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jeudi, avril 25, 2024

Les facultés algériennes de médecine ont formé plus de 34 % des médecins en France nés à l’étranger et diplômés à l’étranger

Les facultés algériennes de médecine ont formé plus de 34 % des s médecins nés à l’étranger et diplômés à l’étranger (hors de France et de l’UE) qui exercent en France au sein de divers cabinets ou hôpitaux publics.  C’est un chiffre qui en dit long sur l’importance de la communauté médicale algérienne en France. Une communauté qui fait le bonheur des hôpitaux français alors qu’en Algérie, des pénuries de médecins martyrisent des régions entières. 

Ce chiffre a été révélé en décembre 2021 par une étude intitulée : « L’émigration des médecins algériens : phénomène normal ou véritable exode ? » qui a été réalisée par le chercheur Ahcene Zehnati, économiste de la santé, chercheur au Centre de Recherche en Économie Appliquée pour le Développement (CREAD) à Alger. Cette étude s’est appuyée sur les données compilées par le Conseil français national de l’Ordre des médecins (CNOM), l’organisme professionnel, administratif et juridictionnel de défense et de régulation de la profession médicale en France.

Les données du CNOM dévoilent la répartition géographique des médecins nés à l’étranger et diplômés à l’étranger (hors de France et de l’UE). Le CNOM a dressé également les dix premières facultés d’appartenance des médecins étrangers exerçant en France. 23,3 % sont issus de la faculté d’Alger, 7,4 % de celle d’Oran et 6,6 % de celle de Damas (Syrie). Les facultés algériennes représentent à elles seules 34,8 % de l’ensemble des médecins exerçant en France mais qui sont nés ou diplômés à l’étranger. C’est un chiffre considérable qui confirme l’importance et puissance prestigieuse de la communauté médicale algérienne en France.

« Cette répartition géographique peut s’expliquer par des liens historiques (notamment la colonisation de ces pays par la France), la proximité géographique, le réseau professionnel et social des médecins, les stages professionnels antérieurs dans le pays d’accueil ou encore le facteur linguistique », souligne à ce propos le chercheur Ahcene Zehnati.

Ce dernier reconnaît enfin que de nombreuses causes expliquent l’exode des médecins algériens vers la France. Et l’une des principales causes est la très faible rémunération dans le secteur public.  « Il est vrai que les salaires des médecins dans le secteur public ne sont pas à la hauteur du travail fourni. Cette sous-valorisation a non seulement entraîné une forte inflexion vers le privé, mais renforcé le désir d’émigration chez les jeunes médecins algériens. Toutefois, si les incitations financières demeurent un levier pour garder un personnel médical motivé et productif, leur impact reste limité en matière de migrations internationales. Les conditions de travail, les perspectives d’évolution de carrière, l’investissement (principalement matériel) requis pour exercer dans le privé (notamment pour certaines spécialités comme la radiologie, l’anatomie-pathologie…) et les caractéristiques sociodémographiques des médecins (genre, âge, lieu d’exercice, situation familiale…) sont autant de facteurs à prendre en considération », conclut ainsi l’étude « L’émigration des médecins algériens : phénomène normal ou véritable exode ? »

 

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2 تعليقات

  1. Depuis quand une junte inculte et ignare aurait telle besoin d’avoir des gens instruits ?
    c’est à l’encontre de sa culture et de sa survie surtout.
    Elle a plus besoin de crétins cahiristes que de médecins où d’ingénieurs.
    Vive la junte et vive les crétins cahiristes
    Pour que la régression s’accentue.

  2. TEBBOUNE et CHENGRIHA ont pris le flambeau des 2 pères de L’ALGERIE .
    Longue vie à Boumedienne et son frére de combat Bouteflika , les pères du pays depuis sa création en 1962, qui ont instauré les solides bases de l’Algérie , en éliminant les traitres ( comme Chaabani et autres) et en donnant le plein pouvoir aux glorieux militaires compatriotes (comme Belkhir et Nezzar) , et longue vie aussi aux 6 millions 532 302 des chouhadas , plus que les viétnamiens .