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samedi, avril 20, 2024

Les dessous de ces 125 millions d’euros d’aides financières accordées par l’Union Européenne à l’Algérie en deux ans

L’Algérie a bénéficié de 2018 jusqu’à 2020 de pas moins de 125 millions d’euros d’aides financières qui lui ont été offertes par l’Union Européenne, a pu confirmer Algérie Part au cours de ses investigations. Ce budget a été débloqué par Bruxelles au profit d’Alger dans le sillage d’un programme de coopération algéro-européenne appelé  « le Cadre Unique d’Appui 2018-2020 ». 

Ce programme a été élaboré sur la base de 3 axes prioritaires pour la coopération technique et financière entre l’UE et l’Algérie : la gouvernance économique et appui à la diversification de l’économie, la dynamisation des territoires : développement local et démocratie participative et l’énergie, environnement et action climatique.

L’Algérie avait également bénéficié des fonds européens pour financer des actions entrant dans le cadre de l’appui aux capacités institutionnelles et appui à l’engagement citoyen et à l’inclusion sociale des jeunes. A ce titre, l’Etat algérien a pu bénéficier depuis 2018 d’au moins 15 millions d’euros pour financer des activités de Facilité d’Appui aux
Priorités de Partenariat (EUR 15 millions) dont le but est de soutenir les résultats du Programme d’appui à la mise en œuvre de l’Accord d’association liant l’Algérie à l’Union Européenne.

Par ailleurs, au moins 20 millions d’euros ont été accordés depuis 2018 aux autorités algériennes pour financer un programme d’appui aux petites et moyennes entreprises dans
des modes de consommation et production durables. Rien qu’en 2019, 10 millions d’euros ont été débloqués par Bruxelles pour soutenir l’accès des jeunes algériens à l’emploi dans le tourisme, l’artisanat et ses chaines de valeur à travers un programme de coopération appelé JIL-SIYAHA. 20 autres millions d’euros ont été accordés au développement local intégré en Algérie et 5 millions d’euros ont été octroyés à  l’internationalisation de la recherche/innovation. Une autre contribution de 5 millions d’euros a été accordée au programme Erasmus+ pour l’Algérie afin de permettre aux étudiants algériens de profiter des bourses d’études leur offrant des cursus au sein des universités européennes.

Il est à signaler enfin que même après le déclenchement de la pandémie de la COVID-19, l’Union Européenne a poursuivi sa politique de soutien financier à l’Etat algérien sans que ce dernier n’étale publiquement la destination réelle de ces fonds européens.

L’Union européenne a donné ainsi des fonds en appui aux capacités du système de santé publique algérien pour la gestion de la crise de la COVID-19. Il s’agit d’un programme de coopération appelé « Réponse solidaire européenne à la crise COVID-19 en Algérie  » qui avait été dotée par Bruxelles d’une enveloppe d’EUR 43 millions et qui avait été adoptée par la Commission européenne le 16 octobre 2020.

L’Algérie bénéficie également de programmes régionaux dans des domaines clés tels
que l’environnement, la migration, la justice et l’Etat de droit et le développement du
secteur privé. Mais les autorités algériennes ne communiquent jamais sur l’utilisation de ces fonds européens et refusent de faire preuve de transparence vis-à-vis de l’opinion publique nationale au sujet de ces aides financières perçues régulièrement depuis Bruxelles.

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3 تعليقات

  1. Quand ton copain le baron de la drogue , Amir El Haschschine reçoit 1 milliards d’euros par an de dons et d’aides, l’Algérie, reçoit des miettes et elle devrait dire merci?
    13 milliards d’euros de dons et d’aides pour le royaume du cannabis et les miettes pour la totalité de ses voisins
    Les fonds pour la pandémie ont été en nature et pas en cash
    La destination des autres fonds se font en collaboration avec les repésentants de l’UE en Algérie y compris les autorités consulaires
    L’UE a des mécanisme de contrôle strictes car il s’agit des impôts des européens

  2. Alors pour le développement et la démocratie, il faudra dire à l’UE de repasser d’ici une dizaine de décennies, peut-être que d’ici là les gouvernants sauront ce que cela veut dire!
    Pour le moment, économie, développement, démocratie et liberté, l’école supérieure algérienne “Tchipana ”ne les enseignent pas encore .
    Avis à tous les diplômés de plongeant de mains dans le pot de confiture, le pays à besoin de vous plus que jamais , pour perpétuer la tradition durement acquise.
    Vive l’inaction et vive la régression.

  3. Longue vie à Bouteflika et son ami de combat Boumedienne (Boulmakhrouba) , les 2 pères fondateurs du pays « continent » ,créé par la maudite France coloniale, et qui ont instauré les solides bases de l’Algérie en 1962
    TEBBOUNE et CHENGRIHA ont pris le flambeau des 2 pères fondateurs de L’ALGERIE nouvelle .