18,9 milliards de Da, à savoir l’équivalent de plus de 140 millions de dollars US, vont être consacrés en 2022 pour payer les rémunérations du personnel diplomatique algérien, du personnel contractuel des ambassades d’Algérie à l’étranger, les prestations familiales et cotisations de la sécurité sociale de tous les fonctionnaires du ministère des Affaires Etrangères.

Il faut savoir également que plus de 1,17 milliard de Da seront dédiés au financement des traitements et activités des services à l’étranger du ministère algérien des Affaires Etrangères (AE). En revanche, plus de 9,2 milliards de Da seront consacrés à financer des allocations et indemnités diverses au profit des diplomates algériens à l’étranger. La nature de ces indemnités demeure opaque et indéterminée. Par ailleurs, la rémunération du personnel contractuel des consulats et ambassades d’Algérie à l’étranger va coûter en 2022 plus de 8,4 milliards de Da, à savoir l’équivalent de plus de 60 millions de dollars US.

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2 تعليقات

  1. pas la peine de sinistrer ou de t’apitoyer avec ton hypocrisie pernicieuse ! sur le sort des étudiants! a quoi bon entretenir ces jeunes quand on sait qu’ils ne reviendront plus au pays ! c’est une perte sèche
    il vaut mieux ramener le matériel et les profs pour un véritable transferts du savoir et des compétences

  2. Le sort des étudiants(es) algériens(nes) en France ou ailleurs ne date pas de cette années. Le problème existe depuis de nombreuses années. Aussi, du fait de l’épidémie du covid ceux-ci et celles-là vivent des moments extrêmement difficiles et dramatiques. Tel est l’information qui ressort du syndicat étudiant algérien en France.

    A noter que du temps de la gouvernance du Président Bouteflika, il était question de créer une maison des Etudiants Algériens à Paris. Des accords avaient été conclus avec le gouvernement français. Ce contrat prévoyait l’édification d’un pavillon aux couleurs de l’Algérie au cœur de la CUI située sur l’Avenue Jourdan dans les beaux quartiers du 14 ° arrondissement. Seulement, sous prétexte de restriction budgétaire de la partie algérienne aucun fond n’avait été débloqué.

    Parallèlement la Tunisie (qui avait bien moins de ressources que nous) et la Corée construisaient leurs pavillons pour leurs étudiants.

    Moralité : Quand une pays n’a pas confiance en sa jeunesse, qu’il ne la soutient pas et qu’il la méprise, sans lui offrir une perspective d’avenir sauf de beaux discours et de belles promesses, ce pays n’a pas d’autres possibilités que de régresser. Et de voir ses citoyens cpmpérents et formés le quitter.