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jeudi, avril 25, 2024

Le pouvoir algérien jette de l’huile sur le feu et procède à des dizaines d’arrestations arbitraires ce samedi

Alors que le pays connaît un climat de panique généralisée à cause de la propagation du coronavirus, les autorités algériennes, au lieu de ramener le calme et de regagner la confiance des citoyens, jettent encore de l’huile sur le feu en procédant ce samedi à des dizaines d’arrestations arbitraires et musclées dans les rues de la capitale Alger. 

Ce samedi matin, les autorités algériennes n’ont pas attendu le début des rassemblements ou manifestations du Hirak pour passer à l’action. Des les premières heures, un nombre important d’activistes ont été interpellées vers des commissariats répartis à travers la capitale Alger. Tout a commencé lorsqu’un important dispositif sécuritaire a été déployé  dans les rues Victor Hugo, Place Maurice Audin, la Grande poste et Djamaa Errahma ainsi que le quartier populaire Meissonier appelé actuellement rue Ferhat BOUSSAAD. Les policiers mobilisés en grand nombre ont commencé rapidement à pourchasser les premiers militants et manifestants du Hirak. Parmi les personnes arrêtées, nous retrouvons Farid Noughal, Mohamed Lamri, Farid Boughada et Abdelkader Guellila.

Le journaliste Khaled Drareni a été une nouvelle fois interpellé par les forces de sécurité vers la rue Victor Hugo. A Meissonier, c’est le militait Toufik Mellab qui a été arrêté de manière musclée. Il est à souligner que les arrestations des activistes du Hirak ont commencé bel et bien le vendredi soir, vers 22 H 30, puisque l’étudiant Imad Dahmane a été « enlevé » par les forces de sécurité près de son domicile et il a été transféré dans la nuit du vendredi à la brigade de Gendarmerie de Staouéli où il avait été placé en garde-à-vue.

Ces arrestations et cette nouvelle vague de répression aggravent les tensions internes en Algérie et fragilisent les équilibres d’un pays confronté à de multiples menaces financières, économiques et sanitaires. L’heure est grave et les autorités algériennes attisent le feu de la division. Est-ce une attitude rationnelle ? Certainement pas.
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