18.9 C
Alger
vendredi, mars 29, 2024

10 enseignantes victimes d’un viol collectif à Bordj Badji Mokhtar: le terrible drame qui a choqué toute l’Algérie

Un terrible drame a soulevé l’indignation de nombreux algériennes et algériens depuis hier mardi. 10  enseignantes ont été victimes d’un viol collectif, survenu dans la nuit du lundi à mardi 18 mai 2021, dans le logement de fonction d’une école, à Bordj Badji Mokhtar, une localité située à l’extrême sud algérien à 777 km au sud-est d’Adrar, par la route, et à 2 203 km au sud d’Alger.

Cette agression sauvage a eu lieu au logement de fonction sis à la Nouvelle Ecole, numéro 10, à 2h du matin, par  » quatre individus, qui leur ont fait subir un viol collectif pendant deux heures, en présence d’un nourrisson « , nous apprend à ce sujet le Syndicat algérien des travailleurs de l’Education (SATE), le syndicat par qui ce scandale a été révélé au grand jour.

Selon les membres du SATE, ces enseignantes vivaient dans un climat d’insécurité et avaient fait part à plusieurs reprises de leurs craintes face à des menaces concrètes d’agressions sexuelles de la part d’individus désoeuvrés de Bordj Badji Mokhtar qui les harcelaient régulièrement. Malheureusement, leur cri de détresse n’a pas été pris en compte par les services de sécurité de cette ville saharienne et le pire s’est produit.

Les 4 agresseurs ont infligé des sévices sexuels d’une rare barbarie à leurs 10 victimes. Ces enseignantes ont été ensuite évacuées, mardi soir, vers l’aéroport d’Adrar, où des représentants de syndicats de l’éducation nationale et des membres de la société civile ont marqué leur présence pour exprimer leur entière solidarité avec les victimes de cette barbarie moyenâgeuse.

Ce viol collectif d’une violence inouïe a semé une énorme frayeur au sein du corps des enseignants. Toujours d’après les membres du syndicat algérien des travailleurs de l’éducation (SATE), l’ensemble des enseignantes et des enseignants affectés à Bordj Badji Mokhtar, ont  décidé de quitter leurs postes en guise de solidarités avec leurs collègues « sauvagement agressées ».

Sur les réseaux sociaux, ce drame a nourri une polémique nationale. Pourquoi ces enseignantes n’ont pas été suffisamment protégées par les services de sécurité alors qu’elles avaient exprimé leur peur et angoisse ? Les 4 violeurs ont-ils été interpellés et traduits devant la justice ? Peut-on encore travailler comme femme enseignante dans ces localités du grand sud isolées du reste du pays ? Le débat sur la place de la femme dans la société et les frustrations sexuelles collectives dont elle fait l’objet est plus que jamais relancé en Algérie.

dernières nouvelles
Actualités

17 تعليقات

  1. Je pleure pour ces femmes victimes d’un acte abdominable. Un simple coup de telephone a la police du coin aurait sauvait ces femmes mais .. apparemment les flics du coin ont ete deja prevenus des harrassements dont elles etaient victimes mais aucune action. J’espere que ces malfrats seront juges et leur pen*s coupes en publique avant d’ette envoyes au cachot

  2. Il faut identifier et interpeller directement au plus vite celui qui actionne la justice du téléphone puisqu’on nous impose la dictature ! Ces forfaitures sont tolérées, voire encouragées pour semer la peur et terreur chez le peuple qui se rebelle !
    Pourquoi nous prive t-on d’une justice indépendante ?
    A qui profite le crime ?

  3. C’est effectivement le genre d’action que souhaite promouvoir une dictature qui se respecte.
    Courage à ces femmes et à leurs familles.
    ( peut-être que les appels à la gendarmerie n’ont jamais abouti et que l’on a un début de réponse sur l’identité des auteurs…).
    On est dans une dictature.
    Il faut terroriser, rien d’autre.
    Le témoignage des victimes, s’il est libre, nous en dira davantage.

  4. Zoukakhra75
    On attendait que toi , le suppôt de la junte, pour nous apporter des réponses.
    J’accuse le régime et tous les militaires à sa solde.
    Si moi je suis inqualifiable, ce n’est pas ton cas: fils de pute ( qui est censé de pas me parler)
    Harki de merde.

  5. @zakaria

    Avez-vous la preuve pour démentir ce que rapporte cet article, notamment ce passage en « copier-coller » ci-dessous ?

    « Selon les membres du SATE, ces enseignantes vivaient dans un climat d’insécurité et avaient fait part à plusieurs reprises de leurs craintes face à des menaces concrètes d’agressions sexuelles de la part d’individus désoeuvrés de Bordj Badji Mokhtar qui les harcelaient régulièrement. Malheureusement, leur cri de détresse n’a pas été pris en compte par les services de sécurité de cette ville saharienne et le pire s’est produit. »

    Qui est pitoyable selon vous, la SATE, syndicat des enseignants ou vous qui couvrait ce type de forfaitures sans preuve ?
    Pour casser du manifestant tous les vendredis et mardis la police est fidèle au poste, mais pour protéger les citoyens ils sont aux abonnés absents. Vous êtes en train de dépasser les marocains que vous insultez à longueur de temps qui disent : « Hadha Smaât ou Hadhâ, ma Smaât » et à vous, on peut rajouter votre total aveuglement en prime !

  6. C’est encore un acte qui exprime le sentiment qu’on certains hommes vis à vis des femmes !
    Ce n’est pas un hasard, si l’on prend en compte le Statut des femmes et le Code la famille basée sur la Charia !
    Comment voulez-vous que la femme ne soit pas devalorisée par rapport à l’homme !

    soraya Benourine, Non ce n’est pas facile d’être une femme en Algérie, E’ watan, 22/10/19.

    Cet acte comme le meurtre, fin 2020, de la petite Chamia (19 ans, violée et brûlée), démontrent de la frustration sexuelle chez certains ! C’est bien beau le monde idéal de la religion ! Le problème, c’est que les êtres humains sont complexes et ont des pulsions ! Les punitions, les bûchers sont inutiles !

    Il faudrait faire une étude comme au Maroc ! Comme l’a fait Leïla Slimani, Sexe et mensonges, la vie sexuelle au Maroc !

  7. C’est un drame merci de ne pas l’exploiter inutilement.
    Mes pensées et solidarité avec les victimes et leurs familles
    J’ai honte, j’ai la rage et un sentiment de dégoût.

    En principe des coupables peuvent être identifiés par recoupement ADN .

    ma mere est une femme, mes sœurs sont des femmes mes tantes …. ma femme est une femme la mere de mes enfants est une femme

  8. « C’est bien beau le monde idéal de la religion ! Le problème, c’est que les êtres humains sont complexes et ont des pulsions ! »

    En Occident, il n’y a pas de religion et les viols et l’incest sont plus que présents.

    Les causes des frustrations qui mènent à ces crimes sont multiples .
    Chez nous, il y a une corrélation avec l’absence de liberté et le manque d’éducation au sens large ( Ecole/Famille).
    Globalement, quand vous êtes oppressé, opprimé vous n’adopter que des mécanismes de défense/ violence.

  9. Je trouve inquiétant que les officiels ferment les yeux sur des questions de viols (commis par des policiers ou autres viols privés) !
    Entre cette démission coupable et la justice du téléphone, le peuple est pris en tenaille. On en arrive à ce qui se faisait sous l’occupation française ou le peuple était plaqué dos au mur, se soumettre ou mourir en Fellaghas.
    La quadrature du cercle à l’époque était : « Agressé par un français, contraint de me plaindre auprès de son frère » !
    Finalement depuis 1962, on a encore pas inventé le fil à couper le beurre !

  10. Violences faites aux femmes et le manque de respect .Mais rien ne semble être mis en place pour enrayer ce fléau. selon ONG dénonce la « culture d’impunité » qui règne et regrette le « désintérêt du gouvernement » à l’égard de cette « épidémie de violence sexuelle » dans mon pays algerie

    Affaire des femmes de Hassi Messaoud :Cette nuit du 12 au 13 juillet 2001, une bande de jeunes a pris d’assaut les maisons d’une centaine de travailleuses vivant seules. Pendant de longues heures, elles vivent l’horreur. Sous les cris
    d’ « Allah Akbar »
    (Dieu est grand) elles subissent les pires violences. Torturées, lacérées, violées, enterrées vivantes et humiliées
    devant les leurs, les victimes reviennent d’un long cauchemar lorsque

    les policiers ont daigné intervenir au lever du jour. 👎👎👎👎

    L’expédition punitive n’est que la conséquence d’un prêche de l’imam du quartier, accusant les femmes vivant seules « de prostituées » qui « souillent l’honneur de la cité ». Des dizaines de femmes sont évacuées….selon une ONG internationale

    C est situation inacceptable au pays Nous avons tous un role a jouer pour mettre fin aux violences faites aux femmes en algerie C’est toute la societe algerienne qui est accablante.

  11. Morgane : Je vous rejoins, selon certains l’islamisme est bien présent dans le Sud !
    Pour certains abrutis  » Des femmes qui vivent seules sans tuteur # Ce sont des femmes fornicatrices !
    En 2001, c’était le Djihad contre le Diable, ces femmes venues du Nord et qui vivaient seules !
    D’ailleurs, cela s’est étendu à Tebessa où les magasins de femmes seules ont été vandalisés !
    Toutoune me retorquera, non ce n’est pas la religion !

  12. Le viol est une arme de guerre et ce pouvoir à déclarer la guerre au peuple en laissant s’installé l’insécurité ou en l’encourageant par ces cahiristes et délinquants qu’ils actionnent pour mater la révolte.
    Pour réprimer, tabasser et emprisonner des manifestants pacifique ils sont champions du monde mais pour porter assistance aux citoyens dont le quotidiens est pourri par les mafias et les délinquants il n’y a plus personne et souvent ils sont complices des mafias du fonciers, des proxénètes, des trafiquants de drogues…

    Il ce passe la même chose que lors de la décennie noire lorsque des villages entiers ce faisaient massacrés alors qu’il y avait une brigade de gendarmerie à quelques centaine de mètres parfois….je vous le demande à qui profite le crime?
    Ces pauvres femmes enseignante qui sont la pour instruire nos enfants ont été sali dans leur honneur et c’est tous l’honneur du peuple qui est atteint par ces actes abominables.

  13. Je pense que ce drame n’a pas choqué toute l’Algérie puisque les responsables locaux et tout l’entourage de ces femmes émigrées dans leur pays n’ont pas réagis pour les défendre ! C’est un scandale, il se pourrait, que même l’enquête sera étouffée ! Au pays des béni-oui-oui soumis.