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vendredi, avril 26, 2024

Les faillites des entreprises algériennes à l’origine de l’aggravation du chômage en Algérie depuis 2019

Le chômage en Algérie s’aggrave depuis 2019 en raison du nombre de plus en plus élevé des faillites des entreprises algériennes qui cessent leurs activités et mettent fin ainsi aux contrats de travail de leurs employés. C’est du moins ce que nous avons pu constater au cours de ses investigations en accédant à des enquêtes de terrain réalisées par l’Office National des Statistiques (ONS), un organisme gouvernemental chargé de la collecte des données et statistiques démographiques ou socio-économiques.

Depuis 2019, pas moins de 35,1 % des chômeurs algériens ont perdu leur travail parce que leurs entreprises n’ont pas renouvelé leurs contrats en raison des difficultés financières et économiques qui les ébranlent de plein fouet. Les études de l’ONS consultées par nos soins nous apprennent aussi que 23,7 % des chômeurs algériens ont perdu leur travail à cause de la cessation pure et simple de l’activité de leur entreprise, à savoir une faillite ou liquidation judiciaire de la société qui les employait. D’autre part, pas moins de 8,2 % des chômeurs algériens ont perdu leur emploi parce qu’ils ont été licenciés par leurs employeurs.

Ainsi, si nous comptabilisons toutes les causes du chômage en Algérie qui sont liées directement ou indirectement aux grosses difficultés financières et économiques des entreprises algériennes, nous allons nous retrouver avec une proportion égale à 67 % des chômeurs qui ont été privés d’un emploi en raison de la conjoncture chaotique des entreprises nationales.

C’est dire que la mauvaise situation économique du pays est la seule responsable de l’augmentation et de l’aggravation du fléau du chômage provoquant au passage une détérioration des conditions et de la qualité de vie de la population algérienne.

Il est à signaler, en outre, que les études menées par l’ONS dévoilent que  13,3 % des chômeurs algériens ont démissionné de leurs postes de travail. 6,5 % des algériens recensés en tant que chômeurs ont abandonné leur travail à cause de leurs problèmes de santé et 3,4 % de nos compatriotes ont été contraints d’arrêter de travailler pour des obligations familiales.

Force est de constater que plus de 73 % des chômeurs algériens étaient auparavant des salariés non-permanents et 14,6 % des travailleurs indépendants. Seulement 11 % des chômeurs algériens étaient par le passé des salariés permanents.

 

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