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vendredi, avril 19, 2024

Le remaniement ministériel encore un fois reporté : le régime algérien est devenu « tétraplégique »

L’Algérie est entièrement paralysée. Encore une fois, un important remaniement ministériel qui était prévu et attendu depuis novembre/décembre 2021 a été une nouvelle fois reporté alors qu’il devait être annoncé au retour d’Abdelmadjid Tebboune d’une visite importante à l’étranger, à savoir les 24 et 25 janvier en Egypte. Finalement, aucun remaniement ministériel n’aura lieu et aucune nouvelle annonce ne sera faite alors qu’une liste de nouveaux ministres devait être validée officiellement par Tebboune à son retour du Caire, a pu confirmer Algérie Part au cours de ses investigations. 

Ni changement, ni remaniement, ni la moindre nouveauté. Le gouvernement algérien va rester tel qu’il est aujourd’hui encore alors qu’il est clairement incapable de trouver des solutions aux problèmes économiques et financiers qui martyrisent au quotidien la population algérienne. Pénuries de produits alimentaires, dévaluation brutale de la monnaie nationale, activités économiques en berne, chômage massif, entreprises privées en proie à toutes les difficultés financières, tous les projets les plus importants gelés et inscrits sur de longues listes d’attente, etc., les problèmes dont souffrent actuellement l’Algérie ne cessent de s’aggraver faute d’une équipe dirigeante capable de ralentir la misère sociale et l’appauvrissement du pays avec un plan de relance concret et une politique ambitieuse ou visionnaire tournée vers la croissance et la création de richesses.

Jusqu’à aujourd’hui encore, Aïmene Benabderrahmane occupe à la fois les fonctions de Premier-ministre et de ministre des Finances. Une situation inédite qui empêche l’actuel chef d’orchestre du Gouvernement d’assumer pleinement sa mission en se concentrant uniquement sur ses priorités et feuille de route. Aujourd’hui encore, de nombreux dysfonctionnements subsistent dans le secteur du Commerce, les Transports, l’Industrie, l’Energie, l’Intérieur et les Collectivités Locales ainsi que d’autres domaines et secteurs clés du développement du pays.

Malgré le danger avéré sur la stabilité du pays de cette gabegie, Tebboune reste les bras croisés et tarde à prendre des décisions. Cette situation a provoqué la « tétraplégie » du régime algérien. Un régime paralysé de l’intérieur, victime de ses propres déchirements, instable et qui manque cruellement de réactivité pour s’adapter aux urgences et besoins du pays.

Même au sein des services de sécurité et au sein de l’Institution militaire, cette tétraplégie se fait sentir. Les services secrets algériens n’ont pas de « patron », les dirigeants du renseignement extérieur et intérieur sont déclarés partants, mais n’ont toujours pas été remplacés faute d’un consensus au plus haut sommet du pouvoir algérien concernant le profil de leurs successeurs.

Des chefs de régions militaires, des commandants de corps sensibles de l’Armée n’ont pas été également changés alors que leur départ est inscrit à l’ordre du jour depuis de longs mois. Là aussi, aucun consensus n’a pu être trouvé entre les décideurs du sérail algérien pour passer à l’action et insuffler du renouveau à l’Armée algérienne. Rien ne bouge et tout est devenu statique. Même à l’époque du malade et très affaibli Abdelaziz Bouteflika, l’Algérie n’a pas connu une aussi inquiétante et préoccupante « tétraplégie ».

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6 تعليقات

  1. Longue vie à Boumedienne et son frére de combat Bouteflika , les pères du pays, qui ont instauré les solides bases de l’Algérie , en éliminant les traitres ( comme Chaabani et autres) et en donnant le plein pouvoir aux glorieux militaires compatriotes (comme Belkhir et Nezzar) , et longue vie aussi aux 6 millions 532 302 des chouhadas. 1, 2, 3 VIVA L’ALGERIE de TEBBOUNE et CHENGRIHA qui ont pris le flambeau des 2 pères du pays .

  2. Hélas, le cauchemar algérien va se poursuivre, avec ou sans « remaniement ministériel » !

    Le baril de Brent est à 90 Dollars USD. . . .

    Donc, les tortionnaires bedonnants et acculturés qui pullulent dans notre triste pays ont encore de « beaux jours » de vol, pillage, viol, saccage devant eux !

    Au risque de faire hurler beaucoup, ce n’est pas le « hirak » qui les renverra dans les poubelles de l’histoire, mais. . .juste. . . un cours de baril effondré !

    Pour les abrutis qui tombent à bras raccourcis sur les « marocains », sachez que pour l’Occident il n’y a aucune différence entre Maroc, Algérie, Tunisie et tutti quanti, nous sommes encore et toujours des. . . « bougnoules » !

  3. Ya nif le chien,
    Boumediene est un chien comme toi, Bouteflika est un chien pareil, donc dans la famille chien vous êtes assez nombreux.
    Nezzar est un criminel, recherché par la justice Suisse, son propre fils l’a accusé du meurtre de sa femme, donc enlève le balai qu’il y’a dans ton uc et chante et danse, pour tes tortionnaires.

  4. Si, d’après le Chef de l’Etat, certains Algériens en critiquant sa politique, « attendent toujours la catastrophe », ces citoyens sont évidemment malintentionnées.
    En vérité, nous ne l’attendons pas car elle a déjà commencé pour nous, les citoyens lambda. Nous en vivons les conséquences quotidiennement.

    Il y aurait donc nécessité de définir un plan de relance concret et une politique ambitieuse ou visionnaire tournée vers la croissance et la création de richesses? Est-il dit par le journaliste.

    C’est en effet la proposition qui est faite généralement. Mais il faut rendre à César ce qui lui revient. Le Président Tebounne n’est en rien l’acteur principal de ce qui arrive à notre nation actuellement. Il a hérité d’une gestion catastrophique de l’Algérie qui remonte à des dizaines d’années et qui a pour causes la corruption, le laxisme, les passes droits et l’incompétence. Gestion à laquelle M. Tebboune a pris une part active en son temps en tant que ministre comme chacun sait!

    Se peut-il donc que le fait d’un remaniement ministériel puisse être une initiative en mesure d’apporter la solution aux questions fondamentales que soulève l’article de AP ci-dessus ?

    A-t-on fait en haut lieu une véritable analyse de la situation économique du pays ? N’y aurait-il pas nécessité de convoquer un pool d’économistes, de responsables politiques et d’entreprises ainsi que d’experts, en capacité de définir ensemble d’une réelle politique économique en fonction des données sanitaires, économiques et des tensions mondiales actuelles ?

    La loi de finances 2022 est passée au-dessus de la tête du peuple (considéré depuis des lustres comme des estomacs sans cerveau). Elle s’est abattue brutalement sur les étals des commerçants en leur signifiant que c’est la fin des subventions sur les produits de base. Cette loi ne pouvait alors que désorganiser le marché et provoquer le désarroi de la population. N’aurait-il pas été probant de préparer ce passage à la liberté des prix d’une manière plus construite et plus pédagogique tant au niveau des filières que des consommateurs.

    Dans une société organisée où chacun se sent responsable, il y aurait eu négociation au niveau des filières de production, de transformation, de conditionnement et de commercialisation avec à la clé, la signature d’accords et/ou de protocoles engageant toutes les personnes ou entreprises à respecter les critères pour la mise en place de la vente, de l’huile de table par exemple.

    Une société adulte fonctionne suivant des critères de confiance basés sur des contrats, des accords, des protocoles qu’une justice indépendante conforte et fait respecter. Chez nous, on pond une loi pour punir les spéculateurs avant même de connaître les raisons du dysfonctionnement du système.
    On soupçonne le citoyen et on lui fait peur ! On mobilise une commission de sénateurs pour chercher à cerner les raisons du dysfonctionnement. Alors que le bon sens eut été de faire une étude au moment de l’élaboration de cette Loi de finances 2022 afin d’éviter cette panique qui s’est répandu dans la population. A juste titre d’ailleurs.

    Eh ! Oui c’est encore une énième critique de la gouvernance Tebboune, digne héritière des précédentes. Tant que le pétrole et le gaz coulent dans les pipelines et que les miettes de la rente retombent sur le peuple tout continuera comme avant. Mais, si par cas, tout s’enrayait pour toutes sortes de raisons, il est à craindre de dangereuses complications.

    Et cette gouvernance qui ignore délibérément les mécanismes démocratiques en imposant ses décisions sans une réelle implication et responsabilisation du peuple sera le seul responsable de la catastrophe dont il est question plus haut.